Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Développement personnel - Spiritualité - Théologie - Bien-être - Alignement

<< < 1 2 3 4 > >>

 

Les problèmes

Je comprends bien que dans l’enseignement on doive donner des problèmes à résoudre aux enfants. Mais ce n’est pas sur ce plan que je discute. Quand on donne par exemple un problème de mathématiques à un enfant, ce qu’on ne voit pas, c’est que souvent la réaction est l’« angoisse » et donc, l’aspect négatif. On lui apprend à travailler le négatif avec l’angoisse, et c’est une énergie qui peut être marquante et demeurer en l’être humain. Il finit par s’attacher et rechercher le mauvais pour réparer ou encore en avoir peur et s’angoisser. Et, à la longue, il s’engouffre dans cette schématique inconsciente. Quand tout va bien, il cherche toujours ce qui ne va pas : « le problème ». Et cela devient une nourriture pour lui durant toute sa vie.
 
Il faut simplement arrêter de penser au mal et le nourrir.
 
Quand l’homme comprendra que ses pensées sont créatrices, il commencera à faire attention à ce qu’il a dans la tête.

 

Quand on pense, c’est déjà créer dans l’au-delà. Et quand on en parle, on le manifeste dans la matière suivant les capacités créatrices de chacun ou du groupe.
Ne blâmons pas l’être humain en disant qu’il est fautif de ce qui lui arrive. Toujours est-il, son état intérieur est la source de ses propres problèmes. En fait, il n’y a rien à juger. Personne n’est parfait. À quelques exceptions près, tout le monde est là pour apprendre. Chacun est en ce monde, à son école et à sa classe ; donc rien n’est à juger. Pourriez-vous juger un enfant de cours préparatoire parce qu’il n’a pas la conscience d’un élève de faculté ? Eh bien c’est le même rapport. Certains arrivent en ce monde avec une conscience hautement évoluée, et d’autres, plus ou moins immature. Mais, en définitive, chacun est là pour la même chose : évoluer.

 

L’être humain s’incarne sur cette terre spécifiquement pour traiter les problèmes qu’il a gardés en son être intérieur, sa conscience. C’est ce qui reste de lui quand il quitte ce monde. Et, pour sa future réincarnation, il a déjà préparé sa nouvelle vie et ses expériences suivant son nouveau zodiaque et sa nouvelle famille – entre autres points. Ses épreuves, il les a aussi choisies pour son élévation, mais elles n’arrivent qu’au cas où il ne parviendrait pas à s’élever de lui-même par le bien. Quelle que soit l’épreuve endurée, elle se présente pour que l’homme se surpasse et s’élève. L’homme doit dépasser ses problèmes de fond quels qu’ils soient, pour ne plus les retrouver et pouvoir passer à autre chose. En pratique, quand l’épreuve arrive, l’homme se tait ; il se fait tout petit, il s’humilie. Puis, s’il veut se relever de son enfer, il cherche différents chemins pour s’en sortir, s’élever et grandir.

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Retour aux Chapitres 

 


  Partager sur Facebook

 

Voir les commentaires

 

Le monde religieux, croyant ou pratiquant, rapporte des comparatifs de fond intéressants de ces sections en les assimilant aux événements planétaires actuels. Ces comparaisons peuvent également se retrouver dans la vie personnelle de chacun. Il y a donc chaque semaine une nouvelle histoire analysée, et cela se répète de manière cyclique chaque année, un peu à la façon d’un horoscope individuel, également assimilable aux événements planétaires.

On dit que tout est cyclique et se répète. Bien sûr, ce qui est intéressant dans ce genre d’étude, pour l’avoir moi-même pratiqué, c’est précisément ce comparatif des événements et des choses qui se répètent de nos jours, comparativement aux écrits bibliques. En pratique, on assimile certaines formes de faits actuels aux événements de l’histoire biblique. Par l’analyse, on y trouve des ressemblances et l’on déduit la suite des événements en relation à ce qui est écrit. À quelques détails près, tout est identique, tout s’exécute toujours de manière cyclique. Et quand on s’y intéresse, on se rend compte que beaucoup de choses se retrouvent sur des plans analogiques très subtils. Ce n’est pas nouveau ; c’est le karma – ou mazalot en langue hébraïque.

Le terme karma vient de la langue sanskrite indienne. Il désigne dans son ensemble le condensé ou l’effet de toutes nos vies antérieures, suivant ce que nous avons intégré en bien ou en mal durant celles-ci. Suivant cette même philosophie, la réparation ou le dépassement d’un mauvais karma doit se réaliser par le « dharma » qui est en quelque sorte le bon chemin à adopter pour l’élévation, par la dissipation de tout mauvais karma. En spiritualité, on emploie le terme « dépasser » son karma. On ne fait pas trop mention de « dharma » du fait que celui-ci, dans sa philosophie originelle, oblige à certains protocoles et pratiques qui lui sont propres. Or, chacun est libre de le dénommer et de le traiter de multiples façons, suivant son choix personnel.

Aussi, l’Ancien Testament est lié au zodiaque. En outre, remarquez qu’on a souvent tendance à parler de « mauvais karma ». L’homme est bloqué, à croire qu’il préfère comme d’habitude parler du mal, l’entretenir et se nourrir de ses peurs. Or il faudrait plutôt avoir peur d’avoir peur, fuir ses peurs, et travailler à s’en libérer. En définitive, qu’il s’agisse du cas individuel de chacun, ou que l’on parle à l’échelon global de la planète, nous sommes tous sous l’influence du zodiac, du cosmos et du karma. Et cela, tant que nous n’en aurons pas la maîtrise.

 

Quand l’homme connaîtra certains secrets, il se rendra à l’évidence qu’il doit s’efforcer de changer.

 

Généralement, les religieux et même les historiens ont la ferme conviction que tout est cyclique et se répète. Mais il faut tout de même ajouter un point tout à fait déterminant : c’est que rien n’est figé ; tout évolue. Tout est en perpétuel changement, surtout ces dernières années où l’évolution et le temps suivent une trajectoire exponentielle. En effet, depuis environ la moitié de la décennie 1980, la fréquence vibratoire terrestre a pratiquement doublé, alors que parallèlement, la force de son champ électromagnétique est en constante diminution. Ce qui fait que le temps se contracte et donne l’impression que de nos jours, et ce de plus en plus, tout va très vite. Les jours et les années passent donc quasiment deux fois plus vite suivant le ressenti de chacun, relatif à son alignement à ladite fréquence. Ce n’est donc pas qu’une impression. La fréquence vibratoire terrestre augmente, ainsi que celle de tout être vivant qui en fait partie, dont l’homme qui ne peut que s’y soumettre.

Quel serait donc l’aboutissement de ce phénomène, et pourquoi ? Je pense que vous le déduirez de vous-même vers la fin de cet ouvrage, quand vos pensées mûriront. En attendant, si vous êtes curieux, je peux vous aiguiller dans vos recherches en vous intéressant – par exemple – à la résonance de Schumann (1952-1957), d’après les travaux du physicien allemand Winfried Otto Schumann.

 

Continuons

Là où l’on se trompe, c’est que chaque présent a son futur. Si le présent change – et il change –, il en découlera obligatoirement un futur changé. Donc partant de ce principe, on devrait se rendre à l’évidence qu’à chaque instant le futur peut être changé. À chaque instant appartient son futur. Vous me direz là : mais comment fait-on pour changer ce présent ? Eh bien, parfois il suffit d’une bonne pensée pour contrebalancer beaucoup de choses. Vous savez bien qu’une seule goutte d’eau peut faire déborder le vase, alors rendez-vous compte si chacun change !

Oui, je suis conscient que dans le monde politique on entend souvent ce genre de refrain, mais je ne suis pas en train de vous chanter un discours de politicien. Ce que j’entends par « changer », c’est changer en soi, changer de l’intérieur, car rien ne se résout en partant de l’extérieur. Sinon, on tourne en rond, on bricole, on pose des rustines…

Pensez-vous que les politiciens et les gouvernements soient contre vous ? Non, ils sont simplement comme est la moyenne du peuple. Et l’on ne peut pas changer un gouvernement et sa politique si l’on ne change pas déjà en soi. On me dit encore qu’une personne peut changer, mais comment peut-on changer les autres ? Eh bien, rappelez-vous que « tout est énergie », et que l’énergie se communique et interpénètre par l’effet vibratoire. Regardez déjà ce qui peut se passer au sein d’une famille. Quand une personne est en colère – tout de suite, tout le monde se sent mal ; et cela peut parfois aller bien plus loin.

N’est-ce pas évident ? C’est en étant bien que l’on se soigne et que l’on soigne le monde. Et, croyez-moi, c’est contagieux. L’énergie – qu’elle soit bonne ou même mauvaise – se propage naturellement et inexorablement.

 

Voici une petite histoire de Sigal Barsade (professeur spécialiste de l’intelligence émotionnelle, de l’émotion au travail et, directrice du management en développement personnel au sein de l’université Wharton de Pennsylvanie…).

Un jour, en entrant dans son bureau, Sigal Barsade avait senti que l’atmosphère avait changé de façon positive, alors qu’habituellement, c’était le calme plat et plutôt froid. Ce jour-là, chacun échangeait dans une ambiance sereine ; on ressentait de la joie, du bien-être… Suite à une petite recherche du pourquoi, elle a remarqué qu’un employé réputé toujours de mauvaise humeur était en vacances. Enfin, quand cette personne revint de vacances, de même, l’atmosphère habituelle s’était réinstallée. Ses recherches l’ont amenée à la confirmation que nos états, actions, comportements, etc., ont un impact direct sur l’entourage, de manière contagieuse. Elle confirme également ce qui suit : « Des études menées à Harvard ont montré que si nous sommes heureux, nous aurons tendance à avoir des amis heureux. Pas seulement parce que nous choisissons des gens heureux, mais en raison de la propagation naturelle du bonheur dans tout le réseau social. Nous partageons de l’information à un niveau bien plus fondamental que le simple mental, et nous nous synchronisons en permanence avec nos émotions. »

En fait, il s’agit de l’état empathique de chacun. Nous sommes empathiques à nos pensées et à l’état de l’entourage. Sujet auquel nous consacrerons un nouveau chapitre.

 

Qu’est-ce qui fait, d’après vous, que de temps à autre, tout va bien, vous avez le moral au top, vous vous sentez plein de vie et de joie, alors que d’autres fois, c’est tout l’inverse que vous ressentez ? Mis à part le fait que des choses ennuyeuses en sont le déclencheur, il existe un véritable élément agissant : c’est évidemment « l’énergie ». Vous vous êtes porté dans les basses fréquences. Garder ou rehausser ses énergies, ça se travaille, et ça se transmet naturellement.

