• La résurrection des morts

     

    La résurrection des morts

     

    Ce n’est pas du tout dans l’idée de faire peur, et il ne s’agit pas non plus de morts-vivants, quoique la frénésie des croyances religieuses ait tendance à s’embourber dans ce genre d’idée. Ceux qui n’ont pas trop eu l’occasion de s’intéresser à la Bible doivent savoir que ce sujet nous vient de celle-ci. J’aimerais donc humblement apporter mes lumières, tenant compte de ce qui est rapporté dans les commentaires et légendes bibliques.

     

    Différents écrits racontent l’histoire d’un os dénommé « luz ». En langues sémitiques, luz signifie « amande ». En langue hébraïque, il désignerait sans grande précision, l’osselet d’une vertèbre cervicale. En revanche, personne ne sait précisément de quoi il s’agit. De même, la science n’a aucune connaissance à ce sujet. Généralement, au regard des différents commentaires bibliques, on s’accorde à dire que cette chose est située en haut de la colonne vertébrale, au niveau de l’occiput ou dans le cerveau.

    D’après la légende, cet os serait indestructible même au feu, et c’est à partir de celui-ci que s’opérerait la résurrection des morts, telle une plante qu’on arroserait et qui renaîtrait de sa graine.

     

    Je vous présente donc ici, ma théorie sur le sujet. Avant tout, sachez que, pour ma part, je vois ce passage sous un tout autre aspect qui me paraît des plus logiques, suivant mes connaissances en matière de spiritualité, biblique et théologie, le tout encadré de philosophies et sagesses de différents peuples et civilisations. J’entends par-là que je ne me fonde pas sur une simple idée ou pressentiment. Il y a une étude faite, cohérente et logique. J’insiste sur le fait qu’il s’agit de ma théorie, car, en majeure partie ou, dans les grandes lignes, je ne suis évidemment pas le seul à connaître toutes les choses que j’ai pu développer jusque-là. Aussi, le but n’est pas que vous suiviez aveuglément cette théorie. Libre à chacun de croire ce qu’il veut, mais avouez tout de même que le monde religieux demeure très confus sur la question.

    J’ai donc fait quelques petites recherches sur les différents récits et commentaires bibliques concernant « Luz », cet os légendaire d’où l’homme est supposé se reformer depuis la terre, et reprendre vie.

     

    Légendes, contes ou vérités, que peut-on en dire ?

    Notez tout de même que le Midrash parle de « légende ». Voir : Midrash (Lévitique Rabbah, XVIII ; Ecclésiaste Rabbah, XII, 5), Zohar (I, 137 a ; et III, 122 a). Le Midrash est un condensé de commentaires et de conclusions, basé sur les profondeurs de l’Ancien Testament, et qui affiche souvent un caractère prophétique. D’autres écrits y font également référence, voir : Coran (Sourates 81, 82, 84 ; XLI, 39 ; XXX, 50…) ainsi que d’autres commentateurs religieux sur les médecines et théologies juives, chrétiennes et musulmanes du Moyen Âge.

    En outre, « luz » signifierait également une « cité » où dit-on, l’ange de la mort ne pouvait sévir. Les hommes arrivés en fin de vie et souhaitant en finir, devaient alors sortir de cette cité pour expirer rapidement leur dernier souffle. La Bible (voir Genèse XVIII, 19 ; et Sota XLVI b) parle de Jérusalem qui avait à l’époque le nom de Luz. D’autres commentaires l’assimilent plus précisément à Bet-El au nord de Jérusalem, où Dieu se serait adressé à Jacob en songe. D’autres villes portant le nom de Luz ont été retrouvées, comme en France, à Argelès-Bagnères, en Irlande, dans un quartier juif du Moyen Âge, ou encore au pays des Hittites, et à Lizan, dans le Kurdistan.

     

    Que l’on parle de cette fameuse cité ou de cet osselet, pour le moment, nous ne pouvons que voir qu’ils ont tous deux un point commun : la vie, et plus précisément, la vie éternelle. Bref, étant donné que le sujet porte sur la résurrection des morts, intéressons-nous plutôt à ce fameux osselet pour voir plus précisément de quoi nous parlons.

    Dans les commentaires Midrashiques, on raconte que, vers 210 avant J.-C., un certain dénommé Ushaïa parlait de cet os (ou de cette chose) en tant que siège de l’âme. D’autres commentaires parlent d’un os ou d’un organe de la taille d’un grain d’orge, probablement de forme cubique, qui se situerait au sommet de la colonne vertébrale, à l’intérieur du crâne et sous le cerveau. Le tout surmonté d’une belle image : il ne se nourrirait que de ce que l’on mange le samedi soir pendant Mélavé Malka, le troisième repas du sabbat. On dit encore que celui qui ne participerait pas à ce troisième repas subirait les affres des temps prémessianiques.

