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Développement personnel - Spiritualité - Théologie - Bien-être - Alignement

conscience

D’une manière générale, l’homme est fait ainsi. Nous avons tendance à rattacher nos expériences présentes à celles de notre passé ; ce qui revient à dire que nos expériences passées ont participé à forger nos croyances. Aussi, même s’il faut parfois des années pour cela, il n’est pas rare de s’apercevoir qu’en définitive, quelques-unes de ces croyances proviennent de bases infondées qui pourraient finalement s’avérer erronées ou pour le moins obsolètes.

Lorsque vous écoutez quelqu’un, ou que vous lisez quelque chose différent de vos schémas de pensée, culturels, ou simplement, différent de vos expériences de vie – en réalité, différent de vos croyances –, vous vous placez plus ou moins consciemment dans une posture de méfiance, vous confortant ainsi dans vos préjugés. De ce fait, généralement vous ne pouvez pas, ou, ne voulez pas y entendre grand-chose. Dans ces conditions, une réaction souvent inconsciente fera que vous zappez en grande partie l’information. Dans cet état pour le moins bloqué et fermé, vous admettrez – je l’espère – qu’il ne sera évidemment pas commode de conscientiser la profondeur d’une information. En effet, suivant cet état de conscience vous ne pouvez voir que la partie visible de l’iceberg, ou pire, il se pourrait que vous compreniez et voyiez autre chose que l’information donnée. Tout cela parce que l’on est pris par sa propre vision des choses. On se sera façonné de la sorte, une réalité qui pourrait s’avérer complètement déformée de l’information donnée. Alors on zappe, on tourne la page, et l’on passe à autre chose.

 

Ce qu’il faut comprendre, et surtout dans ce genre de thème, c’est que pour toute information susceptible de vous faire gravir une marche de l’évolution, le lâcher-prise sur les croyances est un point primordial. Enfin, disons simplement qu’il est préférable de vivre la magie du présent.

Si un jour quelqu’un vous dit qu’il est capable marcher sur les murs et aux plafonds, ce qui à priori peut paraître absurde, voire très drôle, mais une meilleure réaction serait d’éviter de se moquer de lui et, plus intelligemment, plus raisonnablement, demandez-lui plutôt comment il fait. Voyez ensuite si ses allégations tiennent la route, tout du moins en théorie ou peut-être encore, sous une autre forme ou un contexte spécifique. Si l’information vous semble spécieuse sans que vous y compreniez grand-chose, ne la jetez pas. Mettez-la de côté, puis, peut-être qu’un jour vous comprendrez. Oui, il est possible que vous compreniez que quelque part il y avait un fond de vérité ou peut-être encore, que tout était vrai. Cela dit, avec « humour », il se peut qu’à la fin de votre lecture vous compreniez qu’il est tout à fait possible de marcher au plafond…

Sachez aussi que nous ne sommes pas dans un impératif de comprendre absolument tout, mais plutôt d’être ouvert, et sans préjugé à ce que l’on raconte. De ce fait, soyez certain qu’il restera toujours acquis pour vous, quelques particules de lumière. Telles des graines implantées en votre inconscient qui ne manqueront pas de se révéler à un moment où vous en aurez le plus besoin. En étant humble, d’un point de vue neutre et sans jugement, on prend l’information, et ce n’est qu’après que l’on voit ce que l’on peut en faire.

 

Quand je parle de « croyances », il s’agit de toutes les croyances, sans exception. Ce n’est pas ciblé, croyances religieuses, superstitions, coutumes, ou toute autre chose. Il s’agit de tout ce qui a fait celui que vous êtes aujourd’hui. Il s’agit de tout ce que vous avez pu croire depuis votre plus tendre enfance par le bien ou le mal. De tout ce que vous avez pu accepter comme étant vrai. Il s’agit également des croyances de vos parents, de vos ancêtres qui ont laissé des traces en vous. Et probablement plus difficilement crédible pour certains, il s’agit également de vos propres croyances, issues de vos vies antérieures. Tout cela est consigné en votre être, et nous verrons plus en détail que l’ADN y joue son rôle.