Le résultat, c’est que quand vous êtes bien dans votre peau, vous avez naturellement tendance à vouloir rester dans ce bien, en évitant de chercher le mal, le négatif. C’est une énergie d’amour où personne n’ira chercher le mal. Il n’y a que ceux qui sont mal, qui inconsciemment, recherchent et attirent le mal. Ils sont comme prisonniers du mal, du côté sombre et négatif. Ils le nourrissent et s’en nourrissent.

Tout évolue obligatoirement, et s’il n’y a pas d’évolution, c’est l’involution. Et cette dernière, c’est la mort. Êtes-vous mort ? Non. Donc vous évoluez. Et quand on évolue, on change. Quand il y a changement au présent, il s’ensuit obligatoirement un changement dans le futur qui lui est propre. Ne croyez pas non plus que si vous êtes dans une position stagnante, vous ne changez rien. Vous êtes peut-être sous une certaine forme en stand-by, mais tant que vous vous intéressez à la vie de façon directe ou indirecte, vous évoluez.

Entre parenthèses, j’aimerais vous démontrer qu’en changeant au présent, il se produit également modification dans le passé. Donc le passé devient également relatif au présent. Bien sûr, l’histoire reste l’histoire, mais la façon de la comprendre et de l’appréhender peut changer sa face ou sa « forme ». En passant par le présent, les répercussions futures s’en trouveront obligatoirement changées. Je veux dire que si on lâche prise dans le présent sur différents points négatifs, durs et traumatisants du passé, c’est une façon de changer le passé, et de ce fait, le futur changera également. Je trouve ce raisonnement d’une profondeur stupéfiante et qu’il est absolument primordial de le savoir et voire, de l’appliquer pour pouvoir changer certaines affaires cycliques. Tous les temps se réalisent en fait à partir du présent. Encore une fois, vu sous cet angle, « tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ».

Au ciel, il n’y a pas de temps. Tout est réuni au présent. On peut appeler cela le point zéro ou le temps astral. Dans cette dimension, les temps passés et futurs évoluent en d’autres sphères auxquelles on accède par la pensée. Ou sur terre, certains y accèdent via la méditation. En réalité, il y a autant de sphères évolutives de passés, que de possibilités de futurs. Et quand on fait un choix dans le présent, on lie leurs sphères correspondantes passée et future. En d’autres termes, chaque choix appartient à un passé et un futur qui lui sont propres. Mais pour le moment, je préfère m’arrêter là, sur la question du temps. C’est déjà suffisamment compliqué comme cela.

 

Revenons à l’évolution et à la question des affaires cycliques

Vous me direz probablement encore : je ne suis pas mort, mais, peut-être que nous nous dirigeons vers l’apocalypse ? Si vous évoluez, il est impossible que vous alliez vers la mort. Mais méfiez-vous quand même ; si vous pensez cela, il est possible que vous y alliez. C’est là où est la nuance, et c’est une nuance des plus influentes sur le futur.

 

Maintenant, pour ceux qui ne savent pas, je dois vous révéler un secret qui fait toute la différence entre les karmas cycliques, et l’évolution dans le sens dharmique, pour se créer de bons karmas.

La réalité est que :

Tout ce qui n’est pas résolu dans la vie de chacun ou de l’humanité se représentera de manière cyclique.

Inversement, tout ce qui évolue trouve naturellement le chemin pour vivre et se parfaire. C’est-à-dire résoudre ses problèmes, lâcher prise et, les dépasser. Et un problème résolu est un changement. Il ne se retrouve plus dans les cycles du karma et les influences cosmiques. De ce fait, « résoudre ses problèmes, lâcher prise et les dépasser », entraînera un changement « évolutif » permettant de sortir de la spirale des cycles karmiques et des influences cosmiques.

Il est vrai que dans l’évolution, cela demande quelquefois beaucoup de temps, mais dans l’absolu, ou c’est la mort, ou on évolue. Aussi, pour soi-même ou pour le monde, le fait d’évoluer implique obligatoirement de résoudre ses problèmes intérieurs. Même s’il ne s’agit là que de parties de problèmes, sachez que ce qu’il restera de « non résolues » se retrouvera inexorablement dans les cycles karmiques. Alors je pense que vous pouvez comprendre qu’il est préférable pour chacun de s’efforcer de changer.

 

Quand je parle d’« évolution », il s’agit évidemment d’évolution de conscience. Il s’agit de l’être spiritualisé en connaissance des bases les plus saines permettant de se parfaire. Quand un problème n’est pas résolu, c’est comme si on redoublait une classe, sauf que l’histoire est nouvelle. Elle est généralement différente, mais elle parle toujours du même problème de fond. Donc, déjà ; dans toute étude du genre « textes sacrés, visions, prophéties », il faut tenir compte que l’intérêt doit être porté sur le fond, plutôt que sur l’histoire. L’histoire est plus à prendre en tant que support. Et la vérité est que même l’histoire est changeante.

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Retour aux Chapitres 

 

 

Voir les commentaires

 

Analysons déjà les premières idées

Donner par pur don de soi ? Par amour pour Dieu ?

Don de soi ? Je pense que l’on peut y voir un don de soi, mais il est plutôt naturel et instinctif. Si quelqu’un tombe dans la rue, on est censé aller l’aider d’instinct et tout naturellement. Ne pensez-vous pas ? Peut-on à ce moment ressentir un don de soi ou est-ce plutôt une réaction naturelle ?

Donner par amour pour Dieu ? Ce pourrait être cela. Encore faudrait-il que l’on ait la conscience que Dieu est en tout. Sans cela, ce serait à mon avis, aller chercher les motivations un peu loin. Pouvez-vous donner simplement parce que vous aimez Dieu ? Personnellement, en tenant compte de la nature humaine, je n’y vois pas trop de cohérence. La réponse la plus simple serait encore : je remercie le ciel d’avoir la possibilité de donner. Le don est une chose plutôt naturelle et intrinsèque en chacun. On n’a pas à le forcer, mais au besoin, le rééduquer. C’est en fait, un état de conscience, tout comme l’amour, la compassion… et c’est en ce sens qu’il est transcendant et prend son caractère divin.

 

L’explication

Dans l’absolu, quand on donne, on n’a absolument rien à attendre en retour. Le produit d’un don est pour chacun, relativement caché. En effet, par le simple fait de donner, on a déjà reçu une part d’élévation, et cela se situe au-dessus de toute attente de reconnaissance, etc. Cependant, cette élévation, bien quelle soit évidente et naturelle ne doit pas se transformer en motivation première, auquel cas on retomberait dans l’ego. C’est-à-dire, donner pour un retour.

 

Il faut simplement savoir que l’esprit de donner est purifiant et élève l’état de conscience ; et cela, de façon naturelle.

 

Aussi, dans l’absolu, le don n’est pas lié à ceux que l’on aide. C’est un état de conscience en chacun. Par exemple, si nous aidons beaucoup quelqu’un et qu’un jour nous trouvons que cette personne n’est pas du tout reconnaissante… avons-nous provoqué cette ingratitude ? Non. Ce n’est pas notre problème, mais le sien. À priori, nous n’avons fait aucun pacte avec cette personne et ce n’est pas non plus un paramètre qui devrait influencer notre état. Nous l’avons aidée, et c’est cette force qui nous élève, qui illumine notre nature et rehausse notre âme. Dans un certain sens, à un autre niveau, on pourrait aussi lui dire : merci de m’avoir laissé vous aider, car grâce à vous je gagne en élévation. Si, en revanche, nous regrettons tous nos bienfaits du fait que la personne n’est pas reconnaissante, il est évident que nous n’avons rien gagné, et Dieu sait ce que nous avons perdu…

Vu sous cet angle, il est déjà plus simple de donner et d’aider. Nous sommes illuminés d’office, et ce, quelle que soit la réaction de l’autre, ce n’est pas notre affaire ! Nous ne gagnerons absolument rien de ses remerciements, sauf de quoi contenter notre côté égotique qui ne manquera pas de se nourrir d’un remerciement, et plus encore – quand l’ego est bien présent – s’il y a des témoins.

Oui. C’est l’ego qui réclame tout cela, et non l’âme ou l’esprit.

Forcément, quand on fait de belles choses, que l’on aide et que l’on fait des dons, on a envie qu’on le sache. Mais c’est l’ego qui en a envie. Quand nous nous débarrassons de cela, nous ne voulons même plus que nos bonnes actions se sachent. Cela ne nous vient même pas à l’esprit. À part si c’est pour le bien de tous et du monde, de manière à faire avancer les choses dans un sens constructif et évolutif.

Cela ne sous-entend pas qu’en tant que receveur, nous n’ayons pas à remercier. La gratitude est un don et demeure importante. Elle est vertueuse et elle fait toujours plaisir à la personne qui le reçoit. C’est un retour d’énergie d’amour que l’on donne encore, et un échange qui fait toujours du bien.

 

Il faut aussi faire une distinction entre l’aide et le cadeau. Il y a un commentaire qui dit : « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ». Fondée sur la même image, il existe aussi une petite histoire d’un papillon que l’on avait aidé à sortir de son cocon. Le papillon ne put jamais voler parce qu’il n’avait pas eu le temps de se faire les ailes. Donc, notez que dans certains cas, donner peut annihiler les forces de l’autre.

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

 Avez-vous lu : L'ego ?

 

Retour aux Chapitres 

 

 

Voir les commentaires

L’intellect, c’est ce qui sert quand on étudie de manière pratique et méthodique, comme un comptable ou un scientifique. Nous avons des choses, des données, et nous travaillons avec. Il n’y a là, rien de bien divin ; aucune liaison avec l’esprit divin. Toute déduction est simple mécanique et réflexion colorée du mental.

 

Entre l’intellect et la réception divine, il y a un véritable fossé tout comme, entre l’art et la mécanique.

 

La mécanique n’est pas de l’art, c’est quelque chose de calculé, d’assemblé et de bricolé. Alors que l’art véritable provient du ciel. Il est naturel, inspiré, fluide et vibrant de poésie. Toutefois, je ne suis pas en train de critiquer les sciences et les technologies. Il est évident qu’elles apportent énormément et qu’elles ont une fonction bien réelle. Par ailleurs, on peut très bien être inspiré de belles choses et créer de belles mécaniques, et à contrario, créer de l’art mécanique, bricolé et sans âme.

