Au plus profond de moi-même, j’ai toujours eu l’intime conviction qu’il devait exister des règles de vie relativement exhaustives sous une forme mathématique, de manière à gérer au mieux et sans embûche sa propre vie puis, somme toute, la vie globale du monde. Sur ce, j’ai été une bonne partie de ma vie dans l’étude et le questionnement du pourquoi, et du quoi fait quoi sur les personnes et les éléments. De fil en aiguille, ayant participé à bons nombres d’enseignements de multiples milieux religieux, je me suis ensuite tourné vers la spiritualité pure, et parallèlement à cela, je me suis fortement intéressé au développement personnel, et puis encore, bien d’autres choses assez extraordinaires. Suite à ce parcours, certaines questions qui m’étaient auparavant inexplicables et qui demeuraient sans réponse, m’apparaissent depuis quelques années d’une évidence que je qualifierais plutôt d’« absolue ». Aujourd’hui, ce que je peux dire de tout cela, c’est qu’il en est découlé un nouvel état de conscience que je trouve des plus fluides, et pour le moins libérateur. Enfin, je vous raconterai quelques détails de mon parcours simplement pour dissiper quelques interrogations sur ma personne.
J’aimerais toutefois souligner que ce n’est pas le but ni le sens de l’ouvrage. Car qu’a-t-on à faire de qui je suis et d’où je viens ? Eh oui, je trouve assez curieux que bien souvent, le monde se focalise sur l’auteur, le créateur, et non sur sa création qui est finalement le principal et le plus important. Alors quand on ne connaît pas l’auteur, il n’est pas rare de constater que pour se conforter sur ses propres opinions, l’on demande des références : Qui est-il ? D’où sort-il ? A-t-il une histoire ? Est-il connu ; réputé ? On met des points, des notes pour savoir s’il bénéficie d’une quelconque popularité et s’il nous est possible de considérer son travail sans trop de jugements négatifs. Alors ? Que peut-on entendre par-là ? Faut-il en conclure que l’on est incapable de savoir par soi-même si l’on aime et si l’on peut accorder du crédit à quelque chose ? S’agit-il d’un formatage ou encore, aime-t-on l’œuvre ou les références ?
Un exemple simple : si l’on vous met entre les mains une œuvre picturale sans que vous soyez particulièrement connaisseur, vous risquez peut-être de la trouver jolie, intéressante, et d’apprécier, ou inversement, de ne pas aimer. En revanche, si l’on vous dit que c’est un tableau de Picasso, alors, ce n’est plus la même histoire. Ça prend tout de suite une autre dimension dans votre tête. De même, prenez deux produits de « marque » très réputé, absolument identiques et sortant d’une même fabrique. L’un des produits portera la marque du fabriquant alors que l’autre ne la portera pas. Évidemment, que l’on parle de qualité ou de prix, on n’attribuera absolument pas la même valeur au produit sans la marque. On dit que l’habit ne fait pas le moine, mais d’après ce qui vient d’être démontré, on peut se rendre à l’évidence que ça fonctionne toujours. Vous est-il possible d’admettre ce fait ? Je vous laisse y réfléchir.
Comme je vous l’ai dit, ce que je peux en conclure aujourd’hui et depuis quelques années déjà, c’est qu’il me semble bien pouvoir répondre à bon nombre de ces questions existentielles et autres profondeurs du pourquoi et du comment, souvent de manière évidente, suite à un parcours de vie pour le moins spécifique. Je ne voudrais surtout pas vous paraître présomptueux, mais lorsque qu’une question m’est posée, qu’elle vienne d’un tiers ou de moi-même, il s’affiche souvent à moi, une réponse qui me paraît d’une évidence absolue. Toujours est-il, ce n’est pas systématiquement immédiat, et de même, personne ne peut avoir réponse à tout. Il faut parfois un moment pour que la lumière arrive et puis, disposer de certaines connaissances qui feraient en quelques sortes office de bases de données s’affairant au sujet. Enfin, au fil de votre lecture, vous comprendrez quels en sont les facteurs et processus, en espérant que vous puissiez vous-mêmes les appliquer élevé de votre nouvelle conscience. En outre, sachez que je suis toujours ouvert humblement et de façon collaboratrice aux avis contraires, quitte à les rechercher moi-même pour ce que je vois. Aussi, je n’ai rien inventé, je ne suis généralement pas le seul à pouvoir développer et avancer des choses concernant les sujets que je vous présenterai dans ce présent ouvrage. Mais peut-être que ma façon de le faire fera éclore en vous aussi, une nouvelle conscience de ce qui est, et de comment vont les choses. Ainsi, sans grandes prétentions, il s’agit globalement de pouvoir apaiser quand cela est nécessaire, d’éclairer, et – pourquoi pas – d’éveiller les consciences. J’aimerais donc humblement vous faire partager quelques-unes de ces vérités qui se révèlent finalement des plus vitales pour chacun et, de ce fait, pour le monde.
Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher un lien : http://www.alainbenitah.com/
Bien évidemment, nous aurions pu placer plusieurs titres différents. Je vous avoue que le choix a été assez difficile parce qu’il se devait d’être judicieux, et de plus, il est quasi impossible de tout résumer en trois mots. Ainsi, Une Nouvelle Conscience, un Nouveau Monde sous-entend « l’évolution des consciences au regard d’un Nouveau Monde » qui se profile depuis quelques années déjà, nous insufflant ses nouvelles énergies. Or, bien qu’il s’agisse d’énergies positives et absolument bénéfiques, elles peuvent pour beaucoup, s’avérer déstabilisantes et difficiles à vivre. De ce fait, il est évident que l’humanité doit s’y adapter par certains réalignements visant notre mental, notre psychisme, notre corps physique, ainsi que d’autres éléments subtils dont nous parlerons. Tout cela ayant pour finalité, l’aboutissement d’une nouvelle conscience en chacun, pour une vie meilleure, et dans une plus belle adéquation au regard de ce Nouveau Monde.
Il s’agit en fait d’un changement suivant un processus d’élévation tout aussi personnel que planétaire, se résumant en deux mots à « vibrer haut ». Bien sûr, un tel titre pourrait dire beaucoup de choses et d’ailleurs, vous verrez que ces deux mots tout simples, « vibrer haut » demandent réellement pas mal de changements pour la majorité des gens. Changement de conscience, changement d’état d’être, ou tout simplement, « un changement ». Or le changement est généralement ce qu’il y a de plus difficile pour le commun des mortels.
D’une manière générale, l’homme est fait ainsi. Nous avons tendance à rattacher nos expériences présentes à celles de notre passé ; ce qui revient à dire que nos expériences passées ont participé à forger nos croyances. Aussi, même s’il faut parfois des années pour cela, il n’est pas rare de s’apercevoir qu’en définitive, quelques-unes de ces croyances proviennent de bases infondées qui pourraient finalement s’avérer erronées ou pour le moins obsolètes.
Lorsque vous écoutez quelqu’un, ou que vous lisez quelque chose différent de vos schémas de pensée, culturels, ou simplement, différent de vos expériences de vie – en réalité, différent de vos croyances –, vous vous placez plus ou moins consciemment dans une posture de méfiance, vous confortant ainsi dans vos préjugés. De ce fait, généralement vous ne pouvez pas, ou, ne voulez pas y entendre grand-chose. Dans ces conditions, une réaction souvent inconsciente fera que vous zappez en grande partie l’information. Dans cet état pour le moins bloqué et fermé, vous admettrez – je l’espère – qu’il ne sera évidemment pas commode de conscientiser la profondeur d’une information. En effet, suivant cet état de conscience vous ne pouvez voir que la partie visible de l’iceberg, ou pire, il se pourrait que vous compreniez et voyiez autre chose que l’information donnée. Tout cela parce que l’on est pris par sa propre vision des choses. On se sera façonné de la sorte, une réalité qui pourrait s’avérer complètement déformée de l’information donnée. Alors on zappe, on tourne la page, et l’on passe à autre chose.
Ce qu’il faut comprendre, et surtout dans ce genre de thème, c’est que pour toute information susceptible de vous faire gravir une marche de l’évolution, le lâcher-prise sur les croyances est un point primordial. Enfin, disons simplement qu’il est préférable de vivre la magie du présent.
Si un jour quelqu’un vous dit qu’il est capable marcher sur les murs et aux plafonds, ce qui à priori peut paraître absurde, voire très drôle, mais une meilleure réaction serait d’éviter de se moquer de lui et, plus intelligemment, plus raisonnablement, demandez-lui plutôt comment il fait. Voyez ensuite si ses allégations tiennent la route, tout du moins en théorie ou peut-être encore, sous une autre forme ou un contexte spécifique. Si l’information vous semble spécieuse sans que vous y compreniez grand-chose, ne la jetez pas. Mettez-la de côté, puis, peut-être qu’un jour vous comprendrez. Oui, il est possible que vous compreniez que quelque part il y avait un fond de vérité ou peut-être encore, que tout était vrai. Cela dit, avec « humour », il se peut qu’à la fin de votre lecture vous compreniez qu’il est tout à fait possible de marcher au plafond…
Sachez aussi que nous ne sommes pas dans un impératif de comprendre absolument tout, mais plutôt d’être ouvert, et sans préjugé à ce que l’on raconte. De ce fait, soyez certain qu’il restera toujours acquis pour vous, quelques particules de lumière. Telles des graines implantées en votre inconscient qui ne manqueront pas de se révéler à un moment où vous en aurez le plus besoin. En étant humble, d’un point de vue neutre et sans jugement, on prend l’information, et ce n’est qu’après que l’on voit ce que l’on peut en faire.