 

Il est donc nécessaire de savoir écouter d’un point de vue neutre, sans préjugé, sans critique et sans jugement. Ensuite, peser, ressentir où est la vérité. En définitive, chacun en fera ce qu’il veut ou ce qu’il peut. Aussi, il est normal que des personnes sous influence karmique et zodiacale ne puissent saisir certaines choses, car il peut y avoir blocages, mais chacun a le potentiel d’y parvenir s’il le souhaite. Cela est simplement dû à l’ouverture de conscience de chacun et à son lâcher-prise. Il est donc préférable d’oser enlever ses œillères, oser au moins mettre de côté ses croyances qui ne font qu’embourber l’esprit et le retenir prisonnier. Le meilleur des états, je pense que vous l’aurez compris, étant de se débarrasser de tout ce que l’on est concernant ce qui a forgé notre personnalité. Et en quelque sorte, de retrouver l’état relativement vierge de l’enfant en soi.

 

Dans l’aventure à laquelle je vous convie, bien évidemment, nous parlerons de spiritualité, de science, de quantiques appliquées, de religion, et nous en viendrons inéluctablement à philosopher. Ce qui, je pense, ne restera pas sans effet sur les consciences.
Forcément quand on parle de spiritualité et de croyances, inévitablement, on est amené à toucher le monde religieux. La religion s’étant construit une assise des plus solides dans le monde depuis des millénaires, il est donc évident que nos croyances puissent en comporter une bonne part. Et cela même, si l’on n’est absolument pas religieux ni aucunement croyant, spirituellement parlant, il demeure obligatoirement chez le commun des hommes une empreinte de base religieuse, si ce n’est par les échanges avec l’entourage, les échanges médiatiques… Par exemple, il est évident que l’on parlera toujours de Noël, du jour de l’an, des jours saints et de tout ce que cela inclut. Et, en définitive, tout cela interpénètre et fusionne au niveau de la planète, ce qui caractérise sa conscience globale, « la conscience collective ».

En effet, à l’échelon universel, il réside une conscience planétaire comme on pourrait parler de l’état d’esprit, ou du niveau évolutif global de l’humanité. Bien entendu, nous avons chacun notre propre niveau de conscience et le choix d’accepter ou pas, la schématique commune. Mais comme on dit, nous sommes tous sur le même bateau. Que vous le vouliez ou non, il y a fusion des consciences dues à ces multiples formes d’échanges, ce qui projette un état de conscience globale au niveau de l’humanité et donc, de la planète.

 

Dans cet ouvrage, je mettrai l’accent principalement sur la religion, ceci simplement afin d’établir des comparatifs vis-à-vis de certaines croyances issues des textes sacrés. J’en parlerai bien souvent en tant que support global, de manière neutre, sans aucune discrimination et aucun parti pris, quant à l’une ou l’autre des religions.

(extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

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  Les pensées sont comme des enfants que nous mettons au monde et dont nous n’avons aucune conscience.
 
Là-dessus, j’aurais une petite colle à vous poser. Quelle serait d’après vous le meilleur moyen pour ne pas attirer ce que l’on ne veut vraiment pas ou ce que l’on craint ? (Je ne donnerai ma réponse que plus loin, le temps de vous laisse y réfléchir.)
 
Si vous êtes intéressé par les applications scientifiques de la pensée créatrice et de ses effets vibratoires, je vous conseille de regarder (sur YouTube) quelques démonstrations très probantes de Masaru Emoto (scientifique japonais). Il prouve déjà que les éléments organiques et biochimiques ont une conscience réactive à la pensée humaine. Voyez aussi ce qu’arrive à faire le scientifique allemand Roland Plocher, uniquement avec des ondes vibratoires. Il assainit et redonne vie à des eaux polluées, des étangs, des rivières et des lacs entiers. Bien entendu, sous condition que la pollution soit de base organique ou biochimique.
 
L’eau, de par ses minéraux, est la source de la vie. Elle se trouve en tout corps vivant, et le corps humain en contient 80 %. Il est étonnant aussi, de savoir que l’eau de mer contient tous les éléments chimiques et biochimiques du monde et probablement, de l’univers. Ainsi, à travers ces éléments, il est possible de reprogrammer l’eau de manière à la rendre plus vivante ; et dans un sens spirituel et religieux, plus divine. Les applications scientifiques en sont assez courantes. C’est d’ailleurs la caractéristique de l’eau naturelle religieusement appelée « eau bénite » quand celle-ci est vivifiée ou vitalisée. C’est encore celle des mikvés (bains rituels juifs). Certains utilisent des procédés scientifiques vibratoires électromagnétiques, et d’autres lui parlent simplement ou envoient de bonnes pensées, et quelquefois en collaboration avec le Ciel sans qu’il y ait une réelle conscience de qui ou quoi fait quoi. Et la nature étant divine et liée au ciel, elle envoie des ondes purement vibratoires. Mais tous se rejoignent dans la finalité en utilisant ces fameuses ondes vibratoires électromagnétiques.
 