Une personne initiée à recevoir du Ciel vous donnera à propos d’un moindre sujet, des explications apaisantes bien plus saines que la moyenne des gens, et souvent empreintes d’amour, de joie, de bonté, etc. Vous le ressentirez tout de suite et ses paroles seront souvent d’une vérité implacable. Vous saurez en vous que c’est vrai parce qu’à ce moment ça aura touché votre âme.

En réalité, le processus est tel que votre âme le sait. Elle connaît la vérité et vous la fait ressentir. Pour s’initier à cela, c’est une autre histoire, mais bien plus simple que vous ne le pensez. Il faut simplement être ouvert et le vouloir. Ce n’est pas plus dur que d’apprendre à lire.

Dans la Bible, on dit qu’Abraham est l’instruction (l’intellect), et Sarah l’enseignement (l’esprit). Il faut maintenant apprendre de Sarah. Oui, ce sont de belles paroles, encore faut-il les comprendre dans leur contexte. Aussi, j’en suis désolé, on ne peut pas tout enseigner en quelques mots. En revanche, je tenterai humblement d’en lever le voile en développant certains sujets que vous devriez trouver des plus révélateurs.

Enfin, concernant le couple « Sarah et Abraham », vous ne trouverez pas ces subtilités dans la Bible. Il s’agit plutôt d’une conclusion extrapolée kabbalistique. Voir : Zohar I, 81 b, sur Genèse XII, 11-13.

On explique de façon symbolique, que Sarah (la femme), s’assimile à la Sagesse divine, l’Esprit divin. Et encore, sous une autre facette, elle est l’intelligence (dans Proverbes 7, 4). Le raisonnement dans l’extrapolation est ainsi : si Sarah est l’Esprit divin, liée à la partie du cœur et de l’amour, Abraham (l’homme), est la raison, lié à l’intellect et la force. Ainsi Abraham donne l’instruction par l’intellect, et Sarah donnera bientôt l’initiation avec son Esprit et son cœur. Et c’est souvent ce qu’elle fait avec ses enfants.

Cela me rappelle qu’un jour on m’a demandé quelle était la définition de l’intelligence et son processus. Pourriez-vous répondre à cette question comme cela, de but en blanc ? Non, je ne pense pas ; moi non plus d’ailleurs. À moins que vous n’ayez déjà consigné la réponse en votre mémoire et que l’intellect puisse la ressortir. On sait généralement qualifier quelqu’un d’intelligent sans toutefois savoir définir l’intelligence ni son processus. Si vous allez chercher la réponse à ce genre de question dans le dictionnaire, vous risqueriez fort d’être bloqué par l’intellect sur la réelle profondeur de la réponse.

Pour répondre à ce genre de question dans sa profondeur, on a besoin de se poser et de réfléchir – de méditer un peu en somme. Et si l’on est habituellement animé d’un niveau d’ego basique, sans trop de sagesse, je crains fort que ce ne soit impossible. Il faudra apprendre à lever le voile de ce niveau pour accéder à une forme de conscience plus sage, et ensuite, sympathiser avec l’intellect, travailler un peu avec lui, voire beaucoup. Puis grandir encore un peu, et enlever à son tour le voile de l’intellect pour enfin accéder à l’Esprit. À ce moment, on cherchera les fois où nous avons reçu quelques lumières. Vous savez ? C’est ce fameux « eurêka ! » qui nous surprend et que l’on ressent bien au-dessus de nous et de ce que nous pouvons habituellement concevoir. C’est cette réponse qui n’est pas de nous et qui survient comme une étincelle d’on ne sait où… D’où pensez-vous que cela vienne ? Eh bien, c’est précisément « l’étincelle divine », et c’est bien elle qui vient de l’esprit divin en nous, et c’est encore cet esprit qui est relié à l’esprit de Dieu.

Pour trouver une réponse à notre question, il faut évidemment la chercher là-haut et non à partir de l’intellect qui éventuellement, n’aura consigné que certaines connaissances de manière figée et sans vie ; car la vérité est toujours vivante et fluide dans l’instant présent. Dans ce processus, nous recherchons dans notre mémoire quelques éléments animés de cette étincelle divine et se rapportant à la question donnée. Nous allons même chercher des particules d’étincelle. Nous les assemblons sous forme d’images, tels les éléments d’une équation dans un schéma à la cohérence parfaite. Et dès que cette perfection est obtenue, nous avons alors trouvé le résultat de l’équation. C’est comme cela que fonctionne l’intelligence, et ses chemins sont nombreux. Elle ne vient pas de l’intellect, mais de personnes de tout âge qui savent se poser humblement et attendre que se forme la réponse par ces étincelles divines. Malheureusement, bien souvent, le plus délicat est de les retenir, de les mémoriser consciemment pour pouvoir vraiment diffuser la lumière dans le monde qui nous entoure. Puis un jour, on s’aperçoit que l’on peut se connecter à son gré, et qu’en fait, on n’a pas besoin de retenir quoi que ce soit. À ce moment, on évitera même de retenir et de consigner quoi que ce soit. Parce qu’on prendra conscience que cette lumière est vivante et doit rester fluide pour pouvoir projeter toute son expression de vie en chaque instant présent.

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Retour aux Chapitres 

 

 

Voir les commentaires

Il faut admettre que la question est assez classique. Je leur donne raison dans un certain sens, mais il y a confusion sur ces points. Si l’on se fonde sur les textes bibliques, il faut avouer qu’ils sont très controversés. Finalement, on n’y comprend plus grand-chose quand on cherche une clarté absolue et mathématique. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait de longues années. Plus j’apprenais, et moins j’avais le sentiment de comprendre. À croire que la Bible est faite de telle sorte qu’il ne faut pas chercher à la comprendre. Et de même, il existe une vérité à cela (voir : Zohar I/1b-2b), il arrive un moment où la compréhension nous échappe et l’on s’arrête à la question « Quoi ? » qui se résume simplement au « Je ne sais pas ». C’est à ce moment que l’on doit se taire, cesser le travail intellectuel, et chercher dans les hauteurs célestes. Certains commentateurs disent d’ailleurs que les simples couronneront le Messie. Bien entendu, comme on pourrait l’entendre – et je l’ai déjà entendu – il ne s’agit pas d’attardés mentaux, ou de simples d’esprit. Quand on parle de simples dans le contexte, il s’agit de personnes qui vivraient dans une simplicité d’ordre moral ou mental, en ayant – cette fois – ce que l’on appelle communément une foi simple et naturelle envers le ciel. Finalement, l’essentiel réside « dans la simplicité, l’amour et la joie ». Il est évident que l’élévation viendra aussi simplement et tout naturellement. Bien entendu, dans l’absolu on pourrait penser que le mieux serait de s’en tenir à cela, mais encore faut-il pouvoir s’y tenir ! Vivre dans la simplicité et, pourquoi pas, comme on dit (avec un brin d’humour) « être riche et en bonne santé ». Vivre dans le confort sans trop chercher quoi fait quoi… Mais plus sérieusement, combien sont capables de cela ? En vivant de la sorte, c’est un confort qu’il faut être capable de maintenir, et de mon point de vue, l’histoire demeure dangereuse. Ce serait pour la majorité, un peu comme avancer les yeux bandés, ou rouler avec une voiture susceptible nous lâcher à tout moment. En définitive, nous pouvons nous rendre à l’évidence que chaque chose a besoin d’une attention, d’un entretien et d’une maintenance.

 

Revenons à la question des actions de Dieu

Dans la bible et ses multiples commentaires, certains passages témoignent de la bonté de Dieu alors qu’à contrario, d’autres affichent un caractère de sévérité, voire de méchanceté sous quelques qualificatifs de justicier, vengeur, punitif… Alors, qu’est-il au juste ? Bon ou méchant ? Il est là ? Il n’est plus là ? Il fait quoi ? Quel bazar ! On ne peut pas être à la fois bon et méchant ni être présent et absent ! C’est impossible. Dieu n’est pas un être humain avec ses faiblesses, son ego, ses envies et ses absences d’envie. Alors de quoi s’agit-il au juste ?

Je pense qu’il est préférable de l’expliquer d’une manière enfantine, au regard de la Bible, car bien des explications pourraient déstabiliser.

Vous est-il déjà possible de concevoir que Dieu n’a pas la conscience de l’être humain moyen ? Il a fait l’homme à son image, mais l’homme s’est perverti à la suite de l’épisode de l’arbre de la connaissance.

Dieu ne peut être que parfait et constant, et cela, il le fait dans l’amour, la prospérité, l’évolution, la joie aussi, et bien d’autres choses encore. Il a une part de lui-même en chaque homme, et l’homme est vraiment un enfant de Dieu. Il faut simplement qu’il grandisse.

Il vit au travers des hommes comme de tout élément, et les hommes lui sont liés, tout comme une mère et son enfant.

« Vous êtes les enfants de Dieu » (Deutéronome XIV, 1).

La mère en particulier a bien souvent le sentiment de vivre à travers son enfant. La différence étant que Dieu laisse à son enfant le libre arbitre de faire ce qu’il veut. Ce peut être pour son bien, mais, malheureusement, ce peut être aussi pour son propre malheur. Quand on donne la faculté du « libre arbitre », on ne peut la donner à moitié. Un don est un don ; c’est donc à l’homme d’apprendre à s’en servir.

Dieu demeure placide. Il émet toujours la même énergie d’amour et de vie, et cela sous une forme inconditionnelle, sans aucun jugement. Malheureusement, l’homme n’y est souvent pas aligné ; il la déforme, il la dénature.

Évidemment, Dieu a laissé le libre arbitre à l’homme. En ce sens, il le laisse faire absolument tout ce qu’il veut. Même s’il vit dans le négatif, l’ego, la misère, il lui laisse faire son propre malheur, et ce, même jusqu’à la mort. Et puis, tel qu’on l’entend, la mort n’existe pas aux yeux de Dieu.

Il réside donc un point statique. Dieu ne passera jamais outre ce don du libre arbitre. C’est une chose qui ne peut s’annuler. Il n’ira jamais de lui-même contrecarrer les choix de l’homme. Cela peut paraître complètement opposé à ce que vous savez, mais, patience, restez ouvert. Vous verrez qu’il est beaucoup question de forme.

