• La conscience divine

     

    La conscience divine

     

    J’aimerais tout de même approfondir le sujet, vous définir et vous démontrer comment fonctionne la conscience divine. Pour cela, j’éclaircirai une question qui me paraît des plus pertinentes : celle du jugement de Dieu comparativement à l’amour infini de Dieu.

    Déjà, si vous êtes simplement croyant, en y réfléchissant, vous verrez que dans les textes bibliques on y trouve une belle incohérence. D’un côté, Dieu, c’est l’amour infini et, d’un autre, il est coléreux, jaloux, vindicatif… et ce, quelle que soit la traduction ou même en y donnant le sens de justicier.

    Trouvez-vous cela cohérent ? La plupart des gens ne se posent pas la question ou trouvent cela normal. Ils pensent simplement que Dieu a ses raisons ou qu’il a le droit d’avoir ses faiblesses, ses humeurs, etc., et que finalement, il est comme l’être humain. Eh oui, Dieu a fait l’homme à son image, mais là où on se trompe, c’est que ce n’est pas la bonne image.

    Quelles que soient les traductions, on pourra y trouver des mots comme : « Je suis un Dieu coléreux, jaloux, vindicatif… » Et puis il faut craindre Dieu, car l’on est sous son joug, etc.

     

    Sans pour cela le prendre mot à mot, car les traductions changent.

    Deutéronome, VI : 15 « Car l’Éternel, ton Dieu, est un Dieu jaloux au milieu de toi. La colère de l’Éternel, ton Dieu, s’enflammerait contre toi. »

    Deutéronome, IV, 24 : « Car l’Éternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux ».

    Psaume XC, 7 : « Nous sommes consumés par ta colère, et ta fureur nous épouvante ».

    Deutéronome XXXII, 35 : « À moi la vengeance et la rétribution ».

    Isaïe LIX, 17-18 : « Il se revêt de la justice comme d’une cuirasse, et il met sur sa tête le casque du salut ; il prend la vengeance pour vêtement, et il se couvre de la jalousie comme d’un manteau ».

    Je suis absolument d’accord qu’il s’agit de « justice ». Malgré cela, cette forme renferme la « violence », donc le côté négatif de l’écrit. Malheureusement, c’est souvent ce qui entraîne le négatif des interprétations.

    Deutéronome IX, 14 : « Laisse-moi les détruire et effacer leur nom de dessous les cieux ; et je ferai de toi une nation plus puissante et plus nombreuse que ce peuple ».

    Exode XXXII, 10-11 : « Maintenant laisse-moi ; ma colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai de toi une grande nation ».

    Et j’en passe.

    C’est là que le bât blesse. Bien entendu, il existe une contrepartie qui définit l’amour divin et absolu. Mais simplement, voir ces points négatifs suffit pour la réflexion. Cela même si quelquefois, ils sont interprétés sous la forme de justicier ou même, dans le sens d’être juste et dans l’amour. Le terme « justicier » sous-entend rendre la justice qui peut être empreint de sévérité et donc, de négatif. Alors qu’être juste est impartial et n’englobe pas de rendre justice par la sévérité. De ce point de vue, être à la fois « justicier et dans l’amour » relève d’une incohérence. À contrario, être « juste et dans l’amour » est compatible. Mais il y a souvent confusion chez le commun des hommes. Alors, est-ce bien ce qui est entendu ?

    Cela me fait penser à : « Qui aime bien châtie bien ». Ce fameux proverbe qui doit apparemment son origine aux philosophes stoïciens de l’ancienne Grèce qui émettaient l’opinion qu’aimer et battre ne sont qu’une même chose. Il a été aussi attribué aux doctrines de Socrate dans la pièce théâtrale Les Nuées d’Aristophane (ve siècle avant J.-C.) où le fils battait son père dans le sens d’être juste et dans l’amour. L’homme a souvent tendance à se cacher derrière ce qualificatif de « justicier » en le prenant comme étant « juste et normal », en allant jusqu’à le confondre avec l’amour. Tout cela pour se légitimer de ses états purement égotiques que l’on constate généralement accompagnés de violence. En définitive, on peut en conclure que ce sont des états révélateurs d’intolérance et de manque de maîtrise de soi. Évidemment que l’on doit corriger quelquefois, mais d’un côté, il y a correction animée par la compassion et l’amour qui sont d’origine divine, et de l’autre, s’abandonner à des pulsions égotiques d’animosité et de violence incontrôlées.

     

    « Jaloux, coléreux, vindicatif… » Connaissez-vous de votre côté des gens qui ont ces qualités ? Euh… excusez, ces défauts ? En psychanalyse, on les qualifie de personnes qui, au plus profond de leur être sont en manque d’amour. Souvent inconsciemment, ils ne s’aiment pas. Et pour eux, on ne les aime pas non plus. Sur ce, comment peut-on dire cela de Dieu le créateur de l’amour, l’être parfait… ? Alors, si vous n’êtes pas comme des enfants qui croient malgré l’incohérence des textes, je vous laisse le temps d’y réfléchir.

     

    Dans ce que j’appelle « la haute spiritualité », dont la définition viendra d’elle-même plus tard, on parle d’attraction vibratoire. Aujourd’hui, certaines sciences dont la physique quantique pourraient même l’expliquer (cf. « Références et bibliographie »). Et les religieux – quant à eux – parlent de « jugement de Dieu ».

    Appelons cela comme on veut, mais, de mon point de vue, parler de jugement de Dieu me semble très dangereux. Là encore, il faut admettre que cette forme littérale est faite pour inspirer la crainte. Cela dit, je n’ai pas la science infuse, et qui suis-je pour vous parler de la sorte ? Seulement je trouve qu’il est important aujourd’hui de remettre les choses à leur place et de savoir plus exactement comment cela fonctionne, entre l’homme et le ciel.