La pensée créatrice est également une loi universelle et inéluctable. Une pensée peut être différente de notre état intérieur, car évidemment, on peut très bien penser une chose, et vibrer autre chose. Donc, concernant « la pensée créatrice », on ne pourra ni la tromper, ni lui échapper. Oui, la pensée n’est créatrice qu’à partir du moment où l’état vibratoire est en soi. Lorsqu’on y pense souvent et que l’on incorpore les vibrations de nos pensées.
Aussi, ma réponse sur le meilleur moyen de ne pas attirer ce que l’on ne veut pas, c’est de ne pas y penser et de ne pas le craindre. Vous me direz : Pas évident de ne pas penser à ce que l’on craint ! Effectivement, dans ce cas, il faudra s’efforcer de penser à quelque chose de complètement opposé, et de travailler à lâcher prise sur le souci. Parce que le meilleur moyen d’empirer les choses qu’on ne souhaite pas, c’est par déduction, d’y penser et de les craindre.
 
Il y a de nombreuses réalités liées à cela. En hypnose conversationnelle (hypnose ericksonienne), ou encore en PNL (programmation neuro-linguistique), suivant les différents exemples du spécialiste Kevin Finel (cf. « Références et bibliographie »), on explique que l’intelligence humaine ne sait pas convertir une forme négative (« ne pas », « ne fais pas », « je ne veux pas »…).
Si l’on vous dit « Ne monte pas sur cette échelle », vous visualisez l’échelle, et vous en train d’y monter, et ce n’est qu’après que vous vous dites : Je n’y monte pas, et que vous vous séparez de cette échelle.
« Ne traverse pas la rue » ou « Ne t’assois pas sur cette chaise » donnera les mêmes images. On visualise l’action de le faire, et tout de suite, l’action de ne pas le faire. En allant plus loin, on pourrait encore en tirer profit. Par exemple en disant à son enfant : « Ne prends pas plaisir à te brosser les dents ». L’enfant captera les mots : « plaisir de se brosser les dents », ce qui peut être intéressant.
 
Allons plus loin. Par ces thérapies que l’on assimile à de la reprogrammation mentale, on s’est aperçu que la conscience, ou plutôt le subconscient, n’intègre pas non plus la forme négative. Si vous vous conditionnez par exemple avec des affirmations comme « Je ne veux pas être malheureux » ou « Je ne suis, je ne veux pas être pauvre », le subconscient risque fort d’intégrer : être pauvre et malheureux. De même, on dit en spiritualité que l’Intelligence Céleste fonctionne généralement de la sorte, pour les prières ou les demandes au ciel. Il est donc préférable d’y faire attention.
 
Une petite mise en pratique par Slavica Bogdanov, (auteur, formatrice et coach de vie) :
« Comment fait-on ? En éprouvant de la gratitude pour ce que l’on a, “un bon moyen de briser une spirale négative”. Puis en arrêtant de ressasser ce qui nous heurte ou nous déplaît, pour se concentrer sur un but positif, précis, concret. “Que voulez-vous vraiment ?” interroge Le Secret (livre et documentaire vidéo de Thonda Byrne). “Écrivez-le au présent. Visualisez le résultat, vibrez dès maintenant du plaisir qu’il vous procurera.” Cultivez cette perspective, répétez-la comme un mantra. Suivez l’élan qu’elle vous donne… Et ayez confiance. En vous, en la vie, en votre capacité à mériter le succès, en la magie de l’effort et du faisceau de connexions qu’il fera naître. Agissez, dans la fluidité, sans laisser le doute ou les aléas vous faire baisser les bras. Petit à petit, les gens percevront votre changement d’énergie, des signes apparaîtront, qui finiront par créer les circonstances favorables à la réalisation de votre projet. »
Évidemment, si l’on n’a pas trop de conviction sur ce que l’on souhaite, le résultat risque d’être de la même essence.
 