 

Ce libre arbitre va bien plus loin que ce que l’on pourrait imaginer. Et je le répète ; c’est à l’homme d’apprendre à s’en servir. Ce que l’homme a pu faire tout au long de ses différentes incarnations – que ce soit en bien ou en mal – n’est pas gratuit. Il y a toujours des répercussions qui y ressemblent, « en bien ou en mal ». L’homme produit toujours des karmas bons ou mauvais. S’ils sont mauvais, il devra les effacer d’une manière ou d’une autre, suivant ses capacités, par le bien ou le mal. Et cela, que ce soit dans cette vie ou une suivante. Aussi, au regard de cette fameuse loi de l’attraction vibratoire, il est préférable de garder en conscience que si l’homme se cantonne à ne penser qu’à sa misère, son négatif et, s’il vibre en de mauvaises énergies, il attirera inévitablement toute énergie similaire à la sienne. Dans ces conditions, il ne peut pas vraiment se sortir de sa géhenne. Pour cela, il faudrait qu’il change intérieurement de vibration ; qu’il change son négatif en positif. Comme on dit encore : « Aide-toi et le ciel t’aidera ». Ces attractions vibratoires sont réellement agissantes, et l’homme recevra toujours la pareille à ce qu’il émet. Il ne pourra donc jamais recevoir l’inverse ou quelque chose de différent de son état intérieur, c’est-à-dire, de ce qu’il émet.

En outre, il y a une finalité qui demeure inéluctable malgré tout, et c’est aussi là où je rejoins certaines prophéties. C’est que l’homme, par le mal, finira par produire le bien. L’homme apprend toute sa vie, et de vie en vie à chaque réincarnation. Mais sortir le bien du mal n’est possible que si l’homme se réveille, sinon il irait au chaos et on obtiendrait l’apocalypse. Apparemment, d’après ce que le ciel nous renvoie, on ne va pas du tout en ce sens. Malgré les apparences, en cette époque de confusion, l’homme se réveille et active sa part de programme.

 

Dire que Dieu n’est pas là et qu’il laisse faire la misère du monde est donc complètement absurde ou infondé. Une nouvelle fois, on remet tout sur les épaules de Dieu, et le sens divin n’a pas été compris.

Dieu est en tout parce qu’il donne toujours la vie en la faisant évoluer et prospérer. Regardez, par exemple : si vous écrasez un petit arbre, est-ce qu’il ne va pas trouver une issue pour continuer à vivre et pousser comme il peut ? Pour l’homme, c’est sensiblement la même chose. Il pousse et retrouve une nouvelle force malgré le coup. Comme on dit, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. C’est l’homme lui-même qui gâche la vie, principalement par son niveau égotique, entraînant guerres et misères.

 (extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

Le développement n'est probablement pas suffisant, mais vous en saurez plus aux chapitres suivants : 

La conscience divine

Pourquoi parle-t-on de jugement de Dieu ?

 

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Retour aux Chapitres 

 

Voir les commentaires

Trouvez-vous cela cohérent ? La plupart des gens ne se posent pas la question ou trouvent cela normal. Ils pensent simplement que Dieu a ses raisons ou qu’il a le droit d’avoir ses faiblesses, ses humeurs, etc., et que finalement, il est comme l’être humain. Eh oui, Dieu a fait l’homme à son image, mais là où on se trompe, c’est que ce n’est pas la bonne image.

Quelles que soient les traductions, on pourra y trouver des mots comme : « Je suis un Dieu coléreux, jaloux, vindicatif… » Et puis il faut craindre Dieu, car l’on est sous son joug, etc.

 

Sans pour cela le prendre mot à mot, car les traductions changent.

Deutéronome, VI : 15 « Car l’Éternel, ton Dieu, est un Dieu jaloux au milieu de toi. La colère de l’Éternel, ton Dieu, s’enflammerait contre toi. »

Deutéronome, IV, 24 : « Car l’Éternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux ».

Psaume XC, 7 : « Nous sommes consumés par ta colère, et ta fureur nous épouvante ».

Deutéronome XXXII, 35 : « À moi la vengeance et la rétribution ».

Isaïe LIX, 17-18 : « Il se revêt de la justice comme d’une cuirasse, et il met sur sa tête le casque du salut ; il prend la vengeance pour vêtement, et il se couvre de la jalousie comme d’un manteau ».

Je suis absolument d’accord qu’il s’agit de « justice ». Malgré cela, cette forme renferme la « violence », donc le côté négatif de l’écrit. Malheureusement, c’est souvent ce qui entraîne le négatif des interprétations.

Deutéronome IX, 14 : « Laisse-moi les détruire et effacer leur nom de dessous les cieux ; et je ferai de toi une nation plus puissante et plus nombreuse que ce peuple ».

Exode XXXII, 10-11 : « Maintenant laisse-moi ; ma colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai de toi une grande nation ».

Et j’en passe.

C’est là que le bât blesse. Bien entendu, il existe une contrepartie qui définit l’amour divin et absolu. Mais simplement, voir ces points négatifs suffit pour la réflexion. Cela même si quelquefois, ils sont interprétés sous la forme de justicier ou même, dans le sens d’être juste et dans l’amour. Le terme « justicier » sous-entend rendre la justice qui peut être empreint de sévérité et donc, de négatif. Alors qu’être juste est impartial et n’englobe pas de rendre justice par la sévérité. De ce point de vue, être à la fois « justicier et dans l’amour » relève d’une incohérence. À contrario, être « juste et dans l’amour » est compatible. Mais il y a souvent confusion chez le commun des hommes. Alors, est-ce bien ce qui est entendu ?

Cela me fait penser à : « Qui aime bien châtie bien ». Ce fameux proverbe qui doit apparemment son origine aux philosophes stoïciens de l’ancienne Grèce qui émettaient l’opinion qu’aimer et battre ne sont qu’une même chose. Il a été aussi attribué aux doctrines de Socrate dans la pièce théâtrale Les Nuées d’Aristophane (ve siècle avant J.-C.) où le fils battait son père dans le sens d’être juste et dans l’amour. L’homme a souvent tendance à se cacher derrière ce qualificatif de « justicier » en le prenant comme étant « juste et normal », en allant jusqu’à le confondre avec l’amour. Tout cela pour se légitimer de ses états purement égotiques que l’on constate généralement accompagnés de violence. En définitive, on peut en conclure que ce sont des états révélateurs d’intolérance et de manque de maîtrise de soi. Évidemment que l’on doit corriger quelquefois, mais d’un côté, il y a correction animée par la compassion et l’amour qui sont d’origine divine, et de l’autre, s’abandonner à des pulsions égotiques d’animosité et de violence incontrôlées.

 

« Jaloux, coléreux, vindicatif… » Connaissez-vous de votre côté des gens qui ont ces qualités ? Euh… excusez, ces défauts ? En psychanalyse, on les qualifie de personnes qui, au plus profond de leur être sont en manque d’amour. Souvent inconsciemment, ils ne s’aiment pas. Et pour eux, on ne les aime pas non plus. Sur ce, comment peut-on dire cela de Dieu le créateur de l’amour, l’être parfait… ? Alors, si vous n’êtes pas comme des enfants qui croient malgré l’incohérence des textes, je vous laisse le temps d’y réfléchir.

 

Dans ce que j’appelle « la haute spiritualité », dont la définition viendra d’elle-même plus tard, on parle d’attraction vibratoire. Aujourd’hui, certaines sciences dont la physique quantique pourraient même l’expliquer (cf. « Références et bibliographie »). Et les religieux – quant à eux – parlent de « jugement de Dieu ».

Appelons cela comme on veut, mais, de mon point de vue, parler de jugement de Dieu me semble très dangereux. Là encore, il faut admettre que cette forme littérale est faite pour inspirer la crainte. Cela dit, je n’ai pas la science infuse, et qui suis-je pour vous parler de la sorte ? Seulement je trouve qu’il est important aujourd’hui de remettre les choses à leur place et de savoir plus exactement comment cela fonctionne, entre l’homme et le ciel.

Il faut avouer que les religions ne donnent pas une très bonne image de ce Dieu. Finalement, objectivement, on pourrait penser que Dieu a peut-être fait l’homme à son image, mais l’homme – à son tour – ne s’est pas privé de faire Dieu à son image. Il y a du vrai dans cette idée. Aussi, je pense pouvoir vous démontrer qu’il s’agit bien souvent d’effets de miroir.

 

Pensez-vous que Dieu est tout amour ou est-ce qu’il peut être dans le jugement, coléreux, vindicatif… ? Bien entendu, si on est tout amour, on ne peut pas être l’autre partie, ou encore, parfois l’une et parfois l’autre. Aussi, s’il est coléreux, vindicatif, justicier, etc., il n’est pas tout amour. Il serait au contraire en manque d’amour. Donc au plus logique, s’il est parfait comme on le dit, il n’a aucun manque. Alors la réponse tombe d’elle-même. C’est qu’il est tout amour et ne juge pas. Mais la question reste en suspens. Pourquoi parle-t-on du « jugement de Dieu » ? Et qui jugerait si ce n’est Dieu ?

Déjà, pour ceux qui ne le savent pas, sachez que dans les sphères de la haute spiritualité, tout le monde a bien conscience que Dieu est tout amour.

On dit aussi que Dieu est infini et indéfinissable. À croire que l’on ne parle pas du même Dieu. On dit que tout ce que l’on pourra dire de lui ne sera pas encore sa réelle définition. Mais dans le contexte, je pense que l’on peut déjà entrevoir certaines bases.

 

Dieu n’envoie que de l’amour et il ne cesse de créer par son amour. Il maintient et vivifie toute la création par son amour. Il s’agit d’un amour inconditionnel et créateur. C’est aimer sans condition. Il aime, il ressent, il pense et il crée la vie. Et la vie prospère naturellement par cette énergie. C’est tout ce qu’il fait. Maintenant, vous pouvez penser que ce n’est pas grand-chose, mais c’est en fait tout ce qui est.

 

« Créer par l’amour »… pouvez-vous le ressentir ? Comprendre et réellement conscientiser cela ? C’est une question des plus profondes parce que peu de gens arrivent à percevoir cet état de conscience. C’est de la vraie poésie inspirée d’un esprit infini d’amour et de vie. Tout le reste, c’est l’homme et autres entités qui le produisent. Maintenant, Dieu et – en particulier – « ses légions célestes » sont toujours là pour rectifier le tir, aider et insuffler l’amour et la vie à chaque élément.