    Retenez bien ce qui est dit dans ce dernier paragraphe :

    — le siège de l’âme ;

    — un organe situé sous le cerveau.

    — il se nourrit du troisième repas.

     

    Dans l’exégèse midrashique et commentaires, on dit que les morts se réveilleront, jusqu’à extrapoler en avançant qu’ils sortiront de terre. Voyez-vous sérieusement quelque chose qui se tient dans cette prophétie ? Croyez-vous vraiment cela tel que c’est écrit ? Bien entendu, le monde religieux le croit. On leur dit de croire, alors ils s’y forcent ; on ne sait jamais, si c’était vrai… On leur dit encore : si vous n’y croyez pas, vous ne ressusciterez pas lors du Jugement dernier. Rien n’est impossible pour le Créateur. Bien entendu, la Bible nous relate des miracles d’une très grande puissance, alors, pourquoi pas. Enfin, de mon côté, j’ai appris que ce qui est mort est mort. Comme il est écrit : « un corps mort retourne à la poussière, à la terre ».

    Tout élément est divin, mais ce que l’on pourrait faire de la terre ne serait que des choses sans âme divine. Concernant cette déduction, nous pourrions nous référer à certaines histoires mystiques à propos du « golem », un homme tiré de la terre, animé, mais sans âme.

    En revanche, notez bien que l’homme est appelé Adam, ce qui vient d’adama – « la terre » en langue hébraïque. Notez aussi que l’homme se réveillera à sa nouvelle conscience suivant ce qui a déjà été développé.

     

    Ma théorie

    Le monde spirituel et même certains scientifiques (médecins et physiciens) s’accordent sur le fait que la glande pinéale (ou épiphyse) située sous le cerveau est en quelque sorte le siège de l’âme ou, en d’autres termes, le siège de la spiritualité par excellence. Et, chose assez extraordinaire, cette glande est située précisément au-dessus de la colonne vertébrale, sous le cerveau.

     

    Citons quelques extraits de Sergio Machado dans le journal brésilien Espirita, octobre 2010.

     

    Suivant la doctrine spirite

    Parmi tant d’autres, Allan Kardec (XIXe siècle) donne quelques explications à ce propos. Dans son œuvre spirite Missionnaires de la lumière, la pinéale est décrite comme étant la glande de la vie spirituelle et mentale.

     

    Suivant la science

    (et c’est bien la science d’aujourd’hui qui en parle)

    Au Brésil, l’un des plus grands chercheurs dans ce domaine est le neurochirurgien Sergio Felipe de Oliveira, titulaire d’un magistère en sciences de la faculté de médecine de l’université de São Paulo, directeur de la clinique Pineal Mind de São Paulo. Il a également étudié la physique durant quatre ans à l’université de São Paulo, au sein de laquelle il a travaillé sur les théories des champs d’ADN, et compte tenu de sa formation en matière de génétique du cœur, il en a déduit que les gènes ne sauraient fonctionner sans qu’un esprit n’induise leur fonctionnement (embryogenèse).

     

    La Pinéale     L’épiphyse neurale, ou glande pinéale, ou tout simplement la pinéale, est une petite glande endocrine située à proximité du centre du cerveau.

    Depuis René Descartes au XVIIe siècle, qui affirmait que l’âme humaine se situait en elle, la glande pinéale était considérée comme étant un organe possédant des fonctions transcendantales

    Les défenseurs des capacités transcendantales de cet organe le considèrent comme étant une antenne. La glande pinéale porte dans sa constitution, des cristaux d’apatite.

    Selon une théorie, ces cristaux vibreraient en fonction des ondes électromagnétiques captées, ce qui expliquerait la régulation du cycle menstruel d’après les phases de la lune, ou entre autres, la capacité d’orientation des hirondelles au cours de leurs migrations (elles captent les champs électromagnétiques de la terre). Chez l’être humain, elle serait capable d’interagir avec d’autres zones du cerveau comme le cortex cérébral qui serait capable de déchiffrer de telles informations. Une telle interaction serait moins développée chez les autres animaux. Cette théorie prétend expliquer les phénomènes paranormaux tels que la clairvoyance, la télépathie et la médiumnité.

    Certains scientifiques ont constaté qu’à l’image d’une antenne, la glande pinéale était capable de capter les radiations électromagnétiques de la Lune, les radiations électromagnétiques venues du Soleil, du cosmos, et même d’éveiller la production de certaines substances neurotransmettrices, qui stimulent l’activité physique et mentale.