Quand je parle de « croyances », il s’agit de toutes les croyances, sans exception. Ce n’est pas ciblé, croyances religieuses, superstitions, coutumes, ou toute autre chose. Il s’agit de tout ce qui a fait celui que vous êtes aujourd’hui. Il s’agit de tout ce que vous avez pu croire depuis votre plus tendre enfance par le bien ou le mal. De tout ce que vous avez pu accepter comme étant vrai. Il s’agit également des croyances de vos parents, de vos ancêtres qui ont laissé des traces en vous. Et probablement plus difficilement crédible pour certains, il s’agit également de vos propres croyances, issues de vos vies antérieures. Tout cela est consigné en votre être, et nous verrons plus en détail que l’ADN y joue son rôle.
Il est donc nécessaire de savoir écouter d’un point de vue neutre, sans préjugé, sans critique et sans jugement. Ensuite, peser, ressentir où est la vérité. En définitive, chacun en fera ce qu’il veut ou ce qu’il peut. Aussi, il est normal que des personnes sous influence karmique et zodiacale ne puissent saisir certaines choses, car il peut y avoir blocages, mais chacun a le potentiel d’y parvenir s’il le souhaite. Cela est simplement dû à l’ouverture de conscience de chacun et à son lâcher-prise. Il est donc préférable d’oser enlever ses œillères, oser au moins mettre de côté ses croyances qui ne font qu’embourber l’esprit et le retenir prisonnier. Le meilleur des états, je pense que vous l’aurez compris, étant de se débarrasser de tout ce que l’on est concernant ce qui a forgé notre personnalité. Et en quelque sorte, de retrouver l’état relativement vierge de l’enfant en soi.
Dans l’aventure à laquelle je vous convie, bien évidemment, nous parlerons de spiritualité, de science, de quantiques appliquées, de religion, et nous en viendrons inéluctablement à philosopher. Ce qui, je pense, ne restera pas sans effet sur les consciences. Forcément quand on parle de spiritualité et de croyances, inévitablement, on est amené à toucher le monde religieux. La religion s’étant construit une assise des plus solides dans le monde depuis des millénaires, il est donc évident que nos croyances puissent en comporter une bonne part. Et cela même, si l’on n’est absolument pas religieux ni aucunement croyant, spirituellement parlant, il demeure obligatoirement chez le commun des hommes une empreinte de base religieuse, si ce n’est par les échanges avec l’entourage, les échanges médiatiques… Par exemple, il est évident que l’on parlera toujours de Noël, du jour de l’an, des jours saints et de tout ce que cela inclut. Et, en définitive, tout cela interpénètre et fusionne au niveau de la planète, ce qui caractérise sa conscience globale, « la conscience collective ».
En effet, à l’échelon universel, il réside une conscience planétaire comme on pourrait parler de l’état d’esprit, ou du niveau évolutif global de l’humanité. Bien entendu, nous avons chacun notre propre niveau de conscience et le choix d’accepter ou pas, la schématique commune. Mais comme on dit, nous sommes tous sur le même bateau. Que vous le vouliez ou non, il y a fusion des consciences dues à ces multiples formes d’échanges, ce qui projette un état de conscience globale au niveau de l’humanité et donc, de la planète.
Dans cet ouvrage, je mettrai l’accent principalement sur la religion, ceci simplement afin d’établir des comparatifs vis-à-vis de certaines croyances issues des textes sacrés. J’en parlerai bien souvent en tant que support global, de manière neutre, sans aucune discrimination et aucun parti pris, quant à l’une ou l’autre des religions.
(extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)
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Quand c'est du bien, tout va pour le mieux, mais si ça ne correspond pas à ce que l'on souhaite, alors là, évidemment, ça pose problème. Nous allons donc essayer d'élucider au mieux la question et plus particulièrement, celle des problèmes, de manière à pouvoir y remédier tant que possible. Je n'aime pas parler de « problèmes », mais il faut bien avouer que sur cette planète, rares sont ceux qui n'en ont point. Généralement, tout le monde y pense, et cela même, jusqu'à se les créer. Ensuite, on cherche inlassablement à s'en dépêtrer ou à y échapper.
En général, quand on a des soucis, on remet le problème entre les mains de Dieu si l'on est quelque peu croyant. Ou alors, on jette la pierre aux autres, ou encore on ira inventer des choses comme le destin, la malchance, etc. Enfin, on aura tendance à chercher tout ce que l'on pourra trouver autour de soi, à part soi-même. Bien entendu – nous subissons – alors l'instinct veut que l'on se place en tant que victime, et dans ce cas, il est clair que la cause première ne peut pas provenir de soi-même. Mais voyez comme cette image est significative : « On cherchera tout autour de soi, et très rarement en soi-même ». Un point central attractif, et des choses qui tournent autour. Cette image se retrouve dans bien des cas, par exemple dans l'atome et ses électrons, dans les systèmes stellaires, les galaxies…
En prenant l'image de l'atome. Bien que ses électrons soient séparés du noyau, ils font bien partie du même atome. Ensuite, ces atomes s'attirent les uns les autres ; ils se lient par affinité et forment des molécules qui à leur tour, émettent une vibration commune et attractive. Pour l'être humain, eh bien, c'est à peu près la même chose, à part que généralement, il n'a pas conscience qu'il fait partie « du tout ». Alors il a tendance à accuser tout ce qui l'entoure. Dans certains cas, il a même le sentiment que le ciel lui en veut. Eh oui, vous devez connaître ces mots : « Mais qu'ai-je fait au Bon Dieu ? »…
D'autre part, il est vrai que chacun est relativement soumis à son karma. Il peut encore être sous l'influence du zodiaque et autres vibrations cosmiques… Enfin, nous en développerons le sujet plus loin.
Pour les curieux, donnons déjà quelques précisions…
Le karma a tendance à mener les humains par le bout du nez et bien souvent on ne peut pas faire autrement que de le suivre. Cela peut être dû à de multiples causes comme les tentations, les instincts irrésistibles, l'ego, et – il faut tout de même le dire – l'immaturité. Alors, on parlera de destin entre autres choses… Néanmoins le libre arbitre existe et comme on le dit aussi : on a toujours le choix. Alors vous me direz que d'un côté Dieu nous donne le choix avec le libre arbitre, et d'un autre, il nous bloque et nous manipule avec le karma, le zodiaque, etc.
Effectivement, Dieu nous donne toutes ces choses, mais il les a données dans un certain ordre pour l'harmonie. Et l'homme, n'en ayant pas la maîtrise, les a prises plutôt dans le désordre, d'où la dysharmonie.
Penchons-nous sur la Bible. Beaucoup pensent que la Bible contient des vérités à étudier dans leurs profondeurs, mais beaucoup également, trouvent qu'elle demeure très énigmatique. L'ayant moi-même étudiée de longues années, j'aimerais donc avec vous, en éclaircir quelques points qui me paraissent essentiels.
Aussi, pensez-vous que l'arbre de la connaissance était une erreur ou encore, une préméditation de la part de Dieu ? Oui, je l'ai entendu. Évidemment que non. Toute la création est le corps manifesté de Dieu, tout comme le corps humain est la manifestation de l'Esprit de l'homme. Tout comme le macrocosme (le cosmos), et le microcosme (l'homme).
Pour l'expliquer simplement, la création est comme le corps de Dieu, et en ce sens, Dieu ne pouvait pas se manifester ou – si vous préférez – se représenter sans cet arbre, puisqu'il fait partie de lui au niveau de ses différentes puissances, ou facultés. Dieu donne tout ce qui est ; mais pour manger de l'arbre de la connaissance et avoir la maîtrise de ses effets, il fallait déjà être grand, mature, et d'une conscience élevée. D'où l'erreur d'Adam et Ève d'en avoir mangé. Bien sûr, il y a des profondeurs, mais je pense qu'il est préférable de l'expliquer le plus simplement possible, pour la bonne compréhension de tous. Enfin, pour ceux qui préfèrent se nourrir à la façon intellectuelle, ne vous inquiétez pas, à mon humble avis, vous serez bien servis aussi !
Quant aux influences zodiacales et cosmiques, comme je l'avance, ce sont des influences. Mais encore. Pensez-vous que Dieu ait placé le zodiaque et les influences du cosmos pour nous mettre des bâtons dans les roues ? Ou peut-être encore, pour nous manipuler et que nous nous y soumettions ?
En fait, d'après certains secrets, et autres mystiques que l'on pourrait retrouver dans le Zohar, c'est notre âme elle-même qui choisit son zodiaque pour son incarnation. C'est-à-dire qu'elle choisit le moment précis de son incarnation suivant la vie qu'elle souhaite expérimenter.
Alors n'y trouvez-vous pas là, déjà, quelques lumières ?
Toutes ces choses qui viennent d'être exposées n'existent en fait que pour la propre élévation de l'homme et du monde relatif à son univers. En réalité, ces choses existent pour nous pousser à la maîtrise de soi – changer, et ainsi pouvoir recevoir ces effets cosmiques de manière positive. Ils sont là en tant qu'outils pour aider l'homme dans son karma sur le chemin de son élévation, de son évolution de conscience. Eh oui, tout ce qui est sur terre – y compris ces influences – n'existe que pour la propre évolution de tous. Chacun a son propre travail et chacun participe à l'élévation commune à l'échelle de l'humanité. Bref, nous approfondirons plus loin ces dernières questions.
Revenons-en à l'attraction vibratoire.
Je disais que généralement dans la vision de l'homme, tout ce qui peut lui arriver de mauvais est souvent attribué à la faute des autres ou de toute autre chose, à part lui-même. Cette histoire est à peu près vieille comme le monde : depuis Adam et Ève, à l'instant où ils ont mangé du fruit de l'arbre de la connaissance. À cette suite, Dieu demanda pourquoi à Adam. Alors Adam n'a pas pu s'empêcher de remettre la faute sur Ève en rétorquant (Genèse 3:12) : « C'est la femme que tu m'as donnée qui m'a tenté ». N'est-ce pas étonnant ?