Il est clair que Dieu est tout amour sinon rien n’aurait pu être. On ne peut même pas envisager que des anges aient pu avoir ce côté de jugement, de menace, ou encore d’ego, car les anges sont alignés et suivent la conscience divine. Les anges sont comme les bras de Dieu. Ils interprètent ses vibrations en parfaite harmonie. Ils ont une conscience naturelle de la hiérarchie du ciel et ne peuvent passer outre la volonté divine. Les anges, archanges, maîtres ascensionnés et toutes les légions divines aident l’humanité à chaque instant, mais ne peuvent encore une fois outrepasser le libre arbitre de l’homme.

 

Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons un pied dans le monde futur. Apparemment nous vivons depuis quelque temps « le Jugement dernier » de l’imagerie biblique, et cela peut prendre encore quelques bonnes années. Il est inévitable que le monde futur arrive et, avec le Messie.

Le Jugement dernier, la résurrection des morts, le Messie… Toutes ces prophéties sont un effet de l’évolution que l’on pourrait capter de manière naturelle et évidente aujourd’hui lorsque, bien entendu, l’on a acquis certaines connaissances et atteint un certain état. Nous sommes tout simplement obligés d’évoluer, avec l’aide de Dieu et de ses légions célestes, ses maîtres, ses guides – et j’en passe…

Le monde spirituel en parle, les textes sacrés également, et la science commence tout juste à l’entendre.

En pratique, il existe quelques poignées d’hommes et de femmes à travers le monde qui émettent de bonnes énergies. Ce peut être des bonnes pensées, des prières, des bonnes actions, de la compassion, de l’amour inconditionnel, etc., et le ciel a commencé à renvoyer la pareille. Il s’agit là encore du phénomène des attractions vibratoires. Les apparences sont parfois contradictoires, mais le fait est que le monde évolue malgré tout. Il est vrai qu’actuellement il passe une étape assez chaotique, mais c’est cela le changement. Le monde se situe à une époque charnière dans laquelle il se trouve tiraillé entre deux énergies pratiquement opposées, de troisième et de cinquième dimension. C’est toujours flou et déstabilisant pour ceux qui n’arrivent pas à s’adapter à ces nouvelles ondes vibratoires que le ciel nous envoie. Il s’agit évidemment de hautes fréquences, d’énergies d’amour, de paix, d’harmonie, de joie…

Encore une fois, religieusement, on peut parler de jugement. Il ne s’agit pas exactement de cela, mais finalement le fond est identique. En ce sens, on peut dire que ce n’est pas moins vrai. En revanche, c’est une façon de parler dans la forme en véhiculant des images de peur et de menaces, parce qu’apparemment l’homme d’hier – et encore d’aujourd’hui – a besoin de cela. En termes plus appropriés, c’est le résultat d’une cause à effet, un état d’être que certains ne pourront supporter.

 (extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

Encore plus d’éclaircissement ? Lisez l'extrait du chapitre suivant : 

Pourquoi parle-t-on de jugement de Dieu ?

 

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Retour aux Chapitres 

 

 

 

Voir les commentaires

Prenons l’exemple de l’arc-en-ciel. Tout le monde sait qu’il s’agit de la décomposition de la lumière qui est le blanc pur. Or, chaque couleur de cette lumière représente un attribut divin, une puissance divine. Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel réunies reflètent donc la toute-puissance de Dieu. On dit aussi que chaque couleur contient également l’essence de l’amour divin, et que Dieu a assigné un archange à la régence de chacun de ses rayons. On en donne d’ailleurs des détails en spiritualité. Chacune de ces couleurs est aussi appelée « rayon divin » ou encore « flamme divine ». On peut comprendre par là comment la lumière et sa décomposition sont très représentatives de Dieu ou, plus précisément, de ses émanations. En outre, en cherchant, vous pourriez vous apercevoir qu’on retrouve cette structure dans pas mal de choses comme les notes de la gamme musicale… ou le système solaire. En général, on retrouvera une structure de douze puissances dont cinq bien souvent cachées, plus une englobant le tout et donnant l’équilibre et le ton global de l’ensemble. Cette composition est des plus significatives quand on l’étudie. Mais arrêtons-nous là pour le moment, car tout cela demanderait le développement d’un nouveau sujet à part entière. Voyons plutôt comment fonctionne ce fameux processus que l’on appelle sous une certaine forme « jugement ».

Au risque de me répéter, je rappelle que l’homme a été créé à l’image de Dieu. Qu’il a tout son potentiel, et qu’il émet des ondes vibratoires tout comme Dieu. Notez également que la lumière et ses couleurs sont la traduction de vibrations interprétées par l’œil humain. Bref, il ne s’agit que d’énergies traduites de différentes façons.

 

Pour faire simple, plutôt que le blanc pur, supposons que l’émission constante de la lumière divine soit de couleur jaune. Un individu émet également cette même couleur jaune. Ainsi les émanations de cet homme et celles de Dieu fusionnent. À ce moment, on pourra dire que l’individu est aligné au divin puisqu’ils émettent la même chose et, de ce fait, la couleur n’est pas dénaturée. Il s’agit donc là du meilleur des cas dans le meilleur des mondes.

Supposons maintenant que cet homme émette du bleu. Dès lors, ce bleu agira comme un filtre. Au lieu de recevoir la pure émanation divine jaune, cet homme aura du jaune filtré par son bleu. Ainsi modifié, il recevra alors du vert. Aussi, dans l’absolu, cela ne veut pas dire que ce vert est une couleur mauvaise en soi. En réalité, il s’agit d’une correction dans le bon sens pour chacun. Au regard des épreuves, même si la correction peut être mal vécue par l’individu, elle reste obligatoirement bonne dans l’absolu. En simplifiant un peu plus l’image, nous pouvons dire que – globalement – les émanations divines renvoient nos propres émanations de la même façon que le ferait un miroir multifacettes. De ce fait, le retour en est toujours amplifié.

 

Dieu crée sans cesse et, pour aller encore plus haut dans sa création, il est allé encore plus bas, comme pour prendre de l’élan. Il a créé le monde matériel pour l’élever à l’image du monde d’en haut. Pour cela, il a encore créé l’homme à son image tout comme il a créé les anges pour servir ses desseins. Sauf que l’homme a le libre arbitre de faire ou ne pas faire. Or, il doit maintenant, de lui-même, éduquer ses facultés divines en adéquation avec le ciel.

 

La mission initiale de l’homme était et demeure toujours de s’élever, et ainsi, élever le monde matériel à l’image du monde d’en haut.

 

Le problème est qu’au lieu de s’élever l’homme est descendu encore plus bas, dans l’image, en mangeant de l’arbre de la connaissance. Et par ce principe, on peut dire que lorsque l’on descend plus bas, soit on descend aux enfers quelle que soit la forme, soit, si l’on est éduqué d’une sagesse propre, on ne pourra que monter encore plus haut. Ainsi, l’homme aura connu le côté sombre, le doute, le libre arbitre, le problème du choix entre le bien et le mal. Depuis ce dernier, on peut dire que l’homme comporte une faille, mais, d’un autre côté, c’est ce qui en fait un être unique. Malgré le monde de dualité dans lequel il s’est plongé, il parvient à s’élever avec le temps, les expériences et les épreuves.

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Retour aux Chapitres 

 

 

Voir les commentaires

À propos du Messie ;

Isaïe prophétise (LI, 4) : « Car la Loi sortira de moi » et le Midrash précise : « Une compréhension nouvelle sortira de moi ».

L’Admour Hazakène dans le Tanya (Iguéret Hakodech, chap. XIX) : « Les raisons profondes des commandements n’ont pas été dévoilées… Lorsqu’une raison a été donnée, ce n’est pas là la raison essentielle ».

Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson : « La loi nouvelle ne peut pas se révéler dans l’intellect humain ».

Likouté Moharan, I, 5 : « Quand nous avons le mérite de nous concentrer sur l’intelligence interne inhérente à toute chose, nous nous rapprochons ainsi de Dieu ».

À propos de cette dernière citation, j’ai pu constater que beaucoup de mots ou termes se rapportent à la même chose. « L’intelligence interne », comme il est dit, c’est tout simplement l’esprit divin en l’homme, ou si vous préférez, l’âme divine, ou encore dieu en l’homme ou le soi divin, etc. Oui, cela fait beaucoup de choses. Bien entendu, cette partie divine est liée au ciel et alignée à Dieu. Lorsque l’on est quelque peu purifié et doté de bonnes bases, on y arrive en s’y connectant à l’aide de l’intuition profonde ou, en d’autres termes, du ressenti profond. C’est-à-dire, ce qui revient au cœur. En pratique spirituelle, on explique qu’il s’agit plus précisément du rôle du thymus (une glande endocrine au-dessus du cœur) en relation à la pinéale située dans le cerveau. Enfin, on arrive là sur un sujet que je ne souhaite pas trop développer dans ce livre.

 

À l’approche des temps futurs – c’est-à-dire, aujourd’hui –, le messie canalisera du ciel une nouvelle compréhension des écrits sacrés. Il ne s’agira pas là d’une étude purement intellectuelle, comme cela est souvent constaté concernant nos commentateurs actuels. Notez aussi par là qu’il est évident que ce que l’on apprend est toujours relatif à l’état de conscience du maître enseignant. En outre, tant que l’on n’est pas initié par un maître de conscience élevée, il demeurera toujours un fossé entre, étudier seul, et recevoir les enseignements de personnes élevées. Si le maître n’est autre que vous-même, doté d’une conscience courante, évidemment vous ne pourrez pas vraiment saisir les profondeurs qui relèveraient d’un autre niveau. En fait, tout dépend du maître. S’il s’agit d’enseignants dont le niveau est globalement d’une même nature que la vôtre, là encore, ça n’avance pas à grand-chose. Cela pourrait même fausser la compréhension. Dans ces conditions, l’étude relèverait uniquement de l’intellect et bien entendu sous condition du mental. Or ce dernier est généralement changeant et conditionne toujours l’intellect. De ce fait, il pourrait déformer la profondeur de l’étude.

On me rétorque souvent que l’étude intellectuelle apporte tout de même de nouvelles connaissances. Je suis tout à fait d’accord. Mais vous élève-t-elle en conscience ? Apporte-t-elle un changement significatif vis-à-vis de votre ego ? Non, vous en avez probablement l’impression, mais, ce qu’elle vous apporte, c’est un peu comme si vous aviez vu un beau film. C’est tout au plus un confortement de sagesse. À ce moment, on pourrait dire que vous êtes quelqu’un de sage et de relativement réfléchi. Je conviens que ce soit aussi un chemin, mais pour l’avoir vécu, c’est un long chemin parsemé d’embûches. La sagesse n’est pas l’élévation, mais elle en fait partie. Quand on est élevé, il va de soi que l’on est sage, mais l’inverse n’est pas aussi évident.