Un petit témoignage : « J’ai eu des hauts et des bas, mais les hauts ne duraient pas, et les bas s’éternisaient »… La personne se conditionnait par des affirmations répétitives, plutôt que de certitudes et de ressentis.
 
« Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé », disait Bouddha.
 
Ruth Ozeki (écrivain, réalisateur et prêtre bouddhiste zen) explique : « Le karma prône que l’on récolte ce que l’on sème. Toutes nos pensées, attitudes et actions s’impriment et ont une conséquence, d’où la nécessité de les choisir très soigneusement. »
En effet, une simple pensée récurrente ou suffisamment puissante est automatiquement incorporée. On peut même parler d’implants en notre corps, et nous verrons qu’il y a un réel travail de désinplantation, de réimplantation et de modification plus précisément en rapport à notre ADN.
 
Sur un plan plus spirituel, lorsque nous pensons, nous créons en un même temps dans la dimension céleste. Et lorsque nous formulons par la parole, nous créons alors dans le monde matériel, c’est-à-dire, sur terre. Dans la Bible, le livre de la Genèse ne raconte pas autre chose. Bien que l’homme n’ait que certaines capacités créatrices, il est fait à l’image de Dieu et il détient donc tout ce potentiel créateur divin. Or, maintenant, sa part de travail est d’apprendre, d’en obtenir la maîtrise puis, de changer.
Pour créer ce que l’on souhaite dans le monde matériel, sur terre, c’est déjà moins évident car il arrive souvent que nous soyons confrontés à quelques blocages inconscients qu’il nous faudrait trouver et guérir, ou « dépasser », comme on dit souvent en spiritualité. Ces derniers proviennent pour une grande part de croyances implantées depuis x générations et réincarnations. En spiritualité, on parle de « désimplantation des engrammes ». Cette définition est aussi assimilable au travail des psychothérapeutes, des hypnothérapeutes, et de quelques autres médecines alternatives. En tout cas, il est certain que l’on attire à soi jusqu’à sa manifestation ce que l’on formule par la pensée et la parole.

(extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

 

 

Vous êtes libre d'utiliser les articles, paragraphes, citations... aux seules conditions de ne pas les modifier, de mentionner le nom de l'auteur "Alain Benitah" et d'y attacher le lien : http://www.alainbenitah.com/

 

Avez-vous lu : L'attraction vibratoire ?

 

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Trouvez-vous cela cohérent ? La plupart des gens ne se posent pas la question ou trouvent cela normal. Ils pensent simplement que Dieu a ses raisons ou qu’il a le droit d’avoir ses faiblesses, ses humeurs, etc., et que finalement, il est comme l’être humain. Eh oui, Dieu a fait l’homme à son image, mais là où on se trompe, c’est que ce n’est pas la bonne image.

Quelles que soient les traductions, on pourra y trouver des mots comme : « Je suis un Dieu coléreux, jaloux, vindicatif… » Et puis il faut craindre Dieu, car l’on est sous son joug, etc.

 

Sans pour cela le prendre mot à mot, car les traductions changent.

Deutéronome, VI : 15 « Car l’Éternel, ton Dieu, est un Dieu jaloux au milieu de toi. La colère de l’Éternel, ton Dieu, s’enflammerait contre toi. »

Deutéronome, IV, 24 : « Car l’Éternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux ».

Psaume XC, 7 : « Nous sommes consumés par ta colère, et ta fureur nous épouvante ».

Deutéronome XXXII, 35 : « À moi la vengeance et la rétribution ».

Isaïe LIX, 17-18 : « Il se revêt de la justice comme d’une cuirasse, et il met sur sa tête le casque du salut ; il prend la vengeance pour vêtement, et il se couvre de la jalousie comme d’un manteau ».

Je suis absolument d’accord qu’il s’agit de « justice ». Malgré cela, cette forme renferme la « violence », donc le côté négatif de l’écrit. Malheureusement, c’est souvent ce qui entraîne le négatif des interprétations.

Deutéronome IX, 14 : « Laisse-moi les détruire et effacer leur nom de dessous les cieux ; et je ferai de toi une nation plus puissante et plus nombreuse que ce peuple ».

Exode XXXII, 10-11 : « Maintenant laisse-moi ; ma colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai de toi une grande nation ».

Et j’en passe.