Ensuite, tout au long de l'histoire biblique et de ses commentaires, on ne peut s'empêcher d'accuser le serpent, et tant qu'à faire, l'arbre avec… Mais généralement, ce n'est jamais soi-même. Curieux, non ? Quoi qu'il en soit, le fait d'aller chercher en dehors de soi – schéma bien connu des psychologues – est tout à fait instinctif et bien souvent inconscient. On cherche à se débarrasser du problème coûte que coûte, quitte à le reporter sur les autres – tant qu'il n'est pas sur soi, c'est la seule chose qui importe. On veut se sauver avant tout. C'est l'instinct de conservation.
Comment pouvons-nous comprendre qu'en réalité tout problème provient à la base de notre état intérieur ?
Aussi, je le rappelle : Tout le monde, en général, est conscient que son état intérieur est le résultat de ce qui l'a forgé tout au long de sa vie. Mais ce n'est pas tout ; il est aussi la résultante de nos vies, celles de nos multiples incarnations, et tout cela est encore soumis à l'influence de nos ancêtres familiaux. Rendez-vous compte ! Depuis des milliers d'années ; les traumatismes, les déceptions, les faiblesses, les joies et les peurs… Tout ce qui a pu marquer est inscrit et incorporé en chacun, caché au plus profond de son être.
Aussi, nous verrons plus loin que ces informations ont marqué l'ADN, et autres corps de l'homme – ces corps subtils énergétiques. C'est ce qui nous a fait ; chacun, avec nos défauts et nos qualités. Bien sûr, nous évoluons et nous dépassons certains ennuis. Mais cela n'empêche en rien que, si nous sommes incarnés sur cette terre, en cette époque, c'est qu'il y a encore des choses à voir. À de très rares exceptions, nous sommes tous là pour apprendre de nos expériences et évoluer.
Je conçois qu'il se peut que vous ayez du mal à acquiescer devant certaines vérités comme : la réincarnation, les énergies vibratoires, la conscience liée à l'ADN et de nombreuses autres choses. Le but de cet ouvrage est précisément d'éveiller les consciences. Apporter un peu de lumière sur les questions existentielles et envers le ciel, en révélant au juste, ce qui fait que les choses sont ce qu'elles sont, et comment mieux y réagir. Aussi, je me réfère souvent à des rapports théologiques ; car, comme je vous l'ai dit, il faut admettre que la religion est bien implantée en ce monde, de manière ancestrale.
Si vous n'êtes vraiment pas prêt à entendre ce genre de chose, eh bien, c'est votre libre choix que je respecterais en toute compassion.
Si vous êtes curieux et suffisamment ouvert, j'espère que cet ouvrage vous éclairera tant que possible…
Il arrive que certains soient soumis à quelques croyances ou superstitions. Or, quand il se produit des soucis récurrents qui paraissent bien installés, et que finalement dans votre désarroi vous pourriez croire que vous êtes sous l'emprise d'un mauvais sort, vous pourriez en venir à vous dire : Pourquoi précisément moi, et pas mon voisin ?
En fait, il est fort probable qu'à la base vous y soyez plus sensibles que le voisin. Alors, au lieu de rejeter le problème sur l'extérieur, n'y aurait-il pas quelque chose à faire en vous-même ?
Bien entendu, en dehors de vous qui subissez, ceux qui sont capables d'envoyer ce genre d'énergies « nocives » ont aussi leurs propres affaires à travailler. Mais il s'agit d'eux et non de nous. Pour notre part, le travail est d'éviter d'être sensibles à toute mauvaise énergie. En effet. À ressasser sur les nocivités et les agressions extérieures, nous les prenons en nous ; nous vibrons comme elles ; nous les nourrissons. Évidemment, cette option n'a pas de finalité bien réjouissante. En allant en ce sens, nous n'en finirions pas, nous partirions à la guerre, nous verrions l'enfer, jusqu'à même nous autodétruire.
Quand on dit qu'il faut s'efforcer à rester dans le positif, ce n'est pas pour rien. Ce ne sont pas que de belles paroles ou de la philo. On a tendance à répondre : « Oui je sais », mais que sait-on au juste ? À priori, peu savent qu'il se cache une véritable réalité là-dessous.
Du mauvais, il y en a toujours un peu partout, mais du bon aussi. Notez bien ce qui suit : Le problème est qu'en étant dans un état intérieur qui n'est pas particulièrement bien, on risque fort d'attirer tout ce qui peut y ressembler. Voilà en gros comment fonctionne l'attraction vibratoire.
Maintenant, voyons d'un peu plus près cette réalité.
Tout est énergie. Dans le contexte, il s'agit d'énergies vibratoires, et plus précisément « d'ondes vibratoires électromagnétiques ». Sans m'étaler sur la question, en Kabbale, on pourra vous expliquer que la base n'est pas énergie mais lumière. C'est la lumière qui provoque l'énergie. Et la base créatrice est amour et pensée. Concernant cette dernière, on pourra aussi développer en vous disant qu'il s'agit en réalité de l'ADN cosmique, ou d'une pensée cosmique informe et fluidique – fruit de la création, dans laquelle on façonne sa propre pensée. Ce que l'on appelle « la forme-pensée » est le démarrage d'une création pouvant se manifester jusque dans la matière… Vous avez compris ?
Oui, que tout cela est bien compliqué ! En effet, c'est juste pour vous dire que j'ai moi-même étudié toutes ces choses et que la globalité de mes développements ne s'appuie pas sur de simples idées, mais sur de multiples études et expériences vécues. Cela, même s'il m'arrive de m'engager sur des propos philosophiques, mes développements sont souvent pour moi, ce que je définirais comme « la sève de l'âme ».
Je vous préviens tout de même ; je suis conscient que la première partie de cet ouvrage est assez matheuse et soumise à l'intellect, mais je me sens obligé d'en passer par là. D'ailleurs, c'est également dans le dessein de vous laisser entrevoir le sens évolutif des consciences. Ensuite, j'aimerais vous démontrer que l'on peut se servir de cette faculté – l'intellect – d'une manière tout à fait différente, plus propre, plus productive, et cela, quel que soit le domaine traité. Aussi je vous demanderai un peu de patience ; je vous assure que ma plume s'aiguisera au fil des pages de ce livre. Vous devriez y prendre plus de goût, et même – je l'espère – être captivé par sa lecture.
Enfin, entrons dans le vif du sujet.
L'attraction vibratoire est un phénomène étudié aujourd'hui en physique quantique (cf. « Références et bibliographie » en fin d'ouvrage). Tout corps émet des ondes vibratoires et attire à lui les mêmes ondes provenant d'autres corps, ou de tout autre élément. Et ce, qu'il soit fait d'une base matérielle, ou purement éthéré, à l'état d'énergie. On peut même y inclure l'énergie contenue dans le vide, voire, dans le vide cosmique.
La science découvre de nos jours ce que la spiritualité manipule un peu comme un enfant depuis des milliers d'années. En physique quantique, il est prouvé aujourd'hui que le vide n'existe pas. On y trouve d'énormes quantités de réseaux d'énergies et tout est émetteur d'ondes vibratoires. Ainsi, comme dans notre cerveau, il se produit des échanges de données qui influencent chaque élément, chaque corps, et donc, chaque personne. Et cela bien souvent, dans une totale inconscience pour chacun.
Sur terre et jusque dans le cosmos, il existe des groupes amalgamés d'énergies vibrant à une certaine fréquence. Ces énergies peuvent être bonnes, moins bonnes, ou mauvaises. Certaines énergies s'amalgament justement du fait que toutes énergies identiques s'attirent les unes aux autres comme des aimants, ou à l'image des molécules dont nous avons parlé. Sous cette forme, on parlera d'égrégores. Ces derniers comme toutes énergies peuvent être créés par l'être humain ou groupe de personnes qui ont le même mental, ou la même pensée souvent répétitive. Ainsi on pourrait dire que lorsque l'égrégore est bien nourri et renforcé par les pensées et les mots, celui-ci acquiert une certaine forme de vie. Telle une entité ; il devient relativement indépendant et actif suivant la force qu'on lui aura donnée. En d'autres termes, en prenant l'exemple des prières ; lorsque plusieurs personnes prient en même temps, en se focalisant sur un même sujet, il se crée un amalgame d'énergies agissantes qu'on appelle égrégore.
Il existe également des énergies libres, tout comme les électrons libres. Une connaissance basique de la chimie vous donnerait une bonne image de ces phénomènes d'attractions. Il s'agit en fait, d'une loi universelle. Tout ce qui vibre à la même fréquence s'attire comme des aimants et, à l'inverse, tout ce qui n'a pas la même vibration se repousse.
Bien entendu, quand on parle d'attraction, il serait plus précis de parler d'attraction-répulsion. Oui, il va de soi qu'en étudiant l'attraction vibratoire on y trouve la répulsion. Nous sommes tous confrontés à ces énergies d'attraction-répulsion pour le meilleur équilibre du monde. En revanche, il surgit souvent des points de déséquilibre du mauvais côté, principalement dû à l'état de conscience planétaire. Et la question demeure pour chacun de savoir comment attirer les bonnes choses et repousser les mauvaises.
On dit aussi que les opposés s'attirent, mais ce n'est pas la bonne image. Il y a obligatoirement une vibration commune et forte qui fait qu'ils s'attirent. Et si vraiment il s'agissait d'opposés, il y aurait alors répulsion. En d'autres termes, on n'aurait aucunement affaire à cette autre partie.
Je vais prendre un exemple des plus simples, sans grande valeur, juste pour l'explication.
Une personne peut avoir peur de l'eau et une autre, au contraire, aimer l'eau. Dans ce cas, la vibration commune est « l'eau ». Ainsi, l'attraction vibratoire pourra agir sur ces deux personnes bien que les positions soient opposées.