 

Un exemple qui pourrait vous aider à mieux saisir cette nuance

Pensez-vous qu’être malin soit un défaut ou une qualité ? Évidemment par une analyse intellectuelle, être malin est un défaut dans le sens courant, d’où la racine « mal » (ce qui provient du mal). En revanche, en allant plus haut, si l’on utilise ce côté malin pour de belles choses, il devient absolument une qualité. Vous pouvez voir par là que toute faculté (don divin) est relative à ce que l’on en fait, donc à la maîtrise que l’on en a. En fait nous venons d’être confrontés là, à un parfait reflet des dons de l’arbre de la connaissance qu’il nous faut apprendre à maîtriser. Dans cet exemple, on pourrait également entrevoir le processus de : « tirer le bien du mal », et de plus (cerise sur le gâteau), on pourra s’apercevoir que dans son véritable fond, le mal n’existe pas.

Pensez-vous maintenant que l’on obtienne ce genre de réponse uniquement par l’étude intellectuelle ? Évidemment que non. C’est peut-être très philosophique, mais il s’agit là d’une connexion, disons, plus divine. En cet état, vous vous apercevrez que de ce qui est divin, on n’a rien à redire, ni ajouter, ni retrancher. C’est bien souvent implacable parce que justement, ça coule de source.

 

Le messie sera souvent connecté et puisera au ciel. Il est même fort probable qu’il n’aura pas grande connaissance des écrits, mais il saura les éclairer d’une nouvelle lumière, car la vérité ne se trouve pas obligatoirement dans les écrits. La Bible est le reflet de la vie, et la vie est en tout. Il aura donc avant tout une grande connaissance des secrets de la vie. Il en dévoilera un nouveau sens, dont certains secrets encore inaccessibles à la majorité des hommes. Les textes refléteront alors une autre image en adéquation à notre nouvel état de conscience. À ce moment-là, nous devenons plus grands, plus fort ; nous devenons le Messie.

 

Il n’y a pas d’erreur, j’ai bien dit « nous devenons le Messie », car je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Un Messie qui nous sauvera du monde de la dualité, c’est peut-être pour beaucoup une belle image, mais ne croyez pas comme des enfants qui croient au père Noël. C’est de l’incohérence totale ; une belle preuve d’immaturité que de penser cela. Un gentil personnage qui vous apportera des cadeaux ; oui, il y en aura un, ou même plusieurs, dans l’histoire à venir. Mais il s’agira surtout d’instructeurs et d’initiateurs. Les cadeaux, il faut les mériter en quelque sorte. Il faut apprendre à les recevoir et à s’en servir. Donc il vous apportera des cadeaux, certes, mais ce sera à chacun de se les approprier et de les faire fonctionner d’après les initiateurs.

 

J’ai bien étudié les commentaires religieux, mais j’ai aussi étudié d’autres choses sur d’autres plans à travers le monde. Choses dont je vous parlerai vers la fin de cet ouvrage, car ma motivation n’est pas que vous croyiez en moi. Il est d’ailleurs absolument hors de question que vous croyiez en moi. Mais, en revanche, je vous encouragerais à croire en vous, en votre intuition profonde, de manière à ce que vous arriviez chacun à en extraire une vérité qui se veut propre et dénuée de croyances illusoires.

 

Je trouve qu’il est vraiment secondaire de chercher à savoir d’où l’on vient, qui l’on est, et quelles sont les sources. On a trop tendance à confondre l’auteur et le sujet. Encore une fois, c’est l’ego qui cherche toutes ces choses. Je pense sérieusement que l’on se doit de rester ouvert, sans préjugé et sans jugement, jusqu’à la fin de cette lecture, sans trop chercher d’où cela vient. Car finalement une information est toujours subjective. Dans un premier temps, il serait donc préférable de lire cet ouvrage et de voir ce qui vous parle au plus profond de vous-même. Voir si vous y trouvez des vérités et ce que vous y comprenez. Donc si vous pensez manquer d’humilité et que votre ego détient une certaine emprise sur votre être, il serait intéressant de faire l’expérience de tenter de le maîtriser ; de le faire taire, de l’ignorer et, l’oublier. Ce serait déjà ouvrir une porte à la conscience divine.

 

Croyez-vous qu’il soit possible de vivre en harmonie dans un monde paradisiaque sans que l’homme change ? Je ne vois pas en quoi il serait paradisiaque si l’homme ne changeait pas. Il n’y aurait rien de nouveau. J’en suis désolé, mais j’y vois encore beaucoup de travail en perspective.

Un Messie sauveur pour le monde futur ne peut être si nous ne le sommes pas déjà. Un Messie seul, comme beaucoup l’attendent, le libérateur, le sauveur, ne peut être parce qu’en premier lieu il n’a pas le droit de passer outre le libre arbitre que Dieu a légué à l’homme. Depuis l’histoire de l’arbre de la connaissance, l’homme s’est approprié ce don du libre arbitre. À partir de là, il a connu la dualité. Or, ces facultés acquises lui sont acquises ad vitam æternam. On ne peut pas les lui enlever étant donné que l’homme en a déjà fait usage, et intégré les effets depuis des milliers d’années. L’homme a été incapable de gérer ces dons. Il s’est alors entaché, dégradé, terni, et maintenant il doit faire avec. C’est-à-dire se réparer et retrouver sa lumière originelle additionnée de ses dons divins ; le libre arbitre qu’il transcendera ou, si vous préférez, qu’il transformera en libre décision. C’est son travail, son apprentissage, d’incarnation en incarnation, de parvenir malgré cela à se purifier et se réharmoniser avec la conscience divine.

Changer par un claquement de doigts la conscience humaine serait aller à l’encontre du don divin. En mettant un « Messie » qui placerait l’humanité dans un monde nouveau, à savoir, « le monde futur », cela équivaudrait à l’empêcher de grandir, d’apprendre et d’évoluer normalement en conscience. Or, je me répète : c’est en majeure partie pour cela que les âmes s’incarnent sur terre. Procéder de la sorte serait comme une mutilation !

 

Réfléchissez à ces questions

 

Si vous priez pour être plus patient, Dieu va-t-il simplement vous armer de patience, ou vous offrir l’opportunité d’une expérience qui vous fera acquérir et connaître la patience ?

 

Si vous lui demandez du courage, vous le donnera-t-il par miracle, ou provoquera-t-il une bonne occasion d’être courageux ?

 

Si vous priez pour que votre famille soit plus soudée, croyez-vous que Dieu vous donnera le bonheur et l’affection, ou l’occasion de vous prouver à chacun ce que vous ressentez ?

 

Évidemment, si vous pensez que les changements arrivent tout bonnement depuis l’extérieur sans vous inclure dans le processus et le travail de réalisation, c’est que vous n’y êtes pas. Lorsque l’on souhaite un changement, la réalité est qu’il s’agit avant tout du changement visant notre propre réalisation que l’on doit travailler et obtenir en toute conscience. Et, c’est à partir du moment où nous avons obtenu ce changement en « nous-mêmes » que nous le trouverons dans notre vie. Plus simplement, c’est en travaillant en soi à partir d’occasions provoquées par vos souhaits et vos prières que les choses se réaliseront à l’extérieur.

 

L’homme doit apprendre sur terre pour élever son âme et cela, malgré son état dualiste et les problèmes suscités d’incarnation en incarnation. On ne peut pas retourner à l’état d’Adam et Ève avant qu’ils aient mangé de l’arbre de la connaissance. En revanche, l’humanité fera bien mieux, car, par le fait de résoudre ses soucis et de dépasser tout cela, elle sera encore plus forte et arrivera à une maîtrise bien plus grande que si elle était restée dans l’Éden.

 

Notez que cette finalité se retrouve pour l’essentiel dans la légende du Léviathan (il s’agit d’une légende à caractère prophétique, parlant d’un gigantesque monstre marin incarnant le mal). C’est ce qui est raconté à propos de la soukka (la tente) du Léviathan (Zekharya XIV, 16) Talmud, Guemara (Baba Batra 75 a) : « Dieu fera une tente pour les justes avec la peau du Léviathan, dans laquelle seront servis à manger des plats de Léviathan. » En d’autres termes, l’homme se sera fait une couverture protectrice de tout le mauvais qu’il aura dépassé et abandonné, parce qu’il en aura obtenu la connaissance profonde et la maîtrise. Enfin, il pourra en manger sans même être affecté de quoi que ce soit. Bien au contraire, il en tirera le bien. En cette époque précise, il aura une maîtrise des effets de l’arbre de la connaissance.

C’est pourquoi je peux vous dire (et je ne suis pas le seul) que beaucoup de monde au ciel et en d’autres dimensions sont très intéressés par l’évolution du monde et de ce qui l’entoure. Car c’est un fait assez exceptionnel au niveau universel.

 

Le but de l’homme est donc d’arriver à l’état de Messie, de se parfaire et de parfaire le monde sur terre, à l’image du monde au ciel. Changer comme cela, de but en blanc, n’a donc aucun intérêt pour l’évolution des âmes, et ce serait même contre-évolutif. L’homme ne le supporterait pas. C’est un peu comme si vous placiez un enfant de 6 ans en classe de terminale – et cette image est un euphémisme. L’homme, dans son état actuel, ne pourrait supporter les vibrations de cinquième dimension qui nous attendent. Du moins, très rares sont ceux qui le pourraient. En revanche, un enfant qui s’incarnera dans ce nouveau monde proviendra déjà d’une âme en adéquation avec ce monde. Dans ce cas, cela n’a rien à voir. L’âme sera déjà pure ou purifiée de sa dualité et de tout négatifs. Elle sera déjà d’une conscience élevée.

 

Le Messie se révélera en chacun, c’est évident, sinon tout irait à l’encontre du processus évolutif. Vous me direz : mais alors, pourquoi dit-on qu’il y aura « un » messie ?