    Il faut avouer que les religions ne donnent pas une très bonne image de ce Dieu. Finalement, objectivement, on pourrait penser que Dieu a peut-être fait l’homme à son image, mais l’homme – à son tour – ne s’est pas privé de faire Dieu à son image. Il y a du vrai dans cette idée. Aussi, je pense pouvoir vous démontrer qu’il s’agit bien souvent d’effets de miroir.

     

    Pensez-vous que Dieu est tout amour ou est-ce qu’il peut être dans le jugement, coléreux, vindicatif… ? Bien entendu, si on est tout amour, on ne peut pas être l’autre partie, ou encore, parfois l’une et parfois l’autre. Aussi, s’il est coléreux, vindicatif, justicier, etc., il n’est pas tout amour. Il serait au contraire en manque d’amour. Donc au plus logique, s’il est parfait comme on le dit, il n’a aucun manque. Alors la réponse tombe d’elle-même. C’est qu’il est tout amour et ne juge pas. Mais la question reste en suspens. Pourquoi parle-t-on du « jugement de Dieu » ? Et qui jugerait si ce n’est Dieu ?

    Déjà, pour ceux qui ne le savent pas, sachez que dans les sphères de la haute spiritualité, tout le monde a bien conscience que Dieu est tout amour.

    On dit aussi que Dieu est infini et indéfinissable. À croire que l’on ne parle pas du même Dieu. On dit que tout ce que l’on pourra dire de lui ne sera pas encore sa réelle définition. Mais dans le contexte, je pense que l’on peut déjà entrevoir certaines bases.

     

    Dieu n’envoie que de l’amour et il ne cesse de créer par son amour. Il maintient et vivifie toute la création par son amour. Il s’agit d’un amour inconditionnel et créateur. C’est aimer sans condition. Il aime, il ressent, il pense et il crée la vie. Et la vie prospère naturellement par cette énergie. C’est tout ce qu’il fait. Maintenant, vous pouvez penser que ce n’est pas grand-chose, mais c’est en fait tout ce qui est.

     

    « Créer par l’amour »… pouvez-vous le ressentir ? Comprendre et réellement conscientiser cela ? C’est une question des plus profondes parce que peu de gens arrivent à percevoir cet état de conscience. C’est de la vraie poésie inspirée d’un esprit infini d’amour et de vie. Tout le reste, c’est l’homme et autres entités qui le produisent. Maintenant, Dieu et – en particulier – « ses légions célestes » sont toujours là pour rectifier le tir, aider et insuffler l’amour et la vie à chaque élément.

    Il est clair que Dieu est tout amour sinon rien n’aurait pu être. On ne peut même pas envisager que des anges aient pu avoir ce côté de jugement, de menace, ou encore d’ego, car les anges sont alignés et suivent la conscience divine. Les anges sont comme les bras de Dieu. Ils interprètent ses vibrations en parfaite harmonie. Ils ont une conscience naturelle de la hiérarchie du ciel et ne peuvent passer outre la volonté divine. Les anges, archanges, maîtres ascensionnés et toutes les légions divines aident l’humanité à chaque instant, mais ne peuvent encore une fois outrepasser le libre arbitre de l’homme.

     

    Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons un pied dans le monde futur. Apparemment nous vivons depuis quelque temps « le Jugement dernier » de l’imagerie biblique, et cela peut prendre encore quelques bonnes années. Il est inévitable que le monde futur arrive et, avec le Messie.

    Le Jugement dernier, la résurrection des morts, le Messie… Toutes ces prophéties sont un effet de l’évolution que l’on pourrait capter de manière naturelle et évidente aujourd’hui lorsque, bien entendu, l’on a acquis certaines connaissances et atteint un certain état. Nous sommes tout simplement obligés d’évoluer, avec l’aide de Dieu et de ses légions célestes, ses maîtres, ses guides – et j’en passe…

    Le monde spirituel en parle, les textes sacrés également, et la science commence tout juste à l’entendre.

    En pratique, il existe quelques poignées d’hommes et de femmes à travers le monde qui émettent de bonnes énergies. Ce peut être des bonnes pensées, des prières, des bonnes actions, de la compassion, de l’amour inconditionnel, etc., et le ciel a commencé à renvoyer la pareille. Il s’agit là encore du phénomène des attractions vibratoires. Les apparences sont parfois contradictoires, mais le fait est que le monde évolue malgré tout. Il est vrai qu’actuellement il passe une étape assez chaotique, mais c’est cela le changement. Le monde se situe à une époque charnière dans laquelle il se trouve tiraillé entre deux énergies pratiquement opposées, de troisième et de cinquième dimension. C’est toujours flou et déstabilisant pour ceux qui n’arrivent pas à s’adapter à ces nouvelles ondes vibratoires que le ciel nous envoie. Il s’agit évidemment de hautes fréquences, d’énergies d’amour, de paix, d’harmonie, de joie…

    Encore une fois, religieusement, on peut parler de jugement. Il ne s’agit pas exactement de cela, mais finalement le fond est identique. En ce sens, on peut dire que ce n’est pas moins vrai. En revanche, c’est une façon de parler dans la forme en véhiculant des images de peur et de menaces, parce qu’apparemment l’homme d’hier – et encore d’aujourd’hui – a besoin de cela. En termes plus appropriés, c’est le résultat d’une cause à effet, un état d’être que certains ne pourront supporter.

     (extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

    Encore plus d’éclaircissement ? Lisez l'extrait du chapitre suivant : 

    Pourquoi parle-t-on de jugement de Dieu ?

     

     

     

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