Quand deux personnes sont attirées l'une à l'autre, il y a obligatoirement « vibrations communes ». C'est ce que l'on appelle avoir le feeling, ou encore – c'est le cas de le dire – être sur la même longueur d'onde. Même le fait d'être souvent en désaccord, avoir des heurts avec quelqu'un constitue une vibration identique et donc attractive. Désolé de devoir éclaircir ce dernier point, mais les cas de frictions et de désaccords entre deux parties sous-entendent que sous certaines facettes, elles sont identiques.
Les vibrations sonores fonctionnent de la même manière. Prenez par exemple deux guitares correctement accordées et pas très espacées l'une de l'autre. Faites vibrer une corde sur une guitare ; vous verrez et entendrez que sur l'autre guitare, la même corde vibrera. Le phénomène étant tout simplement que leurs corps résonnent sur la même fréquence.
Chaque être ou chaque chose est constitué d'énergie, et cette énergie est vibrante et émettrice. C'est ce qui attire ou repousse. Elle interpénètre les éléments et les corps. Elle influence nos états d'être, nos pensées et nos directions. De plus, elle n'est pas soumise ni au temps ni à l'espace ; ni aux montagnes ni aux océans. En effet, les extrasensoriels, clairvoyants et clairsentients sont assez familiarisés avec ces choses.
Je pense qu'à partir de là il est plus clair de comprendre que chacun a tout intérêt à émettre de bonnes vibrations. C'est-à-dire, en gros : être bien dans sa peau, avoir de saines pensées, ressentir la joie, le bonheur et l'amour en soi. Vivre dans la paix et l'harmonie pour pouvoir projeter à son tour ces énergies autour de soi, et ainsi, en recevoir la pareille. Le retour étant toujours décuplé. Oui, nous recevons toujours « plus » du fait que ces énergies sont omniprésentes et parce qu'elles proviennent de partout autour de nous ; de tout corps, et jusque depuis le cosmos. J'admets que l'histoire n'est pas si simple, mais vous devriez la saisir au fur et à mesure de votre lecture.
Maintenant, lorsque l'on s'en remet à Dieu et que l'on dit des mots comme « Si Dieu veut… » ou encore « Qu'ai-je fait au bon Dieu ? », je pense que vous pouvez déjà entrevoir la réalité du processus. Par ces formulations ou pensées, on remet tout sur Dieu, mais, si l'on ne change rien en soi, on ne pourra malheureusement pas obtenir grand-chose du ciel. Car, malgré tout, chacun reçoit ce qu'il émet, c'est-à-dire – ce qui est en lui. On peut également comprendre par là, la profondeur des mots « Aide-toi et le ciel t'aidera ».
Finalement, chaque être humain a son propre travail à réaliser avec l'aide de Dieu. Oui, je ne parlerai pas de « grâce de Dieu », car cela sous-entend la miséricorde, le pardon de Dieu qui obligerait la notion d'un mérite particulier. Or, je considère qu'étant dans le non-jugement, le ciel est toujours dans « l'aide et la compassion ». Toutefois, n'entendez pas que le ciel n'est pas dans la miséricorde et le pardon. Cela va de soi, car en fait, il est bien au-dessus de cela.
On peut et il est même nécessaire de demander l'aide du ciel par de petites pensées, ou formulations simples et propres, ou encore par des prières. C'est une bonne chose de croire et de ressentir la Présence Divine. Sachez aussi que lorsque l'on s'adresse à Dieu, il s'agira d'anges, d'archanges recteurs ou encore, de maîtres et de guides alignés à la conscience divine.
Concernant Dieu, sans être exhaustif ni péjoratif, on pourrait dire qu'il ne fait pas grand-chose… mais, il fait tout ce qui est. Enfin, pour ne pas nous éloigner du sujet, nous reviendrons plus précisément sur la question de Dieu et de ce qu'il fait. Vous devriez voir alors, beaucoup de choses s'éclaircir.
Pour en revenir à l'attraction vibratoire ; on ne peut attirer à nous que ce qui vibre comme nous. En d'autres termes, nous ne pouvons attirer que ce qui est comme nous, et cela, quelle que soit sa forme. Et si celle-ci peut vous paraître opposée, c'est qu'elle est intérieure et cachée en vous. C'est inéluctable ; c'est une loi universelle – une loi de l'univers.
Voici une petite histoire qui démontre bien l'existence de la forme vibratoire cachée. Il y a quelques années, dans ma jeunesse, j'avais connu un homme, de prime abord fort sympathique, mais qui à mon grand étonnement avait une arme à feu dans la boîte à gants de sa voiture. Je lui demandais alors pourquoi il sortait avec cette arme. Il me répondit qu'il se faisait souvent agresser lors de ses sorties. J'étais vraiment stupéfait. Pourquoi lui se faisait-il souvent agresser ? Alors que je sortais pratiquement aux mêmes endroits, empruntant les mêmes chemins, et je n'avais jamais connu le moindre ennui de ce genre. Malheureusement, cet homme, par ses pensées et son état intérieur, attirait à lui probablement tout ce qu'il craignait. Il ne voulait pas être confronté à ce genre de chose. Il en avait peur. Ou, au contraire ; il attendait inconsciemment d'y être confronté pour combattre ses agresseurs. Sans analyse de cette personne, on ne connaîtra jamais au juste, le réel souci de fond. Mais ce qui est sûr, c'est que ce qu'elle émettait était bien actif en elle.
Certains me rétorquent qu'un jour on a volé leur voiture ou qu'ils ont été agressés… Ils me demandent alors : Quand une personne se fait voler, est-ce que cela veut dire que cette vibration est en elle ?
Évidemment, oui. Elle émet cette vibration qui est le « vol ». Attention, cela ne signifie pas pour autant qu'elle soit elle-même voleuse ou qu'elle pense à voler. Elle peut tout simplement craindre le vol. Ce qui finira par attirer le voleur ou des situations liées au vol. Elle peut tout simplement l'imaginer, en avoir peur et y penser ; et finalement, en parler et le manifester. Et c'est à partir de là que l'on dit que la pensée est créatrice.
Quand l'homme prendra conscience de l'effet créateur de ses pensées, il commencera à faire attention à ce qu'il a dans la tête.
Comme en parlent les physiciens Mioara Mugur-Schächter et Robert B. Laughlin1:
« Dans la mécanique quantique, les particules n'ont pas d'état défini à moins qu'elles ne soient observées. »
D'après Slavica Bogdanov, formatrice et coach de vie, auteur de nombreuses brochures, dont principalement sur « la loi de l'attraction et la pensée créatrice » :
« Selon les physiciens quantiques, un atome existe dans toutes ses possibilités comportementales jusqu'au moment où nous l'observons. Une fois observé, ce sont vos attentes à son sujet qui affectent la manière dont il se comporte.
Par exemple, lorsque vous ne l'observez pas, l'atome se comporte comme s'il était des milliards d'atomes différents, produisant de multiples résultats possibles disponibles. Il frappera parfois le mur, ne le frappera pas, d'autres fois, rebondira au plafond, sur le sol, sur votre front… toutes les possibilités imaginables ! Mais lorsque vous l'observez, il ne produira qu'une seule action – et c'est l'action que vous croyez qu'il manifestera.
Agrandies et appliquées à votre propre vie, vos croyances affecteront ce qui surviendra.
Si vous croyez que vous allez avoir une nouvelle voiture, et je veux dire, si vous y croyez vraiment, l'Univers se réorganisera pour que cela survienne. Comme il est dit dans Le Secret(livre et documentaire vidéo de Thonda Byrne), un monde sur lequel l'esprit n'agit pas est impossible. Tous, nous modelons le monde en fonction de nos pensées et si vous croyez que quelque chose va vous arriver, cela arrivera. »
(extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)
Perplexe ? Voyez cette vidéo...
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Les pensées sont comme des enfants que nous mettons au monde et dont nous n’avons aucune conscience.
Là-dessus, j’aurais une petite colle à vous poser. Quelle serait d’après vous le meilleur moyen pour ne pas attirer ce que l’on ne veut vraiment pas ou ce que l’on craint ? (Je ne donnerai ma réponse que plus loin, le temps de vous laisse y réfléchir.)
Si vous êtes intéressé par les applications scientifiques de la pensée créatrice et de ses effets vibratoires, je vous conseille de regarder (sur YouTube) quelques démonstrations très probantes de Masaru Emoto (scientifique japonais). Il prouve déjà que les éléments organiques et biochimiques ont une conscience réactive à la pensée humaine. Voyez aussi ce qu’arrive à faire le scientifique allemand Roland Plocher, uniquement avec des ondes vibratoires. Il assainit et redonne vie à des eaux polluées, des étangs, des rivières et des lacs entiers. Bien entendu, sous condition que la pollution soit de base organique ou biochimique.
L’eau, de par ses minéraux, est la source de la vie. Elle se trouve en tout corps vivant, et le corps humain en contient 80 %. Il est étonnant aussi, de savoir que l’eau de mer contient tous les éléments chimiques et biochimiques du monde et probablement, de l’univers. Ainsi, à travers ces éléments, il est possible de reprogrammer l’eau de manière à la rendre plus vivante ; et dans un sens spirituel et religieux, plus divine. Les applications scientifiques en sont assez courantes. C’est d’ailleurs la caractéristique de l’eau naturelle religieusement appelée « eau bénite » quand celle-ci est vivifiée ou vitalisée. C’est encore celle des mikvés (bains rituels juifs). Certains utilisent des procédés scientifiques vibratoires électromagnétiques, et d’autres lui parlent simplement ou envoient de bonnes pensées, et quelquefois en collaboration avec le Ciel sans qu’il y ait une réelle conscience de qui ou quoi fait quoi. Et la nature étant divine et liée au ciel, elle envoie des ondes purement vibratoires. Mais tous se rejoignent dans la finalité en utilisant ces fameuses ondes vibratoires électromagnétiques.