Aujourd’hui et depuis des millénaires, bien que l’humanité soit considérée aux yeux du ciel comme une seule entité au niveau de son énergie, dans la conscience de l’homme, elle demeure divisée. Nous avons des races, des religions, des partis politiques et autres, puis des clans, des familles, des partis même au sein des familles, des traditions, etc. L’humanité est divisée, et rares sont ceux qui considèrent que cette infinie variété constitue une richesse unique et inestimable à l’échelon mondial. Pourtant, que penseriez-vous si Dieu lui-même abondait en ce sens ? Oui, cette question est assez subtile. Cela me fait penser qu’un jour on m’a demandé : « Êtes-vous pour ou contre le métissage (des races) ? » Moi, évidemment, d’une nature favorable à la paix et à l’harmonie, bien que je n’eusse aucun avis sur cette question, j’étais pour d’instinct. J’admets que s’arrêter comme cela, tout de suite, sur une position bien campée n’est pas très intelligent. Il est toujours bon d’aller chercher un peu plus loin. Prenez l’exemple de la nature, avec ses innombrables variétés de races, d’espèces et de formes. Regardez tout simplement les fleurs. Généralement, on offre un bouquet de fleurs variées parce qu’on trouve cela très beau qu’il y ait de la variété. Il arrive aussi que l’on offre un bouquet de roses tout à fait identiques parce que l’effet est d’autant plus beau. Il arrive également que, dans la nature, les races fusionnent et donnent alors d’autres races, d’autres espèces. Tout cela pour vous dire qu’en définitive, que vous soyez pour le café ou le café au lait, que l’on fusionne ou pas, il y aura toujours de la variété changeante dans l’évolution, parce qu’en regardant d’un peu plus haut, on s’aperçoit que chaque point uniforme fait partie d’un ensemble que l’on définit comme étant une variété de points. C’est ce qui est le plus riche et qui en fait la beauté. Quoi qu’il en soit, la variété sera toujours, et cela même si elle est différente.

 

Pour conclure, à l’approche du Nouveau Monde, bien entendu, il y aura toujours des clans, des origines et des familles. Mais chaque être humain est appelé à s’harmoniser avec son prochain. Et l’humanité sera alors dans une conscience de son unicité. Donc quand l’humanité aura changé, elle sera dans une unité harmonisée qu’on appelle « le Messie ».

L’humanité est donc le seul Messie capable de faire naître le Monde Futur et d’y vivre. Et si Messie en personne il y a, son rôle ne pourrait être que l’enseignement sur comment y parvenir.

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Retour aux Chapitres 

 

Voir les commentaires

Je comprends parfaitement que certaines choses puissent en dépasser quelques-uns parce qu’en général elles ne sont pas conformes à ce que l’on sait – ce que l’on a appris. Mais j’aimerais vous retourner la question : d’où savez-vous ce que vous savez ? Ce peut être de vos parents et de votre entourage. Et eux ? D’où savent-ils ce qu’ils savent ? C’est la même réponse, et on peut aller comme cela jusqu’à plusieurs centaines de générations. Et quelles étaient leurs sources à l’époque où l’être humain n’était encore pas très évolué ? Ils seraient pour nous aujourd’hui, comme des enfants un peu sauvages et prêts à croire un peu tout. Prenant tout ce qu’ils ne peuvent expliquer pour du surnaturel, de la magie, de la sorcellerie ou provenant de Dieu. Les enfants croient innocemment et en toute confiance ce que leurs parents leur disent. Et ensuite, quand eux-mêmes sont parents, ils racontent à leur tour ce qu’ils croient de leurs parents et ce qu’ils ont accepté de croire par eux-mêmes (pour approfondir la question, je conseillerais la lecture d’un livre de sagesse : Le cinquième accord toltèque de Don Miguel Ruiz). Attention, je ne dis pas que toutes les croyances sont fausses. Je dis simplement qu’on a tendance à croire innocemment du fait de notre éducation et des relations vis-à-vis de tout ce qui nous entoure.

 

Et c’est ainsi que l’on avance de génération en génération. Tout est empreint de croyances, et finalement, les bases se retrouvent souvent déformées, voire erronées. Parallèlement, les religions sont apparues avec les prophètes et les saints ayant canalisé certaines connaissances du ciel. Si encore la base était libératrice pour le bien des hommes et pour le meilleur des mondes, il n’y aurait rien à redire, je pense. Le problème étant qu’il s’agit souvent de croyances tournées de manière limitative et empreintes de peurs. L’homme étant sous une certaine forme, sauvage et non évoluée, il ne croyait qu’en sa force animale et en son ego. Le ciel a dû mettre le holà par les religions et certaines croyances, pour lui inspirer de la crainte et limiter son côté animal. Il est certain que cela ait fonctionné en bonne partie pour son temps, et l’on y fait allusion encore de nos jours. Ensuite, on a parlé de la force de l’amour, et l’homme a commencé à prendre conscience et à changer de façon plus haute.

 

Comment pourrait-on s’harmoniser sur un monde futur dénué de négativité et donc « sans peur », sous la tutelle d’un Dieu qui nous limiterait par des peurs ?

 

On me demande des preuves, mais, bien souvent, on ne peut prouver, mais simplement faire apparaître quelques déductions logiques et évidentes. Toutefois, lorsque je démontre, je tiens généralement à l’aspect subjectif, car il est important que chacun déduise de lui-même si cela constitue une preuve. Et mes démonstrations pourront – je l’espère –, vous convaincre. Avouez tout de même que beaucoup de choses convergent dans la plus logique des réflexions. Et c’est souvent comme cela que l’on fabrique une vérité. Seulement, l’ego veut savoir si la source est bonne et vraie, et voyez comment on tourne en rond. D’où savez-vous que la vôtre est bonne et vraie ? Alors qu’initié de bonnes bases, « l’intuition profonde » est capable de trouver de véritables réponses. Malheureusement lorsqu’on ne sait de quoi il s’agit, ou comment l’utiliser, cette faculté absolument divine est évincée sans attention par l’ego, le mental et, l’intellect.

En définitive, bien que certaines vérités puissent se révéler frappantes, par le simple rejet de l’information, vous seriez dans l’incapacité de les admettre. Cela étant principalement dû à un manque d’ouverture provenant de votre mental, d’où il se sera créé quelques blocages issus de vos croyances.

 

Il y a des choses que l’on ressent comme des « vérités » sans être bien certain qu’il s’agit de vérités, parce que justement, elles sont en dehors d’une certaine conformité. Alors des doutes persistent. Car, quoique nous soyons, quel que soit notre niveau de conscience, nous ne sommes pas non plus des moutons pour tout accepter de manière inconditionnelle.

Tant que ce n’est pas acquis ou si ce n’est pas la vérité, il y aura quelque chose au fond de chacun qui dira que cela ne colle pas. Alors si l’on est courageux, vaillant et très intéressé, on cherchera la vérité. On aura besoin de confirmations, et quand on les aura trouvées, on ressentira ce qui est vrai dans sa profondeur, et ce sera une vérité acquise en nous.

 

Moi, je suis pour la vérité et pas forcément pour la majorité. Car la majorité ne veut absolument rien dire. Elle peut se tromper, ou pire, être manipulée.

 

En outre, il y a aussi des choses bien réelles qu’on ne connaît pas, qui ne sont pas acquises et donc, qu’on ne ressent pas forcément. Pour ces dernières, il nous faudra en être instruits. Il nous faudra aussi quelques preuves, ou tout du moins nous démontrer la vérité. Après cette instruction et ces démonstrations, bien souvent, il nous faudra encore attendre que l’alchimie fasse son effet, et que petit à petit le bon ressenti s’installe. Dès lors, nous comprendrons et nous connaîtrons la vérité. Si une connaissance n’est pas comprise et ressentie, on risque fort de garder des doutes sur sa véracité. C’est bien pour cela que l’on dit souvent que celui qui ne l’a pas vécu ne peut comprendre. C’est encore pour cela que nous nous réincarnons maintes et maintes fois, pour vivre différentes expériences afin de comprendre et acquérir en notre conscience chaque vérité dans sa profondeur. Des vérités qui en définitive peuvent être acquises par l’intuition profonde.

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Retour aux Chapitres 

 

 

Voir les commentaires

Différents écrits racontent l’histoire d’un os dénommé « luz ». En langues sémitiques, luz signifie « amande ». En langue hébraïque, il désignerait sans grande précision, l’osselet d’une vertèbre cervicale. En revanche, personne ne sait précisément de quoi il s’agit. De même, la science n’a aucune connaissance à ce sujet. Généralement, au regard des différents commentaires bibliques, on s’accorde à dire que cette chose est située en haut de la colonne vertébrale, au niveau de l’occiput ou dans le cerveau.

D’après la légende, cet os serait indestructible même au feu, et c’est à partir de celui-ci que s’opérerait la résurrection des morts, telle une plante qu’on arroserait et qui renaîtrait de sa graine.

 

Je vous présente donc ici, ma théorie sur le sujet. Avant tout, sachez que, pour ma part, je vois ce passage sous un tout autre aspect qui me paraît des plus logiques, suivant mes connaissances en matière de spiritualité, biblique et théologie, le tout encadré de philosophies et sagesses de différents peuples et civilisations. J’entends par-là que je ne me fonde pas sur une simple idée ou pressentiment. Il y a une étude faite, cohérente et logique. J’insiste sur le fait qu’il s’agit de ma théorie, car, en majeure partie ou, dans les grandes lignes, je ne suis évidemment pas le seul à connaître toutes les choses que j’ai pu développer jusque-là. Aussi, le but n’est pas que vous suiviez aveuglément cette théorie. Libre à chacun de croire ce qu’il veut, mais avouez tout de même que le monde religieux demeure très confus sur la question.

J’ai donc fait quelques petites recherches sur les différents récits et commentaires bibliques concernant « Luz », cet os légendaire d’où l’homme est supposé se reformer depuis la terre, et reprendre vie.

 

Légendes, contes ou vérités, que peut-on en dire ?

Notez tout de même que le Midrash parle de « légende ». Voir : Midrash (Lévitique Rabbah, XVIII ; Ecclésiaste Rabbah, XII, 5), Zohar (I, 137 a ; et III, 122 a). Le Midrash est un condensé de commentaires et de conclusions, basé sur les profondeurs de l’Ancien Testament, et qui affiche souvent un caractère prophétique. D’autres écrits y font également référence, voir : Coran (Sourates 81, 82, 84 ; XLI, 39 ; XXX, 50…) ainsi que d’autres commentateurs religieux sur les médecines et théologies juives, chrétiennes et musulmanes du Moyen Âge.