C’est là que le bât blesse. Bien entendu, il existe une contrepartie qui définit l’amour divin et absolu. Mais simplement, voir ces points négatifs suffit pour la réflexion. Cela même si quelquefois, ils sont interprétés sous la forme de justicier ou même, dans le sens d’être juste et dans l’amour. Le terme « justicier » sous-entend rendre la justice qui peut être empreint de sévérité et donc, de négatif. Alors qu’être juste est impartial et n’englobe pas de rendre justice par la sévérité. De ce point de vue, être à la fois « justicier et dans l’amour » relève d’une incohérence. À contrario, être « juste et dans l’amour » est compatible. Mais il y a souvent confusion chez le commun des hommes. Alors, est-ce bien ce qui est entendu ?

Cela me fait penser à : « Qui aime bien châtie bien ». Ce fameux proverbe qui doit apparemment son origine aux philosophes stoïciens de l’ancienne Grèce qui émettaient l’opinion qu’aimer et battre ne sont qu’une même chose. Il a été aussi attribué aux doctrines de Socrate dans la pièce théâtrale Les Nuées d’Aristophane (ve siècle avant J.-C.) où le fils battait son père dans le sens d’être juste et dans l’amour. L’homme a souvent tendance à se cacher derrière ce qualificatif de « justicier » en le prenant comme étant « juste et normal », en allant jusqu’à le confondre avec l’amour. Tout cela pour se légitimer de ses états purement égotiques que l’on constate généralement accompagnés de violence. En définitive, on peut en conclure que ce sont des états révélateurs d’intolérance et de manque de maîtrise de soi. Évidemment que l’on doit corriger quelquefois, mais d’un côté, il y a correction animée par la compassion et l’amour qui sont d’origine divine, et de l’autre, s’abandonner à des pulsions égotiques d’animosité et de violence incontrôlées.

 

« Jaloux, coléreux, vindicatif… » Connaissez-vous de votre côté des gens qui ont ces qualités ? Euh… excusez, ces défauts ? En psychanalyse, on les qualifie de personnes qui, au plus profond de leur être sont en manque d’amour. Souvent inconsciemment, ils ne s’aiment pas. Et pour eux, on ne les aime pas non plus. Sur ce, comment peut-on dire cela de Dieu le créateur de l’amour, l’être parfait… ? Alors, si vous n’êtes pas comme des enfants qui croient malgré l’incohérence des textes, je vous laisse le temps d’y réfléchir.

 

Dans ce que j’appelle « la haute spiritualité », dont la définition viendra d’elle-même plus tard, on parle d’attraction vibratoire. Aujourd’hui, certaines sciences dont la physique quantique pourraient même l’expliquer (cf. « Références et bibliographie »). Et les religieux – quant à eux – parlent de « jugement de Dieu ».

Appelons cela comme on veut, mais, de mon point de vue, parler de jugement de Dieu me semble très dangereux. Là encore, il faut admettre que cette forme littérale est faite pour inspirer la crainte. Cela dit, je n’ai pas la science infuse, et qui suis-je pour vous parler de la sorte ? Seulement je trouve qu’il est important aujourd’hui de remettre les choses à leur place et de savoir plus exactement comment cela fonctionne, entre l’homme et le ciel.

Il faut avouer que les religions ne donnent pas une très bonne image de ce Dieu. Finalement, objectivement, on pourrait penser que Dieu a peut-être fait l’homme à son image, mais l’homme – à son tour – ne s’est pas privé de faire Dieu à son image. Il y a du vrai dans cette idée. Aussi, je pense pouvoir vous démontrer qu’il s’agit bien souvent d’effets de miroir.

 

Pensez-vous que Dieu est tout amour ou est-ce qu’il peut être dans le jugement, coléreux, vindicatif… ? Bien entendu, si on est tout amour, on ne peut pas être l’autre partie, ou encore, parfois l’une et parfois l’autre. Aussi, s’il est coléreux, vindicatif, justicier, etc., il n’est pas tout amour. Il serait au contraire en manque d’amour. Donc au plus logique, s’il est parfait comme on le dit, il n’a aucun manque. Alors la réponse tombe d’elle-même. C’est qu’il est tout amour et ne juge pas. Mais la question reste en suspens. Pourquoi parle-t-on du « jugement de Dieu » ? Et qui jugerait si ce n’est Dieu ?

Déjà, pour ceux qui ne le savent pas, sachez que dans les sphères de la haute spiritualité, tout le monde a bien conscience que Dieu est tout amour.