La pensée créatrice est également une loi universelle et inéluctable. Une pensée peut être différente de notre état intérieur, car évidemment, on peut très bien penser une chose, et vibrer autre chose. Donc, concernant « la pensée créatrice », on ne pourra ni la tromper, ni lui échapper. Oui, la pensée n’est créatrice qu’à partir du moment où l’état vibratoire est en soi. Lorsqu’on y pense souvent et que l’on incorpore les vibrations de nos pensées. Aussi, ma réponse sur le meilleur moyen de ne pas attirer ce que l’on ne veut pas, c’est de ne pas y penser et de ne pas le craindre. Vous me direz : Pas évident de ne pas penser à ce que l’on craint ! Effectivement, dans ce cas, il faudra s’efforcer de penser à quelque chose de complètement opposé, et de travailler à lâcher prise sur le souci. Parce que le meilleur moyen d’empirer les choses qu’on ne souhaite pas, c’est par déduction, d’y penser et de les craindre.
Il y a de nombreuses réalités liées à cela. En hypnose conversationnelle (hypnose ericksonienne), ou encore en PNL (programmation neuro-linguistique), suivant les différents exemples du spécialiste Kevin Finel (cf. « Références et bibliographie »), on explique que l’intelligence humaine ne sait pas convertir une forme négative (« ne pas », « ne fais pas », « je ne veux pas »…). Si l’on vous dit « Ne monte pas sur cette échelle », vous visualisez l’échelle, et vous en train d’y monter, et ce n’est qu’après que vous vous dites : Je n’y monte pas, et que vous vous séparez de cette échelle. « Ne traverse pas la rue » ou « Ne t’assois pas sur cette chaise » donnera les mêmes images. On visualise l’action de le faire, et tout de suite, l’action de ne pas le faire. En allant plus loin, on pourrait encore en tirer profit. Par exemple en disant à son enfant : « Ne prends pas plaisir à te brosser les dents ». L’enfant captera les mots : « plaisir de se brosser les dents », ce qui peut être intéressant.
Allons plus loin. Par ces thérapies que l’on assimile à de la reprogrammation mentale, on s’est aperçu que la conscience, ou plutôt le subconscient, n’intègre pas non plus la forme négative. Si vous vous conditionnez par exemple avec des affirmations comme « Je ne veux pas être malheureux » ou « Je ne suis, je ne veux pas être pauvre », le subconscient risque fort d’intégrer : être pauvre et malheureux. De même, on dit en spiritualité que l’Intelligence Céleste fonctionne généralement de la sorte, pour les prières ou les demandes au ciel. Il est donc préférable d’y faire attention.
Une petite mise en pratique par Slavica Bogdanov, (auteur, formatrice et coach de vie) : « Comment fait-on ? En éprouvant de la gratitude pour ce que l’on a, “un bon moyen de briser une spirale négative”. Puis en arrêtant de ressasser ce qui nous heurte ou nous déplaît, pour se concentrer sur un but positif, précis, concret. “Que voulez-vous vraiment ?” interroge Le Secret (livre et documentaire vidéo de Thonda Byrne). “Écrivez-le au présent. Visualisez le résultat, vibrez dès maintenant du plaisir qu’il vous procurera.” Cultivez cette perspective, répétez-la comme un mantra. Suivez l’élan qu’elle vous donne… Et ayez confiance. En vous, en la vie, en votre capacité à mériter le succès, en la magie de l’effort et du faisceau de connexions qu’il fera naître. Agissez, dans la fluidité, sans laisser le doute ou les aléas vous faire baisser les bras. Petit à petit, les gens percevront votre changement d’énergie, des signes apparaîtront, qui finiront par créer les circonstances favorables à la réalisation de votre projet. » Évidemment, si l’on n’a pas trop de conviction sur ce que l’on souhaite, le résultat risque d’être de la même essence.
Un petit témoignage : « J’ai eu des hauts et des bas, mais les hauts ne duraient pas, et les bas s’éternisaient »… La personne se conditionnait par des affirmations répétitives, plutôt que de certitudes et de ressentis.
« Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé », disait Bouddha.
Ruth Ozeki (écrivain, réalisateur et prêtre bouddhiste zen) explique : « Le karma prône que l’on récolte ce que l’on sème. Toutes nos pensées, attitudes et actions s’impriment et ont une conséquence, d’où la nécessité de les choisir très soigneusement. » En effet, une simple pensée récurrente ou suffisamment puissante est automatiquement incorporée. On peut même parler d’implants en notre corps, et nous verrons qu’il y a un réel travail de désinplantation, de réimplantation et de modification plus précisément en rapport à notre ADN.
Sur un plan plus spirituel, lorsque nous pensons, nous créons en un même temps dans la dimension céleste. Et lorsque nous formulons par la parole, nous créons alors dans le monde matériel, c’est-à-dire, sur terre. Dans la Bible, le livre de la Genèse ne raconte pas autre chose. Bien que l’homme n’ait que certaines capacités créatrices, il est fait à l’image de Dieu et il détient donc tout ce potentiel créateur divin. Or, maintenant, sa part de travail est d’apprendre, d’en obtenir la maîtrise puis, de changer. Pour créer ce que l’on souhaite dans le monde matériel, sur terre, c’est déjà moins évident car il arrive souvent que nous soyons confrontés à quelques blocages inconscients qu’il nous faudrait trouver et guérir, ou « dépasser », comme on dit souvent en spiritualité. Ces derniers proviennent pour une grande part de croyances implantées depuis x générations et réincarnations. En spiritualité, on parle de « désimplantation des engrammes ». Cette définition est aussi assimilable au travail des psychothérapeutes, des hypnothérapeutes, et de quelques autres médecines alternatives. En tout cas, il est certain que l’on attire à soi jusqu’à sa manifestation ce que l’on formule par la pensée et la parole.
(extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)
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Je comprends bien que dans l’enseignement on doive donner des problèmes à résoudre aux enfants. Mais ce n’est pas sur ce plan que je discute. Quand on donne par exemple un problème de mathématiques à un enfant, ce qu’on ne voit pas, c’est que souvent la réaction est l’« angoisse » et donc, l’aspect négatif. On lui apprend à travailler le négatif avec l’angoisse, et c’est une énergie qui peut être marquante et demeurer en l’être humain. Il finit par s’attacher et rechercher le mauvais pour réparer ou encore en avoir peur et s’angoisser. Et, à la longue, il s’engouffre dans cette schématique inconsciente. Quand tout va bien, il cherche toujours ce qui ne va pas : « le problème ». Et cela devient une nourriture pour lui durant toute sa vie.
Il faut simplement arrêter de penser au mal et le nourrir. Quand l’homme comprendra que ses pensées sont créatrices, il commencera à faire attention à ce qu’il a dans la tête.
Quand on pense, c’est déjà créer dans l’au-delà. Et quand on en parle, on le manifeste dans la matière suivant les capacités créatrices de chacun ou du groupe. Ne blâmons pas l’être humain en disant qu’il est fautif de ce qui lui arrive. Toujours est-il, son état intérieur est la source de ses propres problèmes. En fait, il n’y a rien à juger. Personne n’est parfait. À quelques exceptions près, tout le monde est là pour apprendre. Chacun est en ce monde, à son école et à sa classe ; donc rien n’est à juger. Pourriez-vous juger un enfant de cours préparatoire parce qu’il n’a pas la conscience d’un élève de faculté ? Eh bien c’est le même rapport. Certains arrivent en ce monde avec une conscience hautement évoluée, et d’autres, plus ou moins immature. Mais, en définitive, chacun est là pour la même chose : évoluer.
L’être humain s’incarne sur cette terre spécifiquement pour traiter les problèmes qu’il a gardés en son être intérieur, sa conscience. C’est ce qui reste de lui quand il quitte ce monde. Et, pour sa future réincarnation, il a déjà préparé sa nouvelle vie et ses expériences suivant son nouveau zodiaque et sa nouvelle famille – entre autres points. Ses épreuves, il les a aussi choisies pour son élévation, mais elles n’arrivent qu’au cas où il ne parviendrait pas à s’élever de lui-même par le bien. Quelle que soit l’épreuve endurée, elle se présente pour que l’homme se surpasse et s’élève. L’homme doit dépasser ses problèmes de fond quels qu’ils soient, pour ne plus les retrouver et pouvoir passer à autre chose. En pratique, quand l’épreuve arrive, l’homme se tait ; il se fait tout petit, il s’humilie. Puis, s’il veut se relever de son enfer, il cherche différents chemins pour s’en sortir, s’élever et grandir.
(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)
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Le monde religieux, croyant ou pratiquant, rapporte des comparatifs de fond intéressants de ces sections en les assimilant aux événements planétaires actuels. Ces comparaisons peuvent également se retrouver dans la vie personnelle de chacun. Il y a donc chaque semaine une nouvelle histoire analysée, et cela se répète de manière cyclique chaque année, un peu à la façon d’un horoscope individuel, également assimilable aux événements planétaires.
On dit que tout est cyclique et se répète. Bien sûr, ce qui est intéressant dans ce genre d’étude, pour l’avoir moi-même pratiqué, c’est précisément ce comparatif des événements et des choses qui se répètent de nos jours, comparativement aux écrits bibliques. En pratique, on assimile certaines formes de faits actuels aux événements de l’histoire biblique. Par l’analyse, on y trouve des ressemblances et l’on déduit la suite des événements en relation à ce qui est écrit. À quelques détails près, tout est identique, tout s’exécute toujours de manière cyclique. Et quand on s’y intéresse, on se rend compte que beaucoup de choses se retrouvent sur des plans analogiques très subtils. Ce n’est pas nouveau ; c’est le karma – ou mazalot en langue hébraïque.