    Dans le cadre de la physique quantique, d’après la théorie des supercordes, il n’existerait pas moins de onze dimensions différentes dans l’univers, et une communication entre elles serait possible. »

    Entre parenthèses, d’après ce que j’ai moi-même appris, il existerait une bonne centaine de dimensions rien que dans notre système solaire et probablement des centaines, voire des milliers dans notre univers et d’autres !

    « En d’autres termes, la glande pinéale serait capable de détecter les dimensions invisibles aux yeux ordinaires et aux sens courants. Ce petit radar serait lié aux phénomènes tels que la clairvoyance (voyance d’événements passés ou non encore advenus), la télépathie (communication au moyen de la pensée) et la médiumnité (capacité d’entrer en contact avec d’autres dimensions).  »

     

    troisième œil relié à la pinéale    Dans les traditions hindoue et bouddhiste, on en parle en tant que troisième œil ouvrant à la perception d’autres dimensions et à des capacités extrasensorielles telles que : clairvoyance, clair-sentience, médiumnité,  télépathie…

    L'image nous montre ce point entre les yeux. Il s'agit d'un "bindi" (appelé aussi suivant les origines : sindur, tika, tilak ou pottu), un maquillage au curcumine situé au niveau du sixième chakra "ajna", le troisième œil. Nous pouvons voir qu'il correspond précisément à la position de la pinéale.

    Position de la pinéale

    l’œil d’Horus    On en parle également depuis l’ancienne Égypte (voir "l’œil d’Horus").

    L'image ci-contre (partie de droite) nous montre une coupe du cerveau entre les deux hémisphères au niveau de la glande pinéale. Nous pouvons nous rendre compte de la ressemblance frappante avec l’œil d'Horus (image de gauche).


    Les canaux de perceptions extra-sensorielles    Dans les milieux spirituels d’aujourd’hui que l’on catégorise toujours comme avant-gardistes ou New Age, il s’avère que cette glande possède un large éventail de capacités extrasensorielles telles que : médiumnité, clairvoyance, télépathie, clair-savoir, clair-olfaction, clair-saveur, clair-sentience. Ces dernières sont donc de nouveaux sens, et la capacité de ressentir des choses hors de notre dimension, en dehors, et complémentaires à nos cinq sens courants. La glande pinéale agit donc comme un radar qui capte des informations et qui sont ensuite interprétées par différentes parties du cerveau, suivant les capacités de chacun.

     

     

    Voilà donc déjà, au regard de la science, où se cachent les environ 90 % du cerveau inutilisé.

    Ne voyez-vous pas beaucoup de choses s’éclairer ? Le Jugement dernier, la résurrection des morts, le messie…

     

    Récapitulons notre propos :

    — Le Jugement dernier est le fait d’une harmonisation vibratoire, d’un passage entre l’Ancien Monde et le Nouveau Monde.

    — La résurrection des morts est un changement de conscience, un passage où on se réveille à notre individualité ou – si vous préférez – à ce que l’on est réellement en rééduquant l’ego. Cette phase est également en relation au shabbat rapporté de la mystique. Le sens absolu du shabbat étant d’outrepasser l’intellect et l’ego afin de laisser place à l’Esprit en soi, et de s’aligner à la conscience divine – d’où il se diffuse – l’amour et la joie qui est par définition, l’essence même de la vie.

    Chose importante, il faut aussi ajouter que l’homme se réveillera à ses facultés extrasensorielles. Par là, il retrouvera la mémoire de ses anciennes vies – ses multiples réincarnations. C’est cette fois, ce à quoi font référence les commentaires mystiques en parlant du luz qui se nourrirait du troisième repas du shabbat. Évidemment, il s’agit là encore d’une métaphore se rapportant à une nourriture spirituelle pour accéder à la troisième étape : « les facultés extrasensorielles » qui suivent le changement de conscience du temps shabbatique. Or, sans nourriture spirituelle – qui entend la dissipation de l’ego –, il sera bien entendu très difficile de supporter les temps prémessianiques. Bref, d’après mes études, c’est aussi sous cette forme que les morts ressusciteront.

    — Et le Messie est l’accomplissement de l’homme prêt pour le monde futur.

    Ainsi, l’homme s’éveillera à une nouvelle conscience, ce qui pour moi constitue principalement la résurrection dont on parle en matière biblique. Une autre parabole étant la mémoire de nos vies antérieures, « nos différentes personnes ». 

    (extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

     

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