On dit aussi que Dieu est infini et indéfinissable. À croire que l’on ne parle pas du même Dieu. On dit que tout ce que l’on pourra dire de lui ne sera pas encore sa réelle définition. Mais dans le contexte, je pense que l’on peut déjà entrevoir certaines bases.

 

Dieu n’envoie que de l’amour et il ne cesse de créer par son amour. Il maintient et vivifie toute la création par son amour. Il s’agit d’un amour inconditionnel et créateur. C’est aimer sans condition. Il aime, il ressent, il pense et il crée la vie. Et la vie prospère naturellement par cette énergie. C’est tout ce qu’il fait. Maintenant, vous pouvez penser que ce n’est pas grand-chose, mais c’est en fait tout ce qui est.

 

« Créer par l’amour »… pouvez-vous le ressentir ? Comprendre et réellement conscientiser cela ? C’est une question des plus profondes parce que peu de gens arrivent à percevoir cet état de conscience. C’est de la vraie poésie inspirée d’un esprit infini d’amour et de vie. Tout le reste, c’est l’homme et autres entités qui le produisent. Maintenant, Dieu et – en particulier – « ses légions célestes » sont toujours là pour rectifier le tir, aider et insuffler l’amour et la vie à chaque élément.

Il est clair que Dieu est tout amour sinon rien n’aurait pu être. On ne peut même pas envisager que des anges aient pu avoir ce côté de jugement, de menace, ou encore d’ego, car les anges sont alignés et suivent la conscience divine. Les anges sont comme les bras de Dieu. Ils interprètent ses vibrations en parfaite harmonie. Ils ont une conscience naturelle de la hiérarchie du ciel et ne peuvent passer outre la volonté divine. Les anges, archanges, maîtres ascensionnés et toutes les légions divines aident l’humanité à chaque instant, mais ne peuvent encore une fois outrepasser le libre arbitre de l’homme.

 

Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons un pied dans le monde futur. Apparemment nous vivons depuis quelque temps « le Jugement dernier » de l’imagerie biblique, et cela peut prendre encore quelques bonnes années. Il est inévitable que le monde futur arrive et, avec le Messie.

Le Jugement dernier, la résurrection des morts, le Messie… Toutes ces prophéties sont un effet de l’évolution que l’on pourrait capter de manière naturelle et évidente aujourd’hui lorsque, bien entendu, l’on a acquis certaines connaissances et atteint un certain état. Nous sommes tout simplement obligés d’évoluer, avec l’aide de Dieu et de ses légions célestes, ses maîtres, ses guides – et j’en passe…

Le monde spirituel en parle, les textes sacrés également, et la science commence tout juste à l’entendre.

En pratique, il existe quelques poignées d’hommes et de femmes à travers le monde qui émettent de bonnes énergies. Ce peut être des bonnes pensées, des prières, des bonnes actions, de la compassion, de l’amour inconditionnel, etc., et le ciel a commencé à renvoyer la pareille. Il s’agit là encore du phénomène des attractions vibratoires. Les apparences sont parfois contradictoires, mais le fait est que le monde évolue malgré tout. Il est vrai qu’actuellement il passe une étape assez chaotique, mais c’est cela le changement. Le monde se situe à une époque charnière dans laquelle il se trouve tiraillé entre deux énergies pratiquement opposées, de troisième et de cinquième dimension. C’est toujours flou et déstabilisant pour ceux qui n’arrivent pas à s’adapter à ces nouvelles ondes vibratoires que le ciel nous envoie. Il s’agit évidemment de hautes fréquences, d’énergies d’amour, de paix, d’harmonie, de joie…

Encore une fois, religieusement, on peut parler de jugement. Il ne s’agit pas exactement de cela, mais finalement le fond est identique. En ce sens, on peut dire que ce n’est pas moins vrai. En revanche, c’est une façon de parler dans la forme en véhiculant des images de peur et de menaces, parce qu’apparemment l’homme d’hier – et encore d’aujourd’hui – a besoin de cela. En termes plus appropriés, c’est le résultat d’une cause à effet, un état d’être que certains ne pourront supporter.

 (extrait du livre : Une Nouvelle Conscience UN NOUVEAU MONDE)

Encore plus d’éclaircissement ? Lisez l'extrait du chapitre suivant : 

Pourquoi parle-t-on de jugement de Dieu ?

 

 

 

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