Le terme karma vient de la langue sanskrite indienne. Il désigne dans son ensemble le condensé ou l’effet de toutes nos vies antérieures, suivant ce que nous avons intégré en bien ou en mal durant celles-ci. Suivant cette même philosophie, la réparation ou le dépassement d’un mauvais karma doit se réaliser par le « dharma » qui est en quelque sorte le bon chemin à adopter pour l’élévation, par la dissipation de tout mauvais karma. En spiritualité, on emploie le terme « dépasser » son karma. On ne fait pas trop mention de « dharma » du fait que celui-ci, dans sa philosophie originelle, oblige à certains protocoles et pratiques qui lui sont propres. Or, chacun est libre de le dénommer et de le traiter de multiples façons, suivant son choix personnel.
Aussi, l’Ancien Testament est lié au zodiaque. En outre, remarquez qu’on a souvent tendance à parler de « mauvais karma ». L’homme est bloqué, à croire qu’il préfère comme d’habitude parler du mal, l’entretenir et se nourrir de ses peurs. Or il faudrait plutôt avoir peur d’avoir peur, fuir ses peurs, et travailler à s’en libérer. En définitive, qu’il s’agisse du cas individuel de chacun, ou que l’on parle à l’échelon global de la planète, nous sommes tous sous l’influence du zodiac, du cosmos et du karma. Et cela, tant que nous n’en aurons pas la maîtrise.
Quand l’homme connaîtra certains secrets, il se rendra à l’évidence qu’il doit s’efforcer de changer.
Généralement, les religieux et même les historiens ont la ferme conviction que tout est cyclique et se répète. Mais il faut tout de même ajouter un point tout à fait déterminant : c’est que rien n’est figé ; tout évolue. Tout est en perpétuel changement, surtout ces dernières années où l’évolution et le temps suivent une trajectoire exponentielle. En effet, depuis environ la moitié de la décennie 1980, la fréquence vibratoire terrestre a pratiquement doublé, alors que parallèlement, la force de son champ électromagnétique est en constante diminution. Ce qui fait que le temps se contracte et donne l’impression que de nos jours, et ce de plus en plus, tout va très vite. Les jours et les années passent donc quasiment deux fois plus vite suivant le ressenti de chacun, relatif à son alignement à ladite fréquence. Ce n’est donc pas qu’une impression. La fréquence vibratoire terrestre augmente, ainsi que celle de tout être vivant qui en fait partie, dont l’homme qui ne peut que s’y soumettre.
Quel serait donc l’aboutissement de ce phénomène, et pourquoi ? Je pense que vous le déduirez de vous-même vers la fin de cet ouvrage, quand vos pensées mûriront. En attendant, si vous êtes curieux, je peux vous aiguiller dans vos recherches en vous intéressant – par exemple – à la résonance de Schumann (1952-1957), d’après les travaux du physicien allemand Winfried Otto Schumann.
Continuons
Là où l’on se trompe, c’est que chaque présent a son futur. Si le présent change – et il change –, il en découlera obligatoirement un futur changé. Donc partant de ce principe, on devrait se rendre à l’évidence qu’à chaque instant le futur peut être changé. À chaque instant appartient son futur. Vous me direz là : mais comment fait-on pour changer ce présent ? Eh bien, parfois il suffit d’une bonne pensée pour contrebalancer beaucoup de choses. Vous savez bien qu’une seule goutte d’eau peut faire déborder le vase, alors rendez-vous compte si chacun change !
Oui, je suis conscient que dans le monde politique on entend souvent ce genre de refrain, mais je ne suis pas en train de vous chanter un discours de politicien. Ce que j’entends par « changer », c’est changer en soi, changer de l’intérieur, car rien ne se résout en partant de l’extérieur. Sinon, on tourne en rond, on bricole, on pose des rustines…
Pensez-vous que les politiciens et les gouvernements soient contre vous ? Non, ils sont simplement comme est la moyenne du peuple. Et l’on ne peut pas changer un gouvernement et sa politique si l’on ne change pas déjà en soi. On me dit encore qu’une personne peut changer, mais comment peut-on changer les autres ? Eh bien, rappelez-vous que « tout est énergie », et que l’énergie se communique et interpénètre par l’effet vibratoire. Regardez déjà ce qui peut se passer au sein d’une famille. Quand une personne est en colère – tout de suite, tout le monde se sent mal ; et cela peut parfois aller bien plus loin.
N’est-ce pas évident ? C’est en étant bien que l’on se soigne et que l’on soigne le monde. Et, croyez-moi, c’est contagieux. L’énergie – qu’elle soit bonne ou même mauvaise – se propage naturellement et inexorablement.
Voici une petite histoire de Sigal Barsade (professeur spécialiste de l’intelligence émotionnelle, de l’émotion au travail et, directrice du management en développement personnel au sein de l’université Wharton de Pennsylvanie…).
Un jour, en entrant dans son bureau, Sigal Barsade avait senti que l’atmosphère avait changé de façon positive, alors qu’habituellement, c’était le calme plat et plutôt froid. Ce jour-là, chacun échangeait dans une ambiance sereine ; on ressentait de la joie, du bien-être… Suite à une petite recherche du pourquoi, elle a remarqué qu’un employé réputé toujours de mauvaise humeur était en vacances. Enfin, quand cette personne revint de vacances, de même, l’atmosphère habituelle s’était réinstallée. Ses recherches l’ont amenée à la confirmation que nos états, actions, comportements, etc., ont un impact direct sur l’entourage, de manière contagieuse. Elle confirme également ce qui suit :« Des études menées à Harvard ont montré que si nous sommes heureux, nous aurons tendance à avoir des amis heureux. Pas seulement parce que nous choisissons des gens heureux, mais en raison de la propagation naturelle du bonheur dans tout le réseau social. Nous partageons de l’information à un niveau bien plusfondamental que le simple mental, et nous nous synchronisons en permanence avec nos émotions. »
En fait, il s’agit de l’état empathique de chacun. Nous sommes empathiques à nos pensées et à l’état de l’entourage. Sujet auquel nous consacrerons un nouveau chapitre.
Qu’est-ce qui fait, d’après vous, que de temps à autre, tout va bien, vous avez le moral au top, vous vous sentez plein de vie et de joie, alors que d’autres fois, c’est tout l’inverse que vous ressentez ? Mis à part le fait que des choses ennuyeuses en sont le déclencheur, il existe un véritable élément agissant : c’est évidemment « l’énergie ». Vous vous êtes porté dans les basses fréquences. Garder ou rehausser ses énergies, ça se travaille, et ça se transmet naturellement.
Le résultat, c’est que quand vous êtes bien dans votre peau, vous avez naturellement tendance à vouloir rester dans ce bien, en évitant de chercher le mal, le négatif. C’est une énergie d’amour où personne n’ira chercher le mal. Il n’y a que ceux qui sont mal, qui inconsciemment, recherchent et attirent le mal. Ils sont comme prisonniers du mal, du côté sombre et négatif. Ils le nourrissent et s’en nourrissent.
Tout évolue obligatoirement, et s’il n’y a pas d’évolution, c’est l’involution. Et cette dernière, c’est la mort. Êtes-vous mort ? Non. Donc vous évoluez. Et quand on évolue, on change. Quand il y a changement au présent, il s’ensuit obligatoirement un changement dans le futur qui lui est propre. Ne croyez pas non plus que si vous êtes dans une position stagnante, vous ne changez rien. Vous êtes peut-être sous une certaine forme en stand-by, mais tant que vous vous intéressez à la vie de façon directe ou indirecte, vous évoluez.
Entre parenthèses, j’aimerais vous démontrer qu’en changeant au présent, il se produit également modification dans le passé. Donc le passé devient également relatif au présent. Bien sûr, l’histoire reste l’histoire, mais la façon de la comprendre et de l’appréhender peut changer sa face ou sa « forme ». En passant par le présent, les répercussions futures s’en trouveront obligatoirement changées. Je veux dire que si on lâche prise dans le présent sur différents points négatifs, durs et traumatisants du passé, c’est une façon de changer le passé, et de ce fait, le futur changera également. Je trouve ce raisonnement d’une profondeur stupéfiante et qu’il est absolument primordial de le savoir et voire, de l’appliquer pour pouvoir changer certaines affaires cycliques. Tous les temps se réalisent en fait à partir du présent. Encore une fois, vu sous cet angle, « tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ».
Au ciel, il n’y a pas de temps. Tout est réuni au présent. On peut appeler cela le point zéro ou le temps astral. Dans cette dimension, les temps passés et futurs évoluent en d’autres sphères auxquelles on accède par la pensée. Ou sur terre, certains y accèdent via la méditation. En réalité, il y a autant de sphères évolutives de passés, que de possibilités de futurs. Et quand on fait un choix dans le présent, on lie leurs sphères correspondantes passée et future. En d’autres termes, chaque choix appartient à un passé et un futur qui lui sont propres. Mais pour le moment, je préfère m’arrêter là, sur la question du temps. C’est déjà suffisamment compliqué comme cela.
Revenons à l’évolution et à la question des affaires cycliques
Vous me direz probablement encore : je ne suis pas mort, mais, peut-être que nous nous dirigeons vers l’apocalypse ? Si vous évoluez, il est impossible que vous alliez vers la mort. Mais méfiez-vous quand même ; si vous pensez cela, il est possible que vous y alliez. C’est là où est la nuance, et c’est une nuance des plus influentes sur le futur.
Maintenant, pour ceux qui ne savent pas, je dois vous révéler un secret qui fait toute la différence entre les karmas cycliques, et l’évolution dans le sens dharmique, pour se créer de bons karmas.
La réalité est que :
Tout ce qui n’est pas résolu dans la vie de chacun ou de l’humanité se représentera de manière cyclique.