En outre, « luz » signifierait également une « cité » où dit-on, l’ange de la mort ne pouvait sévir. Les hommes arrivés en fin de vie et souhaitant en finir, devaient alors sortir de cette cité pour expirer rapidement leur dernier souffle. La Bible (voir Genèse XVIII, 19 ; et Sota XLVI b) parle de Jérusalem qui avait à l’époque le nom de Luz. D’autres commentaires l’assimilent plus précisément à Bet-El au nord de Jérusalem, où Dieu se serait adressé à Jacob en songe. D’autres villes portant le nom de Luz ont été retrouvées, comme en France, à Argelès-Bagnères, en Irlande, dans un quartier juif du Moyen Âge, ou encore au pays des Hittites, et à Lizan, dans le Kurdistan.

 

Que l’on parle de cette fameuse cité ou de cet osselet, pour le moment, nous ne pouvons que voir qu’ils ont tous deux un point commun : la vie, et plus précisément, la vie éternelle. Bref, étant donné que le sujet porte sur la résurrection des morts, intéressons-nous plutôt à ce fameux osselet pour voir plus précisément de quoi nous parlons.

Dans les commentaires Midrashiques, on raconte que, vers 210 avant J.-C., un certain dénommé Ushaïa parlait de cet os (ou de cette chose) en tant que siège de l’âme. D’autres commentaires parlent d’un os ou d’un organe de la taille d’un grain d’orge, probablement de forme cubique, qui se situerait au sommet de la colonne vertébrale, à l’intérieur du crâne et sous le cerveau. Le tout surmonté d’une belle image : il ne se nourrirait que de ce que l’on mange le samedi soir pendant Mélavé Malka, le troisième repas du sabbat. On dit encore que celui qui ne participerait pas à ce troisième repas subirait les affres des temps prémessianiques.

Retenez bien ce qui est dit dans ce dernier paragraphe :

— le siège de l’âme ;

— un organe situé sous le cerveau.

— il se nourrit du troisième repas.

 

Dans l’exégèse midrashique et commentaires, on dit que les morts se réveilleront, jusqu’à extrapoler en avançant qu’ils sortiront de terre. Voyez-vous sérieusement quelque chose qui se tient dans cette prophétie ? Croyez-vous vraiment cela tel que c’est écrit ? Bien entendu, le monde religieux le croit. On leur dit de croire, alors ils s’y forcent ; on ne sait jamais, si c’était vrai… On leur dit encore : si vous n’y croyez pas, vous ne ressusciterez pas lors du Jugement dernier. Rien n’est impossible pour le Créateur. Bien entendu, la Bible nous relate des miracles d’une très grande puissance, alors, pourquoi pas. Enfin, de mon côté, j’ai appris que ce qui est mort est mort. Comme il est écrit : « un corps mort retourne à la poussière, à la terre ».

Tout élément est divin, mais ce que l’on pourrait faire de la terre ne serait que des choses sans âme divine. Concernant cette déduction, nous pourrions nous référer à certaines histoires mystiques à propos du « golem », un homme tiré de la terre, animé, mais sans âme.

En revanche, notez bien que l’homme est appelé Adam, ce qui vient d’adama – « la terre » en langue hébraïque. Notez aussi que l’homme se réveillera à sa nouvelle conscience suivant ce qui a déjà été développé.

 

Ma théorie

Le monde spirituel et même certains scientifiques (médecins et physiciens) s’accordent sur le fait que la glande pinéale (ou épiphyse) située sous le cerveau est en quelque sorte le siège de l’âme ou, en d’autres termes, le siège de la spiritualité par excellence. Et, chose assez extraordinaire, cette glande est située précisément au-dessus de la colonne vertébrale, sous le cerveau.

 

Citons quelques extraits de Sergio Machado dans le journal brésilien Espirita, octobre 2010.

 

Suivant la doctrine spirite

Parmi tant d’autres, Allan Kardec (XIXe siècle) donne quelques explications à ce propos. Dans son œuvre spirite Missionnaires de la lumière, la pinéale est décrite comme étant la glande de la vie spirituelle et mentale.

 

Suivant la science

(et c’est bien la science d’aujourd’hui qui en parle)

Au Brésil, l’un des plus grands chercheurs dans ce domaine est le neurochirurgien Sergio Felipe de Oliveira, titulaire d’un magistère en sciences de la faculté de médecine de l’université de São Paulo, directeur de la clinique Pineal Mind de São Paulo. Il a également étudié la physique durant quatre ans à l’université de São Paulo, au sein de laquelle il a travaillé sur les théories des champs d’ADN, et compte tenu de sa formation en matière de génétique du cœur, il en a déduit que les gènes ne sauraient fonctionner sans qu’un esprit n’induise leur fonctionnement (embryogenèse).

 

La Pinéale     L’épiphyse neurale, ou glande pinéale, ou tout simplement la pinéale, est une petite glande endocrine située à proximité du centre du cerveau.

Depuis René Descartes au XVIIe siècle, qui affirmait que l’âme humaine se situait en elle, la glande pinéale était considérée comme étant un organe possédant des fonctions transcendantales

Les défenseurs des capacités transcendantales de cet organe le considèrent comme étant une antenne. La glande pinéale porte dans sa constitution, des cristaux d’apatite.

Selon une théorie, ces cristaux vibreraient en fonction des ondes électromagnétiques captées, ce qui expliquerait la régulation du cycle menstruel d’après les phases de la lune, ou entre autres, la capacité d’orientation des hirondelles au cours de leurs migrations (elles captent les champs électromagnétiques de la terre). Chez l’être humain, elle serait capable d’interagir avec d’autres zones du cerveau comme le cortex cérébral qui serait capable de déchiffrer de telles informations. Une telle interaction serait moins développée chez les autres animaux. Cette théorie prétend expliquer les phénomènes paranormaux tels que la clairvoyance, la télépathie et la médiumnité.

Certains scientifiques ont constaté qu’à l’image d’une antenne, la glande pinéale était capable de capter les radiations électromagnétiques de la Lune, les radiations électromagnétiques venues du Soleil, du cosmos, et même d’éveiller la production de certaines substances neurotransmettrices, qui stimulent l’activité physique et mentale.

Dans le cadre de la physique quantique, d’après la théorie des supercordes, il n’existerait pas moins de onze dimensions différentes dans l’univers, et une communication entre elles serait possible. »

Entre parenthèses, d’après ce que j’ai moi-même appris, il existerait une bonne centaine de dimensions rien que dans notre système solaire et probablement des centaines, voire des milliers dans notre univers et d’autres !

« En d’autres termes, la glande pinéale serait capable de détecter les dimensions invisibles aux yeux ordinaires et aux sens courants. Ce petit radar serait lié aux phénomènes tels que la clairvoyance (voyance d’événements passés ou non encore advenus), la télépathie (communication au moyen de la pensée) et la médiumnité (capacité d’entrer en contact avec d’autres dimensions).  »

 

troisième œil relié à la pinéale    Dans les traditions hindoue et bouddhiste, on en parle en tant que troisième œil ouvrant à la perception d’autres dimensions et à des capacités extrasensorielles telles que : clairvoyance, clair-sentience, médiumnité,  télépathie…

L'image nous montre ce point entre les yeux. Il s'agit d'un "bindi" (appelé aussi suivant les origines : sindur, tika, tilak ou pottu), un maquillage au curcumine situé au niveau du sixième chakra "ajna", le troisième œil. Nous pouvons voir qu'il correspond précisément à la position de la pinéale.

Position de la pinéale

l’œil d’Horus    On en parle également depuis l’ancienne Égypte (voir "l’œil d’Horus").

L'image ci-contre (partie de droite) nous montre une coupe du cerveau entre les deux hémisphères au niveau de la glande pinéale. Nous pouvons nous rendre compte de la ressemblance frappante avec l’œil d'Horus (image de gauche).


Les canaux de perceptions extra-sensorielles    Dans les milieux spirituels d’aujourd’hui que l’on catégorise toujours comme avant-gardistes ou New Age, il s’avère que cette glande possède un large éventail de capacités extrasensorielles telles que : médiumnité, clairvoyance, télépathie, clair-savoir, clair-olfaction, clair-saveur, clair-sentience. Ces dernières sont donc de nouveaux sens, et la capacité de ressentir des choses hors de notre dimension, en dehors, et complémentaires à nos cinq sens courants. La glande pinéale agit donc comme un radar qui capte des informations et qui sont ensuite interprétées par différentes parties du cerveau, suivant les capacités de chacun.

 

 

Voilà donc déjà, au regard de la science, où se cachent les environ 90 % du cerveau inutilisé.

Ne voyez-vous pas beaucoup de choses s’éclairer ? Le Jugement dernier, la résurrection des morts, le messie…

 

Récapitulons notre propos :

— Le Jugement dernier est le fait d’une harmonisation vibratoire, d’un passage entre l’Ancien Monde et le Nouveau Monde.

— La résurrection des morts est un changement de conscience, un passage où on se réveille à notre individualité ou – si vous préférez – à ce que l’on est réellement en rééduquant l’ego. Cette phase est également en relation au shabbat rapporté de la mystique. Le sens absolu du shabbat étant d’outrepasser l’intellect et l’ego afin de laisser place à l’Esprit en soi, et de s’aligner à la conscience divine – d’où il se diffuse – l’amour et la joie qui est par définition, l’essence même de la vie.

Chose importante, il faut aussi ajouter que l’homme se réveillera à ses facultés extrasensorielles. Par là, il retrouvera la mémoire de ses anciennes vies – ses multiples réincarnations. C’est cette fois, ce à quoi font référence les commentaires mystiques en parlant du luz qui se nourrirait du troisième repas du shabbat. Évidemment, il s’agit là encore d’une métaphore se rapportant à une nourriture spirituelle pour accéder à la troisième étape : « les facultés extrasensorielles » qui suivent le changement de conscience du temps shabbatique. Or, sans nourriture spirituelle – qui entend la dissipation de l’ego –, il sera bien entendu très difficile de supporter les temps prémessianiques. Bref, d’après mes études, c’est aussi sous cette forme que les morts ressusciteront.

— Et le Messie est l’accomplissement de l’homme prêt pour le monde futur.

Ainsi, l’homme s’éveillera à une nouvelle conscience, ce qui pour moi constitue principalement la résurrection dont on parle en matière biblique. Une autre parabole étant la mémoire de nos vies antérieures, « nos différentes personnes ». 

(extrait de chapitre du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

Perplexe ?
Regardez cette magnifique vidéo (HD).
(NB) Cette Vidéo demande beaucoup d'attention. Chaque phrase est révélatrice !

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Retour aux Chapitres 

 

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 > >>
Haut

Littérature, coaching, aide à l'éveil des consciences pour s'aligner à un nouveau monde.

Hébergé par Eklablog