Inversement, tout ce qui évolue trouve naturellement le chemin pour vivre et se parfaire. C’est-à-dire résoudre ses problèmes, lâcher prise et, les dépasser. Et un problème résolu est un changement. Il ne se retrouve plus dans les cycles du karma et les influences cosmiques. De ce fait, « résoudre ses problèmes, lâcher prise et les dépasser », entraînera un changement « évolutif » permettant de sortir de la spirale des cycles karmiques et des influences cosmiques.
Il est vrai que dans l’évolution, cela demande quelquefois beaucoup de temps, mais dans l’absolu, ou c’est la mort, ou on évolue. Aussi, pour soi-même ou pour le monde, le fait d’évoluer implique obligatoirement de résoudre ses problèmes intérieurs. Même s’il ne s’agit là que de parties de problèmes, sachez que ce qu’il restera de « non résolues » se retrouvera inexorablement dans les cycles karmiques. Alors je pense que vous pouvez comprendre qu’il est préférable pour chacun de s’efforcer de changer.
Quand je parle d’« évolution », il s’agit évidemment d’évolution de conscience. Il s’agit de l’être spiritualisé en connaissance des bases les plus saines permettant de se parfaire. Quand un problème n’est pas résolu, c’est comme si on redoublait une classe, sauf que l’histoire est nouvelle. Elle est généralement différente, mais elle parle toujours du même problème de fond. Donc, déjà ; dans toute étude du genre « textes sacrés, visions, prophéties », il faut tenir compte que l’intérêt doit être porté sur le fond, plutôt que sur l’histoire. L’histoire est plus à prendre en tant que support. Et la vérité est que même l’histoire est changeante.
(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)
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Don de soi ? Je pense que l’on peut y voir un don de soi, mais il est plutôt naturel et instinctif. Si quelqu’un tombe dans la rue, on est censé aller l’aider d’instinct et tout naturellement. Ne pensez-vous pas ? Peut-on à ce moment ressentir un don de soi ou est-ce plutôt une réaction naturelle ?
Donner par amour pour Dieu ? Ce pourrait être cela. Encore faudrait-il que l’on ait la conscience que Dieu est en tout. Sans cela, ce serait à mon avis, aller chercher les motivations un peu loin. Pouvez-vous donner simplement parce que vous aimez Dieu ? Personnellement, en tenant compte de la nature humaine, je n’y vois pas trop de cohérence. La réponse la plus simple serait encore : je remercie le ciel d’avoir la possibilité de donner. Le don est une chose plutôt naturelle et intrinsèque en chacun. On n’a pas à le forcer, mais au besoin, le rééduquer. C’est en fait, un état de conscience, tout comme l’amour, la compassion… et c’est en ce sens qu’il est transcendant et prend son caractère divin.
L’explication
Dans l’absolu, quand on donne, on n’a absolument rien à attendre en retour. Le produit d’un don est pour chacun, relativement caché. En effet, par le simple fait de donner, on a déjà reçu une part d’élévation, et cela se situe au-dessus de toute attente de reconnaissance, etc. Cependant, cette élévation, bien quelle soit évidente et naturelle ne doit pas se transformer en motivation première, auquel cas on retomberait dans l’ego. C’est-à-dire, donner pour un retour.
Il faut simplement savoir que l’esprit de donner est purifiant et élève l’état de conscience ; et cela, de façon naturelle.
Aussi, dans l’absolu, le don n’est pas lié à ceux que l’on aide. C’est un état de conscience en chacun. Par exemple, si nous aidons beaucoup quelqu’un et qu’un jour nous trouvons que cette personne n’est pas du tout reconnaissante… avons-nous provoqué cette ingratitude ? Non. Ce n’est pas notre problème, mais le sien. À priori, nous n’avons fait aucun pacte avec cette personne et ce n’est pas non plus un paramètre qui devrait influencer notre état. Nous l’avons aidée, et c’est cette force qui nous élève, qui illumine notre nature et rehausse notre âme. Dans un certain sens, à un autre niveau, on pourrait aussi lui dire : merci de m’avoir laissé vous aider, car grâce à vous je gagne en élévation. Si, en revanche, nous regrettons tous nos bienfaits du fait que la personne n’est pas reconnaissante, il est évident que nous n’avons rien gagné, et Dieu sait ce que nous avons perdu…
Vu sous cet angle, il est déjà plus simple de donner et d’aider. Nous sommes illuminés d’office, et ce, quelle que soit la réaction de l’autre, ce n’est pas notre affaire ! Nous ne gagnerons absolument rien de ses remerciements, sauf de quoi contenter notre côté égotique qui ne manquera pas de se nourrir d’un remerciement, et plus encore – quand l’ego est bien présent – s’il y a des témoins.
Oui. C’est l’ego qui réclame tout cela, et non l’âme ou l’esprit.
Forcément, quand on fait de belles choses, que l’on aide et que l’on fait des dons, on a envie qu’on le sache. Mais c’est l’ego qui en a envie. Quand nous nous débarrassons de cela, nous ne voulons même plus que nos bonnes actions se sachent. Cela ne nous vient même pas à l’esprit. À part si c’est pour le bien de tous et du monde, de manière à faire avancer les choses dans un sens constructif et évolutif.
Cela ne sous-entend pas qu’en tant que receveur, nous n’ayons pas à remercier. La gratitude est un don et demeure importante. Elle est vertueuse et elle fait toujours plaisir à la personne qui le reçoit. C’est un retour d’énergie d’amour que l’on donne encore, et un échange qui fait toujours du bien.
Il faut aussi faire une distinction entre l’aide et le cadeau. Il y a un commentaire qui dit : « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ». Fondée sur la même image, il existe aussi une petite histoire d’un papillon que l’on avait aidé à sortir de son cocon. Le papillon ne put jamais voler parce qu’il n’avait pas eu le temps de se faire les ailes. Donc, notez que dans certains cas, donner peut annihiler les forces de l’autre.
(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)
Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/
L’intellect, c’est ce qui sert quand on étudie de manière pratique et méthodique, comme un comptable ou un scientifique. Nous avons des choses, des données, et nous travaillons avec. Il n’y a là, rien de bien divin ; aucune liaison avec l’esprit divin. Toute déduction est simple mécanique et réflexion colorée du mental.
Entre l’intellect et la réception divine, il y a un véritable fossé tout comme, entre l’art et la mécanique.
La mécanique n’est pas de l’art, c’est quelque chose de calculé, d’assemblé et de bricolé. Alors que l’art véritable provient du ciel. Il est naturel, inspiré, fluide et vibrant de poésie. Toutefois, je ne suis pas en train de critiquer les sciences et les technologies. Il est évident qu’elles apportent énormément et qu’elles ont une fonction bien réelle. Par ailleurs, on peut très bien être inspiré de belles choses et créer de belles mécaniques, et à contrario, créer de l’art mécanique, bricolé et sans âme.
Une personne initiée à recevoir du Ciel vous donnera à propos d’un moindre sujet, des explications apaisantes bien plus saines que la moyenne des gens, et souvent empreintes d’amour, de joie, de bonté, etc. Vous le ressentirez tout de suite et ses paroles seront souvent d’une vérité implacable. Vous saurez en vous que c’est vrai parce qu’à ce moment ça aura touché votre âme.
En réalité, le processus est tel que votre âme le sait. Elle connaît la vérité et vous la fait ressentir. Pour s’initier à cela, c’est une autre histoire, mais bien plus simple que vous ne le pensez. Il faut simplement être ouvert et le vouloir. Ce n’est pas plus dur que d’apprendre à lire.
Dans la Bible, on dit qu’Abraham est l’instruction (l’intellect), et Sarah l’enseignement (l’esprit). Il faut maintenant apprendre de Sarah. Oui, ce sont de belles paroles, encore faut-il les comprendre dans leur contexte. Aussi, j’en suis désolé, on ne peut pas tout enseigner en quelques mots. En revanche, je tenterai humblement d’en lever le voile en développant certains sujets que vous devriez trouver des plus révélateurs.
Enfin, concernant le couple « Sarah et Abraham », vous ne trouverez pas ces subtilités dans la Bible. Il s’agit plutôt d’une conclusion extrapolée kabbalistique. Voir : Zohar I, 81 b, sur Genèse XII, 11-13.
On explique de façon symbolique, que Sarah (la femme), s’assimile à la Sagesse divine, l’Esprit divin. Et encore, sous une autre facette, elle est l’intelligence (dans Proverbes 7, 4). Le raisonnement dans l’extrapolation est ainsi : si Sarah est l’Esprit divin, liée à la partie du cœur et de l’amour, Abraham (l’homme), est la raison, lié à l’intellect et la force. Ainsi Abraham donne l’instruction par l’intellect, et Sarah donnera bientôt l’initiation avec son Esprit et son cœur. Et c’est souvent ce qu’elle fait avec ses enfants.
Cela me rappelle qu’un jour on m’a demandé quelle était la définition de l’intelligence et son processus. Pourriez-vous répondre à cette question comme cela, de but en blanc ? Non, je ne pense pas ; moi non plus d’ailleurs. À moins que vous n’ayez déjà consigné la réponse en votre mémoire et que l’intellect puisse la ressortir. On sait généralement qualifier quelqu’un d’intelligent sans toutefois savoir définir l’intelligence ni son processus. Si vous allez chercher la réponse à ce genre de question dans le dictionnaire, vous risqueriez fort d’être bloqué par l’intellect sur la réelle profondeur de la réponse.
Pour répondre à ce genre de question dans sa profondeur, on a besoin de se poser et de réfléchir – de méditer un peu en somme. Et si l’on est habituellement animé d’un niveau d’ego basique, sans trop de sagesse, je crains fort que ce ne soit impossible. Il faudra apprendre à lever le voile de ce niveau pour accéder à une forme de conscience plus sage, et ensuite, sympathiser avec l’intellect, travailler un peu avec lui, voire beaucoup. Puis grandir encore un peu, et enlever à son tour le voile de l’intellect pour enfin accéder à l’Esprit. À ce moment, on cherchera les fois où nous avons reçu quelques lumières. Vous savez ? C’est ce fameux « eurêka ! » qui nous surprend et que l’on ressent bien au-dessus de nous et de ce que nous pouvons habituellement concevoir. C’est cette réponse qui n’est pas de nous et qui survient comme une étincelle d’on ne sait où… D’où pensez-vous que cela vienne ? Eh bien, c’est précisément « l’étincelle divine », et c’est bien elle qui vient de l’esprit divin en nous, et c’est encore cet esprit qui est relié à l’esprit de Dieu.
Pour trouver une réponse à notre question, il faut évidemment la chercher là-haut et non à partir de l’intellect qui éventuellement, n’aura consigné que certaines connaissances de manière figée et sans vie ; car la vérité est toujours vivante et fluide dans l’instant présent. Dans ce processus, nous recherchons dans notre mémoire quelques éléments animés de cette étincelle divine et se rapportant à la question donnée. Nous allons même chercher des particules d’étincelle. Nous les assemblons sous forme d’images, tels les éléments d’une équation dans un schéma à la cohérence parfaite. Et dès que cette perfection est obtenue, nous avons alors trouvé le résultat de l’équation. C’est comme cela que fonctionne l’intelligence, et ses chemins sont nombreux. Elle ne vient pas de l’intellect, mais de personnes de tout âge qui savent se poser humblement et attendre que se forme la réponse par ces étincelles divines. Malheureusement, bien souvent, le plus délicat est de les retenir, de les mémoriser consciemment pour pouvoir vraiment diffuser la lumière dans le monde qui nous entoure. Puis un jour, on s’aperçoit que l’on peut se connecter à son gré, et qu’en fait, on n’a pas besoin de retenir quoi que ce soit. À ce moment, on évitera même de retenir et de consigner quoi que ce soit. Parce qu’on prendra conscience que cette lumière est vivante et doit rester fluide pour pouvoir projeter toute son expression de vie en chaque instant présent.
(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)
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Il faut admettre que la question est assez classique. Je leur donne raison dans un certain sens, mais il y a confusion sur ces points. Si l’on se fonde sur les textes bibliques, il faut avouer qu’ils sont très controversés. Finalement, on n’y comprend plus grand-chose quand on cherche une clarté absolue et mathématique. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait de longues années. Plus j’apprenais, et moins j’avais le sentiment de comprendre. À croire que la Bible est faite de telle sorte qu’il ne faut pas chercher à la comprendre. Et de même, il existe une vérité à cela (voir : Zohar I/1b-2b), il arrive un moment où la compréhension nous échappe et l’on s’arrête à la question « Quoi ? » qui se résume simplement au « Je ne sais pas ». C’est à ce moment que l’on doit se taire, cesser le travail intellectuel, et chercher dans les hauteurs célestes. Certains commentateurs disent d’ailleurs que les simples couronneront le Messie. Bien entendu, comme on pourrait l’entendre – et je l’ai déjà entendu – il ne s’agit pas d’attardés mentaux, ou de simples d’esprit. Quand on parle de simples dans le contexte, il s’agit de personnes qui vivraient dans une simplicité d’ordre moral ou mental, en ayant – cette fois – ce que l’on appelle communément une foi simple et naturelle envers le ciel. Finalement, l’essentiel réside « dans la simplicité, l’amour et la joie ». Il est évident que l’élévation viendra aussi simplement et tout naturellement. Bien entendu, dans l’absolu on pourrait penser que le mieux serait de s’en tenir à cela, mais encore faut-il pouvoir s’y tenir ! Vivre dans la simplicité et, pourquoi pas, comme on dit (avec un brin d’humour) « être riche et en bonne santé ». Vivre dans le confort sans trop chercher quoi fait quoi… Mais plus sérieusement, combien sont capables de cela ? En vivant de la sorte, c’est un confort qu’il faut être capable de maintenir, et de mon point de vue, l’histoire demeure dangereuse. Ce serait pour la majorité, un peu comme avancer les yeux bandés, ou rouler avec une voiture susceptible nous lâcher à tout moment. En définitive, nous pouvons nous rendre à l’évidence que chaque chose a besoin d’une attention, d’un entretien et d’une maintenance.
Revenons à la question des actions de Dieu
Dans la bible et ses multiples commentaires, certains passages témoignent de la bonté de Dieu alors qu’à contrario, d’autres affichent un caractère de sévérité, voire de méchanceté sous quelques qualificatifs de justicier, vengeur, punitif… Alors, qu’est-il au juste ? Bon ou méchant ? Il est là ? Il n’est plus là ? Il fait quoi ? Quel bazar ! On ne peut pas être à la fois bon et méchant ni être présent et absent ! C’est impossible. Dieu n’est pas un être humain avec ses faiblesses, son ego, ses envies et ses absences d’envie. Alors de quoi s’agit-il au juste ?
Je pense qu’il est préférable de l’expliquer d’une manière enfantine, au regard de la Bible, car bien des explications pourraient déstabiliser.
Vous est-il déjà possible de concevoir que Dieu n’a pas la conscience de l’être humain moyen ? Il a fait l’homme à son image, mais l’homme s’est perverti à la suite de l’épisode de l’arbre de la connaissance.
Dieu ne peut être que parfait et constant, et cela, il le fait dans l’amour, la prospérité, l’évolution, la joie aussi, et bien d’autres choses encore. Il a une part de lui-même en chaque homme, et l’homme est vraiment un enfant de Dieu. Il faut simplement qu’il grandisse.
Il vit au travers des hommes comme de tout élément, et les hommes lui sont liés, tout comme une mère et son enfant.
« Vous êtes les enfants de Dieu » (Deutéronome XIV, 1).
La mère en particulier a bien souvent le sentiment de vivre à travers son enfant. La différence étant que Dieu laisse à son enfant le libre arbitre de faire ce qu’il veut. Ce peut être pour son bien, mais, malheureusement, ce peut être aussi pour son propre malheur. Quand on donne la faculté du « libre arbitre », on ne peut la donner à moitié. Un don est un don ; c’est donc à l’homme d’apprendre à s’en servir.
Dieu demeure placide. Il émet toujours la même énergie d’amour et de vie, et cela sous une forme inconditionnelle, sans aucun jugement. Malheureusement, l’homme n’y est souvent pas aligné ; il la déforme, il la dénature.
Évidemment, Dieu a laissé le libre arbitre à l’homme. En ce sens, il le laisse faire absolument tout ce qu’il veut. Même s’il vit dans le négatif, l’ego, la misère, il lui laisse faire son propre malheur, et ce, même jusqu’à la mort. Et puis, tel qu’on l’entend, la mort n’existe pas aux yeux de Dieu.
Il réside donc un point statique. Dieu ne passera jamais outre ce don du libre arbitre. C’est une chose qui ne peut s’annuler. Il n’ira jamais de lui-même contrecarrer les choix de l’homme. Cela peut paraître complètement opposé à ce que vous savez, mais, patience, restez ouvert. Vous verrez qu’il est beaucoup question de forme.
Ce libre arbitre va bien plus loin que ce que l’on pourrait imaginer. Et je le répète ; c’est à l’homme d’apprendre à s’en servir. Ce que l’homme a pu faire tout au long de ses différentes incarnations – que ce soit en bien ou en mal – n’est pas gratuit. Il y a toujours des répercussions qui y ressemblent, « en bien ou en mal ». L’homme produit toujours des karmas bons ou mauvais. S’ils sont mauvais, il devra les effacer d’une manière ou d’une autre, suivant ses capacités, par le bien ou le mal. Et cela, que ce soit dans cette vie ou une suivante. Aussi, au regard de cette fameuse loi de l’attraction vibratoire, il est préférable de garder en conscience que si l’homme se cantonne à ne penser qu’à sa misère, son négatif et, s’il vibre en de mauvaises énergies, il attirera inévitablement toute énergie similaire à la sienne. Dans ces conditions, il ne peut pas vraiment se sortir de sa géhenne. Pour cela, il faudrait qu’il change intérieurement de vibration ; qu’il change son négatif en positif. Comme on dit encore : « Aide-toi et le ciel t’aidera ». Ces attractions vibratoires sont réellement agissantes, et l’homme recevra toujours la pareille à ce qu’il émet. Il ne pourra donc jamais recevoir l’inverse ou quelque chose de différent de son état intérieur, c’est-à-dire, de ce qu’il émet.
En outre, il y a une finalité qui demeure inéluctable malgré tout, et c’est aussi là où je rejoins certaines prophéties. C’est que l’homme, par le mal, finira par produire le bien. L’homme apprend toute sa vie, et de vie en vie à chaque réincarnation. Mais sortir le bien du mal n’est possible que si l’homme se réveille, sinon il irait au chaos et on obtiendrait l’apocalypse. Apparemment, d’après ce que le ciel nous renvoie, on ne va pas du tout en ce sens. Malgré les apparences, en cette époque de confusion, l’homme se réveille et active sa part de programme.
Dire que Dieu n’est pas là et qu’il laisse faire la misère du monde est donc complètement absurde ou infondé. Une nouvelle fois, on remet tout sur les épaules de Dieu, et le sens divin n’a pas été compris.
Dieu est en tout parce qu’il donne toujours la vie en la faisant évoluer et prospérer. Regardez, par exemple : si vous écrasez un petit arbre, est-ce qu’il ne va pas trouver une issue pour continuer à vivre et pousser comme il peut ? Pour l’homme, c’est sensiblement la même chose. Il pousse et retrouve une nouvelle force malgré le coup. Comme on dit, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. C’est l’homme lui-même qui gâche la vie, principalement par son niveau égotique, entraînant guerres et misères.
(extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)
Le développement n'est probablement pas suffisant, mais vous en saurez plus aux chapitres suivants :
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